Gagnoa – Mariko Seydou, 36 ans, commerçant, a été condamné mardi à trois mois de prison ferme et à 30.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour détournement de fonds évalués à 1,8 million FCFA, fait délictueux commis au préjudice de Coulibaly Drissa.
Mariko Seydou a en outre été condamné à payer la somme de 1,8 million FCFA à titre de dommages et intérêts au plaignant dont le tribunal a reçu la constitution de partie civile, la disant fondée.
‘‘Je reconnais les faits Madame le juge. Mais l’argent que Coulibaly Drissa m’a remis pour acheter du maïs, c’est gâté’’, a expliqué à la barre, le prévenu.
Le 15 novembre, le prévenu se voit remettre la somme de 1.800.000 FCFA par Coulibaly Drissa qui lui demande de lui acheter du maïs. Mais Coulibaly attend en vain le produit commandé et porte plainte contre Mariko.
"Madame le juge, une première personne m’avait déjà remis de l’argent pour lui acheter du maïs. Restant lui devoir, j’ai détourné l’argent de Coulibaly Drissa pour rembourser ce que je lui devais’’, se justifie Mariko Seydou.
Le plaignant a voulu voler au secours du prévenu, en expliquant à la barre que ses parents ont décidé de se porter en garantie pour rembourser la totalité de la somme détournée, se proposant même de verser séance tenante 500.000 FCFA. Qu’à cela ne tienne, pour la présidente du tribunal, le délit étant déjà constitué, le tribunal peut juger le prévenu dont la culpabilité a été reconnue et qui va, malgré la bonne volonté des siens, faire la prison.
(AIP)
ja/cmas
Mariko Seydou a en outre été condamné à payer la somme de 1,8 million FCFA à titre de dommages et intérêts au plaignant dont le tribunal a reçu la constitution de partie civile, la disant fondée.
‘‘Je reconnais les faits Madame le juge. Mais l’argent que Coulibaly Drissa m’a remis pour acheter du maïs, c’est gâté’’, a expliqué à la barre, le prévenu.
Le 15 novembre, le prévenu se voit remettre la somme de 1.800.000 FCFA par Coulibaly Drissa qui lui demande de lui acheter du maïs. Mais Coulibaly attend en vain le produit commandé et porte plainte contre Mariko.
"Madame le juge, une première personne m’avait déjà remis de l’argent pour lui acheter du maïs. Restant lui devoir, j’ai détourné l’argent de Coulibaly Drissa pour rembourser ce que je lui devais’’, se justifie Mariko Seydou.
Le plaignant a voulu voler au secours du prévenu, en expliquant à la barre que ses parents ont décidé de se porter en garantie pour rembourser la totalité de la somme détournée, se proposant même de verser séance tenante 500.000 FCFA. Qu’à cela ne tienne, pour la présidente du tribunal, le délit étant déjà constitué, le tribunal peut juger le prévenu dont la culpabilité a été reconnue et qui va, malgré la bonne volonté des siens, faire la prison.
(AIP)
ja/cmas