Odienné - Les violentes émeutes qui secouent la ville d’Odienné (Nord-Ouest, région du Kabadougou), suite au décès d’un jeune au commissariat de la ville, sont parties, selon des sources concordantes, d’un fait divers qui a viré au drame.
Tout commence par une plainte déposée au commissariat, jeudi matin, par Fofana Mory, pompiste de station contre Comara Moustapha, 16 ans, pour "menace de mort, destruction de biens d’autrui, violence et voies de faits" sur sa fille, une élève de 16 ans en classe de 3e au lycée moderne.
La police procède à l’arrestation du Moustapha, qui est soupçonné d’être allé jusqu’au lycée pour menacer la jeune fille, perturbant les cours dans l’établissement.
Interrogé sur les faits, le mis en cause, selon une source proche du commissariat, reconnait avoir détruit les effets scolaires de Mlle Fofana, et l’avoir violenté la veille (mercredi) pour l’empêcher d’aller à l’école.
Placé en garde en vue au commissariat, il meurt quelques heures après son arrestation. Ses camarades accusent la police de l’avoir battu à mort, ce que la police dément.
Quelques heures après, des manifestants envahissent et saccagent le commissariat, la préfecture de police et la brigade de gendarmerie en guise de protestation.
La ville est paralysée par ces manifestations depuis la matinée de vendredi.
Le ministre des Transports, Gaoussou Touré, cadre de la ville, y est attendu le même jour pour calmer les esprits.
ss/tm
Tout commence par une plainte déposée au commissariat, jeudi matin, par Fofana Mory, pompiste de station contre Comara Moustapha, 16 ans, pour "menace de mort, destruction de biens d’autrui, violence et voies de faits" sur sa fille, une élève de 16 ans en classe de 3e au lycée moderne.
La police procède à l’arrestation du Moustapha, qui est soupçonné d’être allé jusqu’au lycée pour menacer la jeune fille, perturbant les cours dans l’établissement.
Interrogé sur les faits, le mis en cause, selon une source proche du commissariat, reconnait avoir détruit les effets scolaires de Mlle Fofana, et l’avoir violenté la veille (mercredi) pour l’empêcher d’aller à l’école.
Placé en garde en vue au commissariat, il meurt quelques heures après son arrestation. Ses camarades accusent la police de l’avoir battu à mort, ce que la police dément.
Quelques heures après, des manifestants envahissent et saccagent le commissariat, la préfecture de police et la brigade de gendarmerie en guise de protestation.
La ville est paralysée par ces manifestations depuis la matinée de vendredi.
Le ministre des Transports, Gaoussou Touré, cadre de la ville, y est attendu le même jour pour calmer les esprits.
ss/tm