Les acteurs de la société civile ivoirienne ont obtenu des bailleurs de fonds le financement de la « Electoral Situation Room » (Esr) ou La E. Observation pour des élections crédibles et apaisées en 2015 en Côte d’Ivoire. Cette méthode qui a déjà fait ses preuves au Sénégal rompt avec l’observation électorale classique et son cortège de constestations.
Le Sénégal a expérimenté l’e.observation électorale avec succès. Et la société civile ivoirienne, conduite par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep-Ci), a décidé de l’expérimenter en Côte d’Ivoire pour des élections crédibles et apaisées en 2015. A travers le projet « Baromètre des élections crédibles et apaisées en Côte d’Ivoire en 2015». Il consiste à l’observation des différentes étapes du processus depuis l’établissement des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats. C’est aussi une plate-forme qui mènera des activités de monitoring des medias sur les violences en période électorale, de monitoring des discours haineux et dangereux des acteurs politiques ainsi que l’observation des élections. Cela dans un temps réel et dans une démarche proactive pour la tenue d’élections mieux organisées, moins contestées et qui favorisent la synergie entre les acteurs clés du processus. Ce projet a trois composantes qui se déclinent en la mise en place d’une Electoral Situation Room (Esr) ou la E .Observation (Esr). La « Situation Room » est une plateforme de partage d'informations entre des groupes de la société civile travaillant sur les élections pour renforcer la collaboration, le plaidoyer et rendre possible une réponse rapide aux dysfonctionnements constatés dans la gestion du processus électoral. Elle sera située dans un hôtel bien sécurisé.
L’Esr est composée de trois structures. Une chambre technique (30 opérateurs), une chambre intermédiaire (4 analystes + 8 responsables de la société civile), une chambre politique composée de 5 personnalités reconnues pour leur intégrité morale. « Il s’agit de personnalités charismatiques avec un carnet d’adresses fourni dont la probité est reconnue par tous. Au moindre dysfonctionnement, elles donneront l’alerte pour une réponse rapide », a expliqué le coordonnateur par intérim du Wanep CI. Cette structure permettra une meilleure compréhension du processus électoral par les citoyens et une participation accrue au processus (mobilisation pour campagne apaisée, comités de veille, taux de participation, Site web, SMS, etc.). La mise en place et le fonctionnement effectif du mécanisme d’alerte précoce avec le monitoring des medias et un reporting des violences en temps réel (interpellations des autorités et institutions, appel au respect des textes, plaidoyer, médiations, etc.). Lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal entre Abdoulaye Wade et Macky Sall, les personnalités membres de cette structure, selon les observateurs, ont été les garants des élections crédibles et apaisées.
La seconde composante du projet est le monitoring des médias en période électorale et le déploiement des 1.500 observateurs le jour des scrutins. A cet effet, il y aura une session de formation de 12 moniteurs en techniques de surveillance des médias en période électorale pour la production et la diffusion des rapports de monitoring.
Gage de crédibilité et de transparence
La dernière composante est l’observation le jour du scrutin de l’élection du président de la République. Pour cela, il y aura au préalable l’identification et la sélection des observateurs électoraux et la formation des formateurs des observateurs électoraux aux principes de l’observation et aux outils de collecte avec les Tic. « La mise en place effective de l’Esr pendant les élections présidentielles de 2015 est le gage d’une crédibilité et d’une transparence accrues du processus électoral par rapport à 2010. Avec pour avantage la disponibilité en temps réel d’information sur le processus électoral et les évènements majeurs du processus (compilation des brefs réguliers, site web, conférences de presse, etc.). Le rapport de l’Esr sur les élections en Côte d’Ivoire avec des recommandations suscitent (sont utilisés) effectivement des réformes électorales clés », relève Fofana Mamadou, coordonnateur national par intérim du Wanep-Ci. A l’en croire, ce projet est plus que vital pour la Côte d’Ivoire au regard du passé électoral triste avec la crise postélectorale de 2010-2011 et de l’environnement social délétère et un contexte politique tendu. « Les élections de 2015 constituent un grand défi pour le renforcement de la démocratie et de la paix en Côte d’Ivoire.
