Qui veut humilier qui ?
La date de la tenue du 4ème congrès du Front Populaire Ivoirien (Fpi) avance inexorablement. Et jusque là, aucun consensus n’a été trouvé entre les deux candidats retenus par le Comité de contrôle du parti pour apaiser les esprits trop surchauffés des frontistes. Laurent Gbagbo dont les charges retenues contre lui ont été confirmées et qui comparaitra devant les juges de la Cpi en juillet 2015, ne dit rien sur sa candidature, contestée par l’actuel président du parti, Pascal Affi N’guessan, candidat à sa propre succession. Et comme dit l’adage ‘’ Qui ne dit rien consent’’, il est donc clair que ceux qui s’agitent pour confier le parti à l’ex chef de l’Etat ne le font pas pour les beaux yeux du pensionnaire de La Haye. De l’autre côté, les partisans d’Affi NGuesan n’entendent pas baisser les bras. Ils prévoient aller jusqu’au bout pour le retrait de la candidature de Laurent Gbagbo qu’ils jugent irrégulière. Ils ont décidé d’user de toutes les voies légales pour faire barrage à ce qu’ils qualifient d’injuste. La guerre est donc assurément ouverte entre les camarades frontistes. Une guerre qui, si l’on n’y prend garde, risque d’éclater et même conduire à la perte définitive du Fpi. Cela parce que plusieurs options se dégageront après les résultats. Si Gbagbo perd la bataille, n’est-ce pas sa mort politique ? N’en est-il pas de même pour l’actuel président du parti Pascal Affi N’Guessan? Car avec l’esprit des militants bien connus, il sera difficile de pardonner à celui qui osera affronter à une élection interne le ‘‘dieu’’ du Fpi, Laurent Gbagbo. A l’allure où vont les choses, une humiliation de part et d’autre pointe à l’horizon. Et la question qui reste en suspens est de Gbagbo à Affi, qui veut humilier qui ? La suite des événements nous situera.
Jésus Marie Gottah
La date de la tenue du 4ème congrès du Front Populaire Ivoirien (Fpi) avance inexorablement. Et jusque là, aucun consensus n’a été trouvé entre les deux candidats retenus par le Comité de contrôle du parti pour apaiser les esprits trop surchauffés des frontistes. Laurent Gbagbo dont les charges retenues contre lui ont été confirmées et qui comparaitra devant les juges de la Cpi en juillet 2015, ne dit rien sur sa candidature, contestée par l’actuel président du parti, Pascal Affi N’guessan, candidat à sa propre succession. Et comme dit l’adage ‘’ Qui ne dit rien consent’’, il est donc clair que ceux qui s’agitent pour confier le parti à l’ex chef de l’Etat ne le font pas pour les beaux yeux du pensionnaire de La Haye. De l’autre côté, les partisans d’Affi NGuesan n’entendent pas baisser les bras. Ils prévoient aller jusqu’au bout pour le retrait de la candidature de Laurent Gbagbo qu’ils jugent irrégulière. Ils ont décidé d’user de toutes les voies légales pour faire barrage à ce qu’ils qualifient d’injuste. La guerre est donc assurément ouverte entre les camarades frontistes. Une guerre qui, si l’on n’y prend garde, risque d’éclater et même conduire à la perte définitive du Fpi. Cela parce que plusieurs options se dégageront après les résultats. Si Gbagbo perd la bataille, n’est-ce pas sa mort politique ? N’en est-il pas de même pour l’actuel président du parti Pascal Affi N’Guessan? Car avec l’esprit des militants bien connus, il sera difficile de pardonner à celui qui osera affronter à une élection interne le ‘‘dieu’’ du Fpi, Laurent Gbagbo. A l’allure où vont les choses, une humiliation de part et d’autre pointe à l’horizon. Et la question qui reste en suspens est de Gbagbo à Affi, qui veut humilier qui ? La suite des événements nous situera.
Jésus Marie Gottah