Abidjan - Le congrès du Front populaire ivoirien (FPI), prévu cette semaine, a été reporté pour éviter une "déchirure" au sein du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a annoncé mardi Pascal Affi N’Guessan, le chef de cette formation.
Prévu de jeudi à dimanche, le congrès du principal parti de l’opposition ivoirienne "sera reporté le temps de l’apaisement" afin qu’il ne devienne pas "un congrès de la déchirure et de la confrontation", a déclaré M. N’Guessan lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Deux camps s’opposent frontalement au FPI. Un premier camp soutient la candidature de Laurent Gbagbo à la tête du parti dont il est le fondateur, bien que l’ex-chef de l’Etat soit emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la Cour pénale internationale (CPI) le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l’humanité".
L’autre camp soutient la candidature du président du FPI Pascal Affi N’Guessan, qui aspire à participer à la présidentielle d’octobre 2015 sous la bannière du parti.
"Il y a d’un côté le camp des récriminations, c’est le camp des Gbagbo (sinon) rien", et de l’autre "le camp de la décrispation et de la normalisation", ouvert à "la négociation et (au) dialogue politique", a estimé M. N’Guessan.
Ce dernier, qui fut Premier ministre de Laurent Gbagbo de 2000 à 2002, a saisi la justice ivoirienne pour invalider la candidature de son mentor, qualifiant de "faux" les documents qui la soutiennent, notamment une attestation écrite de ce dernier.
"Je tiens et je ne lâcherai pas. J’irai jusqu’au bout", a tonné M. N’Guessan.
"Laurent Gbagbo a signé ce document devant notaire au centre pénitentiaire.
Je ne vois pas un notaire hollandais mettre sa réputation en jeu pour un prisonnier", a affirmé Me Habiba Touré, l’un des avocats de l’ex-président devant la CPI.
La présidentielle de 2015 est un rendez-vous crucial pour la Côte d’Ivoire, après une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011 aux quelque 3.000 morts.
Trois candidats sont pour l’instant déclarés : le président Alassane Ouattara, un député de la majorité, Bertin Kouadio Konan, et l’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition).
eak/jf/tmo
Prévu de jeudi à dimanche, le congrès du principal parti de l’opposition ivoirienne "sera reporté le temps de l’apaisement" afin qu’il ne devienne pas "un congrès de la déchirure et de la confrontation", a déclaré M. N’Guessan lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Deux camps s’opposent frontalement au FPI. Un premier camp soutient la candidature de Laurent Gbagbo à la tête du parti dont il est le fondateur, bien que l’ex-chef de l’Etat soit emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la Cour pénale internationale (CPI) le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l’humanité".
L’autre camp soutient la candidature du président du FPI Pascal Affi N’Guessan, qui aspire à participer à la présidentielle d’octobre 2015 sous la bannière du parti.
"Il y a d’un côté le camp des récriminations, c’est le camp des Gbagbo (sinon) rien", et de l’autre "le camp de la décrispation et de la normalisation", ouvert à "la négociation et (au) dialogue politique", a estimé M. N’Guessan.
Ce dernier, qui fut Premier ministre de Laurent Gbagbo de 2000 à 2002, a saisi la justice ivoirienne pour invalider la candidature de son mentor, qualifiant de "faux" les documents qui la soutiennent, notamment une attestation écrite de ce dernier.
"Je tiens et je ne lâcherai pas. J’irai jusqu’au bout", a tonné M. N’Guessan.
"Laurent Gbagbo a signé ce document devant notaire au centre pénitentiaire.
Je ne vois pas un notaire hollandais mettre sa réputation en jeu pour un prisonnier", a affirmé Me Habiba Touré, l’un des avocats de l’ex-président devant la CPI.
La présidentielle de 2015 est un rendez-vous crucial pour la Côte d’Ivoire, après une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011 aux quelque 3.000 morts.
Trois candidats sont pour l’instant déclarés : le président Alassane Ouattara, un député de la majorité, Bertin Kouadio Konan, et l’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition).
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