Et ce projet de la société civile a pour objectif entre autres, de contribuer au renforcement du processus électoral pour des élections crédibles et apaisées en Côte d’Ivoire », termine-t-il.
Abou Traoré
Le Sénégal a expérimenté l’e.observation électorale avec succès. Et la société civile ivoirienne, conduite par le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep-Ci), a décidé de l’expérimenter en Côte d’Ivoire pour des élections crédibles et apaisées en 2015. A travers le projet « Baromètre des élections crédibles et apaisées en Côte d’Ivoire en 2015». Il consiste à l’observation des différentes étapes du processus depuis l’établissement des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats. C’est aussi une plate-forme qui mènera des activités de monitoring des medias sur les violences en période électorale, de monitoring des discours haineux et dangereux des acteurs politiques ainsi que l’observation des élections. Cela dans un temps réel et dans une démarche proactive pour la tenue d’élections mieux organisées, moins contestées et qui favorisent la synergie entre les acteurs clés du processus. Ce projet a trois composantes qui se déclinent en la mise en place d’une Electoral Situation Room (Esr) ou la E .Observation (Esr). La « Situation Room » est une plateforme de partage d'informations entre des groupes de la société civile travaillant sur les élections pour renforcer la collaboration, le plaidoyer et rendre possible une réponse rapide aux dysfonctionnements constatés dans la gestion du processus électoral. Elle sera située dans un hôtel bien sécurisé.
L’Esr est composée de trois structures. Une chambre technique (30 opérateurs), une chambre intermédiaire (4 analystes + 8 responsables de la société civile), une chambre politique composée de 5 personnalités reconnues pour leur intégrité morale. « Il s’agit de personnalités charismatiques avec un carnet d’adresses fourni dont la probité est reconnue par tous. Au moindre dysfonctionnement, elles donneront l’alerte pour une réponse rapide », a expliqué le coordonnateur par intérim du Wanep CI. Cette structure permettra une meilleure compréhension du processus électoral par les citoyens et une participation accrue au processus (mobilisation pour campagne apaisée, comités de veille, taux de participation, Site web, SMS, etc.). La mise en place et le fonctionnement effectif du mécanisme d’alerte précoce avec le monitoring des medias et un reporting des violences en temps réel (interpellations des autorités et institutions, appel au respect des textes, plaidoyer, médiations, etc.). Lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal entre Abdoulaye Wade et Macky Sall, les personnalités membres de cette structure, selon les observateurs, ont été les garants des élections crédibles et apaisées.
La seconde composante du projet est le monitoring des médias en période électorale et le déploiement des 1.500 observateurs le jour des scrutins. A cet effet, il y aura une session de formation de 12 moniteurs en techniques de surveillance des médias en période électorale pour la production et la diffusion des rapports de monitoring.
Gage de crédibilité et de transparence
La dernière composante est l’observation le jour du scrutin de l’élection du président de la République. Pour cela, il y aura au préalable l’identification et la sélection des observateurs électoraux et la formation des formateurs des observateurs électoraux aux principes de l’observation et aux outils de collecte avec les Tic. « La mise en place effective de l’Esr pendant les élections présidentielles de 2015 est le gage d’une crédibilité et d’une transparence accrues du processus électoral par rapport à 2010. Avec pour avantage la disponibilité en temps réel d’information sur le processus électoral et les évènements majeurs du processus (compilation des brefs réguliers, site web, conférences de presse, etc.). Le rapport de l’Esr sur les élections en Côte d’Ivoire avec des recommandations suscitent (sont utilisés) effectivement des réformes électorales clés », relève Fofana Mamadou, coordonnateur national par intérim du Wanep-Ci. A l’en croire, ce projet est plus que vital pour la Côte d’Ivoire au regard du passé électoral triste avec la crise postélectorale de 2010-2011 et de l’environnement social délétère et un contexte politique tendu. « Les élections de 2015 constituent un grand défi pour le renforcement de la démocratie et de la paix en Côte d’Ivoire.
Et ce projet de la société civile a pour objectif entre autres, de contribuer au renforcement du processus électoral pour des élections crédibles et apaisées en Côte d’Ivoire », termine-t-il.
Abou Traoré