Dimbokro – L’interdiction de production et de vente de sachets plastiques non biodégradables décidée par le gouvernement fait ses effets à Dimbokro où le manque de ces emballages est fortement ressenti par les usagers alors que la direction régionale (DR) du Commerce dit n’avoir pas intervenu pour l’instant sur le terrain.
"Lorsqu’on va dans une boutique quelconque et dans les pharmacies, on doit avoir son emballage. Sinon, on en ressort avec les objets achetés portés à bout de bras… C’est, certes, une bonne mesure, mais je pense que le gouvernement a un peu mis la charrue avant les bœufs et cela doit être rattrapé, car aujourd’hui, tout le monde se perd en conjecture", estime Kouassi Germain, enseignant du primaire, au sortir d’une pharmacie de la place.
A la gare, les vendeuses de riz cuisiné destiné à certains élèves sans tuteur et aux coxers (chargeurs à la criée de minicars de transport) abondent dans le même sens.
"Aujourd’hui, nous perdons des clients, car ceux qui ne mangent pas sur place, refusent notre nourriture par manque de sachets et partent. Tu vois, ça ne nous arrange pas. Il faut donc que le gouvernement qui a décidé, trouve une solution, surtout pour nous les débrouillards-là, en attendant de trouver comment remplacer ces sachets interdits", plaident-elles en chœur.
Pour certains commerçants, "pourquoi on interdit alors que l’on n’a pas le remplaçant ? "
Dans les environs de la gare, points de vendeuses d’eau et de jus de fruit à la criée, l’on constate que moins de sachets plastiques se répandent au sol ou dans les caniveaux.
Le directeur régional du Commerce salue le respect de la décision gouvernementale au moment où "nos services n’ont pas encore reçu d’ordre de sévir dans ce sens."
"Pour l’instant, nous nous attelons à la vérification des instruments de mesure, sur ordre de la tutelle. Il n’est pas question de répression, pour l’instant, en ce qui concerne les sachets plastiques non biodégradables. Cependant, nous constatons et nous réjouissons de l’observation de la mesure", soutient M. Diaby Moustapha.
L’interdiction de production et de vente de sachets plastiques non biodégradables, même si elle est décriée ici et là, selon le directeur régional, "les gens verront son impact positif dans leur environnement désormais débarrassé de ces sachets qui trainent sur la voie publique, dans les caniveaux qu’ils contribuent à obstruer bien souvent".
Zgrp/kp
"Lorsqu’on va dans une boutique quelconque et dans les pharmacies, on doit avoir son emballage. Sinon, on en ressort avec les objets achetés portés à bout de bras… C’est, certes, une bonne mesure, mais je pense que le gouvernement a un peu mis la charrue avant les bœufs et cela doit être rattrapé, car aujourd’hui, tout le monde se perd en conjecture", estime Kouassi Germain, enseignant du primaire, au sortir d’une pharmacie de la place.
A la gare, les vendeuses de riz cuisiné destiné à certains élèves sans tuteur et aux coxers (chargeurs à la criée de minicars de transport) abondent dans le même sens.
"Aujourd’hui, nous perdons des clients, car ceux qui ne mangent pas sur place, refusent notre nourriture par manque de sachets et partent. Tu vois, ça ne nous arrange pas. Il faut donc que le gouvernement qui a décidé, trouve une solution, surtout pour nous les débrouillards-là, en attendant de trouver comment remplacer ces sachets interdits", plaident-elles en chœur.
Pour certains commerçants, "pourquoi on interdit alors que l’on n’a pas le remplaçant ? "
Dans les environs de la gare, points de vendeuses d’eau et de jus de fruit à la criée, l’on constate que moins de sachets plastiques se répandent au sol ou dans les caniveaux.
Le directeur régional du Commerce salue le respect de la décision gouvernementale au moment où "nos services n’ont pas encore reçu d’ordre de sévir dans ce sens."
"Pour l’instant, nous nous attelons à la vérification des instruments de mesure, sur ordre de la tutelle. Il n’est pas question de répression, pour l’instant, en ce qui concerne les sachets plastiques non biodégradables. Cependant, nous constatons et nous réjouissons de l’observation de la mesure", soutient M. Diaby Moustapha.
L’interdiction de production et de vente de sachets plastiques non biodégradables, même si elle est décriée ici et là, selon le directeur régional, "les gens verront son impact positif dans leur environnement désormais débarrassé de ces sachets qui trainent sur la voie publique, dans les caniveaux qu’ils contribuent à obstruer bien souvent".
Zgrp/kp