Gbagbo n’aurait-il pas tiré les leçons du passé ? Ou alors se serait-il laisser berner par ses suiveurs d’hier. En écrivant dans un courrier lors de son exil à Yamoussoukro : « j’ai été trompé », le Président Blaise Compaoré venait là de tirer les leçons de sa chute. L’ex-chef de l’Etat ivoirien devrait pouvoir faire autant. En 2010, les mêmes personnes qui lui avaient fait croire qu’il pouvait lutter pour se maintenir au pouvoir bien qu’ayant perdu les élections présidentielles, se retrouvent encore aujourd’hui à lui faire croire qu’il a la possibilité d’être candidat et briguer la présidence de son parti. Et pourtant, tous savent bien que le prisonnier de La Haye n’est plus éligible à cause de sa situation carcérale .Les charges retenues contre lui ayant été confirmées. Ces soi-disant pro-Gbagbo sont en train de le pousser à commettre des erreurs juridiques graves qui risqueraient d’aggraver sa peine. Car certains actes pourraient être retenus contre lui lors de son procès prévu en juillet 2015.
L’avertissement du gouvernement
La sortie du porte-parole du gouvernement à l’occasion de la conférence de presse à l’issue du conseil des ministres du mercredi 19 novembre dernier ne serait pas fortuite. « J’espère que le Fpi va respecter les lois », avait-il lancé en substance. Même si certains confrères qualifient cette sortie de maladroite, le patron de la poste et des Tic sait pertinemment de quoi il parle. C’est à n’en point douter un avertissement lancé à l’endroit des dirigeants du Fpi qui soutiennent à cor et à cri la candidature d’un prisonnier alors que les lois ivoiriennes sont formelles sur la question. De quel droit ce prisonnier disposerait-il pour se prévaloir d’une candidature à un poste électif , fut-il politique ?Sans doute que les pro-Gbagbo en ont la réponse.
Gisèle Tienfô
L’avertissement du gouvernement
La sortie du porte-parole du gouvernement à l’occasion de la conférence de presse à l’issue du conseil des ministres du mercredi 19 novembre dernier ne serait pas fortuite. « J’espère que le Fpi va respecter les lois », avait-il lancé en substance. Même si certains confrères qualifient cette sortie de maladroite, le patron de la poste et des Tic sait pertinemment de quoi il parle. C’est à n’en point douter un avertissement lancé à l’endroit des dirigeants du Fpi qui soutiennent à cor et à cri la candidature d’un prisonnier alors que les lois ivoiriennes sont formelles sur la question. De quel droit ce prisonnier disposerait-il pour se prévaloir d’une candidature à un poste électif , fut-il politique ?Sans doute que les pro-Gbagbo en ont la réponse.
Gisèle Tienfô