Le festival international du film de Marrakech (FIFM) a rendu hommage, vendredi et samedi, au comédien égyptien, Adel Imam et à l’acteur britannique, Jeremy Irons.
Considéré comme l’une des plus grandes stars égyptiennes, Adel Imam se fait connaître du grand public sur les planches dans la pièce de théâtre "L’école des rebelles/cancres". Il commence sa carrière très jeune et côtoie dès lors les plus grands noms de la scène de l’époque comme Ismail Yassin.
Sa filmographie impressionnante de plus d’une centaine de titres, débutée dans les années 1960 et poursuivie jusqu’à aujourd'hui, témoigne de la richesse et de l’éclectisme de son talent. A travers des films où il interprète des victimes de l’injustice et de la pauvreté et où se mêlent humour et tristesse, il dénonce le fanatisme religieux et les extrémistes, comme dans "Le Terroriste" de Nader Galal.
Acteur discret n’hésitant pas à aborder à travers ses rôles des sujets politiques et à défendre les minorités, il tient notamment le rôle principal du film "L’immeuble Yacoubian" de Marwan Hamed.
Jeremy IRONS, comédien et acteur, avec une carrière cinématographique qui s’étend sur plus de 30 ans, est l’un des visages les plus appréciés des cinéphiles du monde entier.
Parallèlement à une riche carrière sur les planches, il alterne les films à gros budget et les films d’auteur, imposant rapidement ses compositions de personnages souvent froids et inquiétants, et enchaînant les rôles sous la direction des plus grands réalisateurs.
Prêtre jésuite dans ""Mission de Roland Joffé’’, médecin sombrant dans "la folie des Faux semblants" de David Cronenberg, époux accusé du meurtre de sa femme dans "Le mystère von Bülow" de Barbet Schroeder (qui lui vaut l’Oscar du meilleur acteur en 1990), l’écrivain Kafka dans le film biographique de Steven Soderbergh, homme politique succombant à la passion dans "Fatale" de Louis Malle, écrivain au seuil de la mort dans "Beauté volée" de Bernardo Bertolucci, ou encore prince de Galilée dans "Kingdom of heaven" de Ridley Scott (…), on le verra prochainement à l’affiche de "Night train to Lisbon" du Danois Bille August et de "High-rise" du Britannique Ben Wheatley.
Chacune de ces icônes de la cinématographie internationale a reçu, à l’occasion, un trophée sous des applaudissements nourris qui traduisent la reconnaissance du public à leurs talents.
D’autres hommages à des acteurs émérites sont encore au menu du festival international du film de Marrakech, dont l’apothéose est prévue, le 13 décembre.
Des hommages ont été rendus, à l’édition 2013 du FIFM, à Juliette Binoche, Mohamed Khouyi, Hirokazu Kore-eda, Sharon Stone et Fernando Solanas.
(AIP)
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Considéré comme l’une des plus grandes stars égyptiennes, Adel Imam se fait connaître du grand public sur les planches dans la pièce de théâtre "L’école des rebelles/cancres". Il commence sa carrière très jeune et côtoie dès lors les plus grands noms de la scène de l’époque comme Ismail Yassin.
Sa filmographie impressionnante de plus d’une centaine de titres, débutée dans les années 1960 et poursuivie jusqu’à aujourd'hui, témoigne de la richesse et de l’éclectisme de son talent. A travers des films où il interprète des victimes de l’injustice et de la pauvreté et où se mêlent humour et tristesse, il dénonce le fanatisme religieux et les extrémistes, comme dans "Le Terroriste" de Nader Galal.
Acteur discret n’hésitant pas à aborder à travers ses rôles des sujets politiques et à défendre les minorités, il tient notamment le rôle principal du film "L’immeuble Yacoubian" de Marwan Hamed.
Jeremy IRONS, comédien et acteur, avec une carrière cinématographique qui s’étend sur plus de 30 ans, est l’un des visages les plus appréciés des cinéphiles du monde entier.
Parallèlement à une riche carrière sur les planches, il alterne les films à gros budget et les films d’auteur, imposant rapidement ses compositions de personnages souvent froids et inquiétants, et enchaînant les rôles sous la direction des plus grands réalisateurs.
Prêtre jésuite dans ""Mission de Roland Joffé’’, médecin sombrant dans "la folie des Faux semblants" de David Cronenberg, époux accusé du meurtre de sa femme dans "Le mystère von Bülow" de Barbet Schroeder (qui lui vaut l’Oscar du meilleur acteur en 1990), l’écrivain Kafka dans le film biographique de Steven Soderbergh, homme politique succombant à la passion dans "Fatale" de Louis Malle, écrivain au seuil de la mort dans "Beauté volée" de Bernardo Bertolucci, ou encore prince de Galilée dans "Kingdom of heaven" de Ridley Scott (…), on le verra prochainement à l’affiche de "Night train to Lisbon" du Danois Bille August et de "High-rise" du Britannique Ben Wheatley.
Chacune de ces icônes de la cinématographie internationale a reçu, à l’occasion, un trophée sous des applaudissements nourris qui traduisent la reconnaissance du public à leurs talents.
D’autres hommages à des acteurs émérites sont encore au menu du festival international du film de Marrakech, dont l’apothéose est prévue, le 13 décembre.
Des hommages ont été rendus, à l’édition 2013 du FIFM, à Juliette Binoche, Mohamed Khouyi, Hirokazu Kore-eda, Sharon Stone et Fernando Solanas.
(AIP)
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