Susciter la rencontre du savoir, du savoir-faire et de la créativité dans le domaine du numérique et des Tic devenu le nouvel alphabet, la nouvelle clef d’accès à l’humain dans tous les aspects de son rapport à la vie, de son évolution. C’est l’un des objectifs que veulent atteindre les organisateurs de la première édition d’Africa web festival qui a ouvert ses portes hier à l’espace Latrille Events aux Deux-Plateaux Cocody. A événement exceptionnel; mobilisation exceptionnelle des autorités. C’est pourquoi, plusieurs membres du gouvernement au nombre desquels Gaoussou Touré des Transports ; Kandia Camara de l’Education nationale et de l’Enseignement technique ; Adama Toungara du Pétrole et de l’Energie et Bruno Nabagné Koné de la Poste et des Tic ont honoré cette cérémonie de leur présence. Pour Bruno Koné, « l’univers du numérique se construit sous nos yeux à une vitesse étourdissante. Le numérique est devenu aujourd’hui un carrefour du donner et du recevoir et la Côte d’Ivoire qui se veut émergente à l’horizon 2020 ne veut se dérober à cela.»
Axant son intervention sur « les profondes modifications et mutations » qu’engendrent les Tic dans la vie des populations, la ministre de la Communication, Affoussiatta Bamba Lamine, a expliqué qu’« A compter de 2015, nos chaines de télévisions devront passer de l’analogie au numérique. Et notre pays, à l’instar des autres nations africaines et de tous les candidats à l’émergence se trouvent à un carrefour de l’Histoire. C’est pourquoi il est important d’exhorter les nombreux talents dont nos pays regorgent à emprunter le virage numérique et accélérer notre marche vers la sortie du sous-développement.» Alfred Dan Moussa, président du Comité d’organisation, se réjouissant de la tenue d’Africa Web festival, lui, ne pouvait tabler que sur « le carrefour, le rendez-vous que constitue ce festival dans le changement de comportements pour intégrer le numérique dans notre quotidien.» Très attendue pour avoir eu la lumineuse idée d’initier cette plate-forme, Mariama Sy Diawara, la fondatrice d’Africa web festival, a expliqué que « le numérique ne doit pas être un effet de mode pour l’Afrique qui doit se l’approprier, surtout que 75% d’Africains qui utilisent les Tic sont employables, il faut transformer les 25% restantes.» Durant trois jours, les entreprises intervenant dans le numérique et les Tic feront découvrir, aux utilisateurs d’Internet, aux écoles et particuliers, leurs offres. Africa web festival, une initiative inédite en Afrique subsaharienne, ferme ses portes mercredi sous le coup de 17 heures.
Jean-Antoine Doudou
Axant son intervention sur « les profondes modifications et mutations » qu’engendrent les Tic dans la vie des populations, la ministre de la Communication, Affoussiatta Bamba Lamine, a expliqué qu’« A compter de 2015, nos chaines de télévisions devront passer de l’analogie au numérique. Et notre pays, à l’instar des autres nations africaines et de tous les candidats à l’émergence se trouvent à un carrefour de l’Histoire. C’est pourquoi il est important d’exhorter les nombreux talents dont nos pays regorgent à emprunter le virage numérique et accélérer notre marche vers la sortie du sous-développement.» Alfred Dan Moussa, président du Comité d’organisation, se réjouissant de la tenue d’Africa Web festival, lui, ne pouvait tabler que sur « le carrefour, le rendez-vous que constitue ce festival dans le changement de comportements pour intégrer le numérique dans notre quotidien.» Très attendue pour avoir eu la lumineuse idée d’initier cette plate-forme, Mariama Sy Diawara, la fondatrice d’Africa web festival, a expliqué que « le numérique ne doit pas être un effet de mode pour l’Afrique qui doit se l’approprier, surtout que 75% d’Africains qui utilisent les Tic sont employables, il faut transformer les 25% restantes.» Durant trois jours, les entreprises intervenant dans le numérique et les Tic feront découvrir, aux utilisateurs d’Internet, aux écoles et particuliers, leurs offres. Africa web festival, une initiative inédite en Afrique subsaharienne, ferme ses portes mercredi sous le coup de 17 heures.
Jean-Antoine Doudou