Gagnoa, 09 nov (AIP) – Marcel Golou Gogoua, 41 ans, planteur à Sakodougou, poursuivi pour avoir jeté un discrédit sur une décision de justice, a été relaxé mardi par le tribunal de Gagnoa, pour délit non constitué, déboutant de fait le petit frère de son géniteur, Jocelyn Séri Boli, le plaignant.
De son vivant, Jean Séri Zahui était, un moment, en désaccord avec son seul fils dont la mère a avoué seulement des années plus tard qu’il était le vrai géniteur et qu’il a accepté, en lui confiant la gestion de ses plantations et de sa terre. Le fils, selon la déposition du père, gérait dans ses seuls intérêts, les plantations et la forêt à lui confiées.
Une décision de justice somme alors Golou Gogoua, le fils de Jean Séri Zahui, et ses manœuvres de déguerpir des plantations et forêts du plaignant d’alors, encore en vie. Puis, décède le géniteur, en mars 2014.
Aussitôt, le petit frère, Jocelyn Séri Zahui qui trouve en la mort de son frère aîné une aubaine pour s’accaparer ses biens, plantations et forêts, réveille l’affaire ayant opposé le père et le fils en portant à nouveau plainte contre Golou Gogoua, pour non respect de décision de justice.
"Madame le juge, je suis le seul fils de mon père. A ce titre, je pense que n’étant plus, je suis le seul ayant-droit de ses plantations et forêts", explique le prévenu à la barre. Mais l’oncle n’entend pas cela de ses oreilles, répliquant: "Madame la présidente, s’il prétend être le fils de mon frère qu’il vous présente sa carte nationale d’identité (CNI)."
La présidente du tribunal décide alors de lui lire la déposition de Jean Séri Zahui qui, au moment où il était opposé à Golou Gogoua, du fait de sa mauvaise gestion des plantations et de la forêt qu’il lui a confiées, reconnaissait pourtant que celui-ci était bel et bien son fils, déboutant sans coup férir le plaignant.
(AIP)
ja/cmas
De son vivant, Jean Séri Zahui était, un moment, en désaccord avec son seul fils dont la mère a avoué seulement des années plus tard qu’il était le vrai géniteur et qu’il a accepté, en lui confiant la gestion de ses plantations et de sa terre. Le fils, selon la déposition du père, gérait dans ses seuls intérêts, les plantations et la forêt à lui confiées.
Une décision de justice somme alors Golou Gogoua, le fils de Jean Séri Zahui, et ses manœuvres de déguerpir des plantations et forêts du plaignant d’alors, encore en vie. Puis, décède le géniteur, en mars 2014.
Aussitôt, le petit frère, Jocelyn Séri Zahui qui trouve en la mort de son frère aîné une aubaine pour s’accaparer ses biens, plantations et forêts, réveille l’affaire ayant opposé le père et le fils en portant à nouveau plainte contre Golou Gogoua, pour non respect de décision de justice.
"Madame le juge, je suis le seul fils de mon père. A ce titre, je pense que n’étant plus, je suis le seul ayant-droit de ses plantations et forêts", explique le prévenu à la barre. Mais l’oncle n’entend pas cela de ses oreilles, répliquant: "Madame la présidente, s’il prétend être le fils de mon frère qu’il vous présente sa carte nationale d’identité (CNI)."
La présidente du tribunal décide alors de lui lire la déposition de Jean Séri Zahui qui, au moment où il était opposé à Golou Gogoua, du fait de sa mauvaise gestion des plantations et de la forêt qu’il lui a confiées, reconnaissait pourtant que celui-ci était bel et bien son fils, déboutant sans coup férir le plaignant.
(AIP)
ja/cmas