Abidjan - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a ouvert lundi, à Abidjan, les travaux de la deuxième édition de la Quinzaine internationale de la science et de la technologie (QIST 2014) en plaidant pour que les matières scientifiques suscitent davantage d’intérêt auprès des élèves du premier et second cycle.
"La Côte d’Ivoire enregistre un déficit de 500 enseignants de mathématiques et selon les résultats du dernier examen du baccalauréat, sur 68.000 admis, la série C n’en comptait que 2.500, soit 3%. C’est une contradiction au moment où nous voulons susciter la vocation scientifique chez les enfants", a déploré le ministre Gnamien Konan lors de la cérémonie.
Il a souhaité que ce pourcentage passe à 30% pour les BAC C, 30% pour les BAC D et 30% pour les autres séries pour doter la Côte d’Ivoire d’une forte communauté de scientifiques parce que "seuls les pays qui maîtrisent la science et ses applications dominent l’économie mondiale et sont à même de contrôler les marchés internationaux".
Pour ce faire, il a plaidé pour une amélioration du traitement salarial des professeurs de mathématique et des matières scientifiques et le retour du coefficient dans ces matières au premier cycle pour inverser la tendance baissière de l’intérêt des élèves pour les matières scientifiques.
"Mais il nous faut là, assumer une responsabilité politique forte si nous voulons atteindre nos ambitions de développement", a-t-il lancé, saluant l’organisation de cette quinzaine de sensibilisation et d’éducation qui doit nous permettre de "développer et d’ancrer la culture scientifique et technologique dans nos pratiques".
Du 1er au 15 décembre, la QIST rassemblera la communauté scientifique ivoirienne, les partenaires de la coopération allemande, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de France, le Conseil international des unions scientifiques (CIUS), les étudiants des universités de Cocody, d’Abobo, de Korhogo, de Daloa et les populations autour du thème "l’avenir de la terre".
A travers des expositions, films documentaires et conférences, les participants échangeront sur l’avenir de l’humanité, la nécessité du respect de l’environnement et de la préservation de la biodiversité tout comme la contribution des chercheurs ivoiriens au développement de la Côte d’Ivoire.
"Le potentiel et les atouts de la Côte d’Ivoire sont favorables à un rôle majeur de la recherche dans son développement", a soutenu le directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Kati Coulibaly Séraphin, selon qui, "la QIST fait partie des meilleures stratégies pour réussir le passage vers une nouvelle dynamique économique basée sur la formation, la transformation et le savoir".
La QIST 2014 consacrée à "l’avenir de la terre", se tient au moment où la Côte d’Ivoire participe, du 1er au 12 décembre, à Lima au Pérou, à la 20ème conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
aaa/kam
"La Côte d’Ivoire enregistre un déficit de 500 enseignants de mathématiques et selon les résultats du dernier examen du baccalauréat, sur 68.000 admis, la série C n’en comptait que 2.500, soit 3%. C’est une contradiction au moment où nous voulons susciter la vocation scientifique chez les enfants", a déploré le ministre Gnamien Konan lors de la cérémonie.
Il a souhaité que ce pourcentage passe à 30% pour les BAC C, 30% pour les BAC D et 30% pour les autres séries pour doter la Côte d’Ivoire d’une forte communauté de scientifiques parce que "seuls les pays qui maîtrisent la science et ses applications dominent l’économie mondiale et sont à même de contrôler les marchés internationaux".
Pour ce faire, il a plaidé pour une amélioration du traitement salarial des professeurs de mathématique et des matières scientifiques et le retour du coefficient dans ces matières au premier cycle pour inverser la tendance baissière de l’intérêt des élèves pour les matières scientifiques.
"Mais il nous faut là, assumer une responsabilité politique forte si nous voulons atteindre nos ambitions de développement", a-t-il lancé, saluant l’organisation de cette quinzaine de sensibilisation et d’éducation qui doit nous permettre de "développer et d’ancrer la culture scientifique et technologique dans nos pratiques".
Du 1er au 15 décembre, la QIST rassemblera la communauté scientifique ivoirienne, les partenaires de la coopération allemande, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de France, le Conseil international des unions scientifiques (CIUS), les étudiants des universités de Cocody, d’Abobo, de Korhogo, de Daloa et les populations autour du thème "l’avenir de la terre".
A travers des expositions, films documentaires et conférences, les participants échangeront sur l’avenir de l’humanité, la nécessité du respect de l’environnement et de la préservation de la biodiversité tout comme la contribution des chercheurs ivoiriens au développement de la Côte d’Ivoire.
"Le potentiel et les atouts de la Côte d’Ivoire sont favorables à un rôle majeur de la recherche dans son développement", a soutenu le directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Kati Coulibaly Séraphin, selon qui, "la QIST fait partie des meilleures stratégies pour réussir le passage vers une nouvelle dynamique économique basée sur la formation, la transformation et le savoir".
La QIST 2014 consacrée à "l’avenir de la terre", se tient au moment où la Côte d’Ivoire participe, du 1er au 12 décembre, à Lima au Pérou, à la 20ème conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
aaa/kam