Abidjan – Candidat à sa propre succession à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, affirme qu'il maintient sa candidature et promet d’aller "jusqu'au bout", estimant qu’il n’y a pas "d’autre alternative" à sa personne pour "sauver" le parti.
Affi N’Guessan a fait cette déclaration mardi lors d’une conférence de presse au siège du FPI, à Abidjan, en prélude au 4èmecongrès ordinaire de son parti sensé s’ouvrir jeudi.
Il a souhaité que le congrès soit reporté à une date ultérieure pour que ses assises se tiennent après le retour du calme au sein de ce parti secoué par une profonde crise liée à la candidature controversée du fondateur, Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale.
"Je tiens et je ne lâcherai pas. J’irai jusqu’au bout", a-t-il répété, à cinq reprises, pour, a-t-il argumenté, "défendre les valeurs de démocratie, faire triompher l’intelligence sur l’émotion, réussir la modernisation du parti en le sortant de l’adolescence".
"Nous allons gagner ce combat parce qu’il n’y a pas d’alternative à part moi pour libérer Gbagbo Laurent et protéger les intérêts du FPI", a-t-il insisté en présence de l’état major de sa direction de campagne dirigée par Marcel Gossio.
Il a dénoncé la violation des dispositions statutaires du parti par le comité de contrôle, l’usage de faux, une expertise graphologique ayant prouvé que la signature de Gbagbo Laurent au bas de sa demande est "une imitation mal maitrisée".
"Gbagbo Laurent n’a pas fait acte de candidature et n’a pas formellement accepté l’initiative de sa candidature" défendue par son fils Michel Gbagbo et Assoa Adou, a-t-il révélé.
Pour lui les soutiens à l’appel dit "de Mama" pour la candidature de Gbagbo Laurent à la tête du parti sont "une instrumentalisation" de son nom de la part des tendances "rétrogrades, patrimonialistes, messianiques, opportunistes", contre sa politique de paix, de réconciliation, de décrispation par le dialogue, de progrès et d’avenir.
Il dit avoir intenté trois actions en justice, pour l’annulation de la candidature de Gbagbo, validée par le comité de contrôle, le report de la date du congrès et pour faux et usage de faux contre x.
Affi N’Guessan a succédé à Gbagbo Laurent à la tête du FPI en 2001, après l’accession, en 2000, de Gbagbo Laurent à la présidence de la République.
aaa/tm
Affi N’Guessan a fait cette déclaration mardi lors d’une conférence de presse au siège du FPI, à Abidjan, en prélude au 4èmecongrès ordinaire de son parti sensé s’ouvrir jeudi.
Il a souhaité que le congrès soit reporté à une date ultérieure pour que ses assises se tiennent après le retour du calme au sein de ce parti secoué par une profonde crise liée à la candidature controversée du fondateur, Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale.
"Je tiens et je ne lâcherai pas. J’irai jusqu’au bout", a-t-il répété, à cinq reprises, pour, a-t-il argumenté, "défendre les valeurs de démocratie, faire triompher l’intelligence sur l’émotion, réussir la modernisation du parti en le sortant de l’adolescence".
"Nous allons gagner ce combat parce qu’il n’y a pas d’alternative à part moi pour libérer Gbagbo Laurent et protéger les intérêts du FPI", a-t-il insisté en présence de l’état major de sa direction de campagne dirigée par Marcel Gossio.
Il a dénoncé la violation des dispositions statutaires du parti par le comité de contrôle, l’usage de faux, une expertise graphologique ayant prouvé que la signature de Gbagbo Laurent au bas de sa demande est "une imitation mal maitrisée".
"Gbagbo Laurent n’a pas fait acte de candidature et n’a pas formellement accepté l’initiative de sa candidature" défendue par son fils Michel Gbagbo et Assoa Adou, a-t-il révélé.
Pour lui les soutiens à l’appel dit "de Mama" pour la candidature de Gbagbo Laurent à la tête du parti sont "une instrumentalisation" de son nom de la part des tendances "rétrogrades, patrimonialistes, messianiques, opportunistes", contre sa politique de paix, de réconciliation, de décrispation par le dialogue, de progrès et d’avenir.
Il dit avoir intenté trois actions en justice, pour l’annulation de la candidature de Gbagbo, validée par le comité de contrôle, le report de la date du congrès et pour faux et usage de faux contre x.
Affi N’Guessan a succédé à Gbagbo Laurent à la tête du FPI en 2001, après l’accession, en 2000, de Gbagbo Laurent à la présidence de la République.
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