Le samedi 29 novembre 2012, toute la Côte d’Ivoire a vu et lu la lettre signée de la main du Président Laurent Gbagbo, confirmant sa candidature à la présidence du Fpi, pour le prochain Congrès du parti. Certifiée par un avocat, la signature du Président Laurent Gbagbo enlève désormais tout doute qui pourrait éventuellement subsister à propos de sa candidature. Dès cet instant, toute polémique devrait s’estomper afin que le peuple du Fpi, dans son ensemble, ait le regard orienté vers le jour tant attendu, pour le plébiscite du Président Laurent Gbagbo au 4ème congrès du Fpi.
En effet, devant la douleur indescriptible qui est la mienne lorsque je réalise que le Président Laurent Gbagbo se trouve dans une prison, loin de son pays, le seul souci qui m’anime, c’est l’union et la cohésion au sein de sa famille politique. C’est uni et soudé que le Fpi peut être fort et travailler à la libération du Président Laurent Gbagbo. C’est à l’union, à la paix et à la réconciliation, que l’illustre auteur de la mémorable lettre du 29 novembre 2014 a appelé lorsqu’il écrit : « il faut jouer collectif ».
Cette lettre du Président Laurent Gbagbo sonne donc comme un sacrifice suprême, un don de sa personne, pour que l’unité et la concorde reviennent au sein de notre famille politique. Chacun doit en comprendre le sens et se ressaisir, et le Président Affi en premier. Car, au-delà du Fpi, c’est pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique toute entière que le Président Laurent Gbagbo fait ce pari, alors même qu’il est pris en otage à La Haye.
Malgré cela, les risques de division avant le Congrès persistent, et c’est la raison pour laquelle le Président Affi a sollicité un report de cet évènement, auquel j’ai moi-même souscrit, pour s’accorder avec l’ensemble des militants et des responsables du Parti. Or dans le même temps le Président Affi assigne le Comité de Contrôle du Fpi en justice. Un jour avant (4 décembre 2014), ce sont « 72 fédéraux » qui pondent une déclaration de contestation de la candidature du Président Gbagbo.
Pour ma part, je considère l’attitude qui consiste à contester la signature du Président Laurent Gbagbo devant la justice ivoirienne comme une ligne rouge à ne pas franchir. On ne peut pas négocier un report du Congrès, et continuer à entretenir dans le même temps des oppositions à l’intérieur du parti, et pire, à traduire le Comité de Contrôle en justice du fait de la signature du Président Laurent Gbagbo. Il m’est personnellement inacceptable de voir un des miens, qui plus est le Président de la formation politique dont je me réclame, contester la signature de Laurent Gbagbo devant les juridictions ivoiriennes, lui qui continue de souffrir à La Haye.
C’est pourquoi, pendant qu’il encore temps, humblement et amicalement, j’exhorte le Président Pascal Affi N’Guessan à opter, sans hésitation, pour le retrait de sa candidature, et je l’invite à s’engager aux côtés de celui-là même qui n’a jamais douté de ses immenses qualités de serviteur loyal.
Le Président Laurent Gbagbo a désigné notre camarade, Dr Assoa Adou pour conduire sa campagne. C’est un choix judicieux car, le nommé est homme courtois et une personnalité modérée dont j’ai personnellement expérimenté les qualités de meneur de troupe, tout au long de nos années communes d’exil ; il saura concilier nos différents points de vue. Je lui adresse toutes mes félicitations et mon soutien. Tous, en rang serré, rangeons-nous derrière le Président Laurent Gbagbo qui n’a plus que nous sa famille politique, pour l’aider à supporter les terribles épreuves qu’il n’aurait jamais dû subir. Faisons du prochain Congrès du Fpi, une véritable apothéose.
Bertin Kadet
Ex-ministre et cadre
du Fpi en exil
En effet, devant la douleur indescriptible qui est la mienne lorsque je réalise que le Président Laurent Gbagbo se trouve dans une prison, loin de son pays, le seul souci qui m’anime, c’est l’union et la cohésion au sein de sa famille politique. C’est uni et soudé que le Fpi peut être fort et travailler à la libération du Président Laurent Gbagbo. C’est à l’union, à la paix et à la réconciliation, que l’illustre auteur de la mémorable lettre du 29 novembre 2014 a appelé lorsqu’il écrit : « il faut jouer collectif ».
Cette lettre du Président Laurent Gbagbo sonne donc comme un sacrifice suprême, un don de sa personne, pour que l’unité et la concorde reviennent au sein de notre famille politique. Chacun doit en comprendre le sens et se ressaisir, et le Président Affi en premier. Car, au-delà du Fpi, c’est pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique toute entière que le Président Laurent Gbagbo fait ce pari, alors même qu’il est pris en otage à La Haye.
Malgré cela, les risques de division avant le Congrès persistent, et c’est la raison pour laquelle le Président Affi a sollicité un report de cet évènement, auquel j’ai moi-même souscrit, pour s’accorder avec l’ensemble des militants et des responsables du Parti. Or dans le même temps le Président Affi assigne le Comité de Contrôle du Fpi en justice. Un jour avant (4 décembre 2014), ce sont « 72 fédéraux » qui pondent une déclaration de contestation de la candidature du Président Gbagbo.
Pour ma part, je considère l’attitude qui consiste à contester la signature du Président Laurent Gbagbo devant la justice ivoirienne comme une ligne rouge à ne pas franchir. On ne peut pas négocier un report du Congrès, et continuer à entretenir dans le même temps des oppositions à l’intérieur du parti, et pire, à traduire le Comité de Contrôle en justice du fait de la signature du Président Laurent Gbagbo. Il m’est personnellement inacceptable de voir un des miens, qui plus est le Président de la formation politique dont je me réclame, contester la signature de Laurent Gbagbo devant les juridictions ivoiriennes, lui qui continue de souffrir à La Haye.
C’est pourquoi, pendant qu’il encore temps, humblement et amicalement, j’exhorte le Président Pascal Affi N’Guessan à opter, sans hésitation, pour le retrait de sa candidature, et je l’invite à s’engager aux côtés de celui-là même qui n’a jamais douté de ses immenses qualités de serviteur loyal.
Le Président Laurent Gbagbo a désigné notre camarade, Dr Assoa Adou pour conduire sa campagne. C’est un choix judicieux car, le nommé est homme courtois et une personnalité modérée dont j’ai personnellement expérimenté les qualités de meneur de troupe, tout au long de nos années communes d’exil ; il saura concilier nos différents points de vue. Je lui adresse toutes mes félicitations et mon soutien. Tous, en rang serré, rangeons-nous derrière le Président Laurent Gbagbo qui n’a plus que nous sa famille politique, pour l’aider à supporter les terribles épreuves qu’il n’aurait jamais dû subir. Faisons du prochain Congrès du Fpi, une véritable apothéose.
Bertin Kadet
Ex-ministre et cadre
du Fpi en exil