Un proche de l’ex-Chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a lancé, samedi, à Abidjan, un nouveau parti politique dénommé Congrès national des peuples de Côte d’Ivoire ( CNPCI).
Présidé par Ferdinand Kouassi alias Watchard Kédjébo en exil à Accra au Ghana, le CNPCI dont les activités ont été lancées à Marcory (Sud d’Abidjan), se veut un vecteur de la "paix et de la réconciliation".
Dans une déclaration téléphonique adressée à ses militants au cours de cette cérémonie, Watchard Kédjébo a invité les Ivoiriens à la paix et à la réconciliation. " Nous sommes une nation et nous avons le devoir de nous pardonner. Chacun a commis des fautes, mais nous devons passer cette étape. Nous devons nous réconcilier", a-t-il conseillé.
Watchard Kédjébo a toutefois, souligné que cette réconciliation ne devrait pas se faire avec "une partie des Ivoiriens, mais avec tout le peuple de Côte d’Ivoire et elle doit être basée sur la vérité". "Je voudrais que la Côte d’Ivoire se retrouve", a-t-il insisté.
Par ailleurs, le président du CNPCI a plaidé auprès des autorités ivoiriennes pour la participation de Laurent Gbagbo aux obsèques de sa mère Marguerite Gado, décédée il y a quelques semaines. La participation à ces funérailles de l’ex-chef d’Etat ivoirien incarcéré à la Haye depuis fin novembre 2011, n’a pas été autorisée par la Cour pénale internationale (CPI).
" Il n’y a jamais de sacrifice de trop pour garantir la cohésion dans un pays", estime Watchard Kédjébo. Plusieurs proches de Laurent Gbagbo ont pris la route de l’exil après sa chute en 2011, à l’issue d’une crise post électorale qui a fait au moins 3000 morts.
Parmi eux, certains ont mis fin à leur exil. C’est le cas de six personnalités politiques dont un ancien ministre, Lia Bi Douayoua et un ex-député Williams Atteby qui sont rentrés en Côte d’Ivoire, début novembre dernier.
SB/ls/AP
Présidé par Ferdinand Kouassi alias Watchard Kédjébo en exil à Accra au Ghana, le CNPCI dont les activités ont été lancées à Marcory (Sud d’Abidjan), se veut un vecteur de la "paix et de la réconciliation".
Dans une déclaration téléphonique adressée à ses militants au cours de cette cérémonie, Watchard Kédjébo a invité les Ivoiriens à la paix et à la réconciliation. " Nous sommes une nation et nous avons le devoir de nous pardonner. Chacun a commis des fautes, mais nous devons passer cette étape. Nous devons nous réconcilier", a-t-il conseillé.
Watchard Kédjébo a toutefois, souligné que cette réconciliation ne devrait pas se faire avec "une partie des Ivoiriens, mais avec tout le peuple de Côte d’Ivoire et elle doit être basée sur la vérité". "Je voudrais que la Côte d’Ivoire se retrouve", a-t-il insisté.
Par ailleurs, le président du CNPCI a plaidé auprès des autorités ivoiriennes pour la participation de Laurent Gbagbo aux obsèques de sa mère Marguerite Gado, décédée il y a quelques semaines. La participation à ces funérailles de l’ex-chef d’Etat ivoirien incarcéré à la Haye depuis fin novembre 2011, n’a pas été autorisée par la Cour pénale internationale (CPI).
" Il n’y a jamais de sacrifice de trop pour garantir la cohésion dans un pays", estime Watchard Kédjébo. Plusieurs proches de Laurent Gbagbo ont pris la route de l’exil après sa chute en 2011, à l’issue d’une crise post électorale qui a fait au moins 3000 morts.
Parmi eux, certains ont mis fin à leur exil. C’est le cas de six personnalités politiques dont un ancien ministre, Lia Bi Douayoua et un ex-député Williams Atteby qui sont rentrés en Côte d’Ivoire, début novembre dernier.
SB/ls/AP