La Cour Suprême a effectué, lundi 24 novembre, sa rentrée judiciaire 2014-2015 au cours d’une audience solennelle à laquelle a assisté le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. L’évènement qui a eu lieu à l’hôtel communal de Cocody a servi également de cadre à l’installation du nouveau procureur général près la Cour Suprême, Mme Agathe Suzanne Epouse Ng’uessan Zékré, du président de la Chambre des Comptes, M. Kanvaly Diomandé, ainsi que de nouveaux conseillers et d’avocats généraux.
Placée sous le thème : « la contribution de la Cour suprême à l’émergence de la Côte d’Ivoire : rôle spécifique de la Chambres des Comptes », cette rentrée judicaire revêt pour le président de l’institution, Mamadou Koné, une importance capitale en tant qu’elle permet de faire le bilan d’une année écoulée et de définir les priorités de l’année qui commence.
A ce sujet, soulignant le caractère « électoral», de l’année nouvelle « avec son lot d’angoisses et de suspicion à l’égard du juge, parfois soupçonné de faire le jeu d’un adversaire politique », Mamadou Koné, a indiqué qu’il appartenait aux magistrats de « savoir réagir à bon escient ».
«(…) Retenons qu’en définitive notre meilleure arme, notre meilleure défense, mais aussi notre tendon d’Achille, s’apprécieront toujours à l’aune de la qualité de nos décisions », a-t-il lancé à ses pairs.
S’étendant sur les difficultés que rencontre la Juridiction suprême ivoirienne, l’ancien Garde des Sceaux a mentionné que le manque de locaux faisait travailler certains magistrats chez eux à domicile.
Mais cela n’a pas empêché les 14 magistrats qui composent la Chambre judicaire de statuer sur 2548 affaires en rendant 799 arrêts. Il demeure au compte de cette Chambre, 1749 affaires en instance.
Quant à la Chambre administrative, a révélé le président de la Cour Suprême, elle a été saisie de 304 affaires. Sur ce total, éclaire-t-il, 204 arrêts ont été rendus et 100 requêtes demeurent en instance.
Dans cette matière, le président de la Cour suprême a invité les responsables administratifs à plus de rigueur dans la prise des actes qui engagent l’Etat, et en cas de procès, à accepter de venir les défendre devant la Chambre administrative.
De plus, il a invité l’Administration à se soumettre aux décisions rendues en sa faveur ou contre elle, et non choisir de n’exécuter que celles qui lui conviennent, « comme la Cour Suprême le constate et le déplore de plus en plus ».
« Le respect de la décision de justice est une exigence de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance, condition essentielle de l’accession à l’émergence économique », a insisté le Président de la Cour Suprême.
Il n’a pas manqué de se féliciter de l’entrée en fonction du président de la Chambre des comptes dont il a salué le mérite d’économiste rompu « au langage des chiffres et des finances ».
Pour sa part, le premier avocat près la Cour Suprême a salué l’installation de la Procureure générale, une professionnelle qui comptabilise trente-huit années d’expériences dans la carrière de magistrat.
Relevant son sens de l’écoute de ses semblables et son sens du travail bien fait, le premier avocat général a invité la nouvelle procureure générale à persévérer dans la voie de l’humilité en mettant sa riche expérience au service de la Juridiction suprême.
Intervenant au nom du barreau, le représentant du Bâtonnier a appelé le système judiciaire à œuvrer redonner au pays sa cohésion par la justesse de ces décisions et surtout en luttant contre l’impunité qui pourrait selon ses termes contribuer à la fracture sociale.
Placée sous le thème : « la contribution de la Cour suprême à l’émergence de la Côte d’Ivoire : rôle spécifique de la Chambres des Comptes », cette rentrée judicaire revêt pour le président de l’institution, Mamadou Koné, une importance capitale en tant qu’elle permet de faire le bilan d’une année écoulée et de définir les priorités de l’année qui commence.
A ce sujet, soulignant le caractère « électoral», de l’année nouvelle « avec son lot d’angoisses et de suspicion à l’égard du juge, parfois soupçonné de faire le jeu d’un adversaire politique », Mamadou Koné, a indiqué qu’il appartenait aux magistrats de « savoir réagir à bon escient ».
«(…) Retenons qu’en définitive notre meilleure arme, notre meilleure défense, mais aussi notre tendon d’Achille, s’apprécieront toujours à l’aune de la qualité de nos décisions », a-t-il lancé à ses pairs.
S’étendant sur les difficultés que rencontre la Juridiction suprême ivoirienne, l’ancien Garde des Sceaux a mentionné que le manque de locaux faisait travailler certains magistrats chez eux à domicile.
Mais cela n’a pas empêché les 14 magistrats qui composent la Chambre judicaire de statuer sur 2548 affaires en rendant 799 arrêts. Il demeure au compte de cette Chambre, 1749 affaires en instance.
Quant à la Chambre administrative, a révélé le président de la Cour Suprême, elle a été saisie de 304 affaires. Sur ce total, éclaire-t-il, 204 arrêts ont été rendus et 100 requêtes demeurent en instance.
Dans cette matière, le président de la Cour suprême a invité les responsables administratifs à plus de rigueur dans la prise des actes qui engagent l’Etat, et en cas de procès, à accepter de venir les défendre devant la Chambre administrative.
De plus, il a invité l’Administration à se soumettre aux décisions rendues en sa faveur ou contre elle, et non choisir de n’exécuter que celles qui lui conviennent, « comme la Cour Suprême le constate et le déplore de plus en plus ».
« Le respect de la décision de justice est une exigence de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance, condition essentielle de l’accession à l’émergence économique », a insisté le Président de la Cour Suprême.
Il n’a pas manqué de se féliciter de l’entrée en fonction du président de la Chambre des comptes dont il a salué le mérite d’économiste rompu « au langage des chiffres et des finances ».
Pour sa part, le premier avocat près la Cour Suprême a salué l’installation de la Procureure générale, une professionnelle qui comptabilise trente-huit années d’expériences dans la carrière de magistrat.
Relevant son sens de l’écoute de ses semblables et son sens du travail bien fait, le premier avocat général a invité la nouvelle procureure générale à persévérer dans la voie de l’humilité en mettant sa riche expérience au service de la Juridiction suprême.
Intervenant au nom du barreau, le représentant du Bâtonnier a appelé le système judiciaire à œuvrer redonner au pays sa cohésion par la justesse de ces décisions et surtout en luttant contre l’impunité qui pourrait selon ses termes contribuer à la fracture sociale.