Yamoussoukro - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a sollicité mardi à Yamoussoukro, le soutien des enseignants du Supérieur et des chercheurs de Côte d'Ivoire pour faire de l'école ivoirienne, l'une des plus performantes d'Afrique.
''J'ai besoin de vous pour toutes ces réformes, pour redonner à l'école ivoirienne la place qui était la sienne'', a plaidé le ministre Gnamien Konan lors d'un séminaire de réflexion sur les conditions de paix durables dans les universités et grandes écoles publiques de Côte d'Ivoire, organisé par la Coordination des enseignants du Supérieur et des chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) à l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Le séminaire consacré à une trêve sociale sollicitée par la tutelle, a été l'occasion pour le premier responsable de l'enseignement supérieur de remercier les enseignants pour avoir accepté d'essayer de tracer un nouveau chemin pour la paix en Côte d'Ivoire, en organisant le séminaire de réflexion sur la paix durable à l'université.
''Parce que tout a commencé à l'université, c'est à l'université que la Côte d'Ivoire a basculé après plusieurs décennies de paix, de miracle ivoirien, et de consensus national'', a rappelé le ministre Gnamien Konan. ''Nous, n'avons plus connu le chemin du consensus national, de la paix" depuis lors, a-t-il rappelé. ''Or, sans la paix rien n'est impossible'', a-t-il fait remarquer.
Le ministre a signifié aux enseignants syndicalistes que leurs revendications, aussi légitimes soient-elles, doivent se faire dans la paix, la compréhension et dans le respect de la loi.
''Nous n'avons pas le droit moral de prendre l'école en otage. Les enseignements ne doivent jamais s'arrêter et les universités doivent avoir un seul objectif : réduire le taux de chômage des diplômés'', a fait savoir le ministre, ajoutant que la première condition pour y parvenir, c'est d’avoir un environnement apaisé.
Gnamien Konan a exhorté les acteurs de l'enseignement supérieur, ''cerveaux de la nation'', à faire en sorte de laisser aux enfants, une Côte d'Ivoire comme le Brésil, l'Inde et la Corée du Sud. Des pays qui, a-t-il noté, étaient au même niveau de développement que la Côte d'Ivoire en 1960 et qui ont fait un grand bond vers le développement grâce à la qualité de leurs ressources humaines.
(AIP)
nam/cmas
''J'ai besoin de vous pour toutes ces réformes, pour redonner à l'école ivoirienne la place qui était la sienne'', a plaidé le ministre Gnamien Konan lors d'un séminaire de réflexion sur les conditions de paix durables dans les universités et grandes écoles publiques de Côte d'Ivoire, organisé par la Coordination des enseignants du Supérieur et des chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) à l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Le séminaire consacré à une trêve sociale sollicitée par la tutelle, a été l'occasion pour le premier responsable de l'enseignement supérieur de remercier les enseignants pour avoir accepté d'essayer de tracer un nouveau chemin pour la paix en Côte d'Ivoire, en organisant le séminaire de réflexion sur la paix durable à l'université.
''Parce que tout a commencé à l'université, c'est à l'université que la Côte d'Ivoire a basculé après plusieurs décennies de paix, de miracle ivoirien, et de consensus national'', a rappelé le ministre Gnamien Konan. ''Nous, n'avons plus connu le chemin du consensus national, de la paix" depuis lors, a-t-il rappelé. ''Or, sans la paix rien n'est impossible'', a-t-il fait remarquer.
Le ministre a signifié aux enseignants syndicalistes que leurs revendications, aussi légitimes soient-elles, doivent se faire dans la paix, la compréhension et dans le respect de la loi.
''Nous n'avons pas le droit moral de prendre l'école en otage. Les enseignements ne doivent jamais s'arrêter et les universités doivent avoir un seul objectif : réduire le taux de chômage des diplômés'', a fait savoir le ministre, ajoutant que la première condition pour y parvenir, c'est d’avoir un environnement apaisé.
Gnamien Konan a exhorté les acteurs de l'enseignement supérieur, ''cerveaux de la nation'', à faire en sorte de laisser aux enfants, une Côte d'Ivoire comme le Brésil, l'Inde et la Corée du Sud. Des pays qui, a-t-il noté, étaient au même niveau de développement que la Côte d'Ivoire en 1960 et qui ont fait un grand bond vers le développement grâce à la qualité de leurs ressources humaines.
(AIP)
nam/cmas