Abidjan - Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, veut maintenir son congrès prévu à partir de jeudi, bien que la justice ait ordonné son report, a annoncé mercredi un cadre de cette formation en pleine crise interne.
"Je suis venu vous rassurer. Le congrès du FPI aura bel et bien lieu", a déclaré lors d'une conférence de presse Sébastien Dano Djédjé, en charge de l'organisation de ce rassemblement qui doit désigner le chef du principal parti d'opposition.
Le tribunal d'instance d'Abidjan a pourtant "ordonné" mardi, dans une décision lue mercredi par l'AFP, le "report" de cette manifestation prévue de jeudi à dimanche, "dans l'attente du jugement à intervenir sur le fond".
Candidat à sa successsion, l'actuel président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, avait déjà annoncé mardi le report du congrès, disant vouloir éviter "la déchirure" et "la confrontation" en interne.
Il avait assigné le 5 décembre des cadres du FPI en justice pour annuler la candidature de Laurent Gbagbo.
L'ancien chef de l'Etat tente de reprendre la tête du parti qu'il a fondé alors qu'il est emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la Cour pénale internationale (CPI) le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l'humanité" en lien avec les violences postélectorales de 2010-2011.
Le congrès du FPI à Abidjan doit, selon les organisateurs, accueillir 6.000 militants, qui éliront le nouveau président du parti.
Le parti est en proie à de vives divisions entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux de Pascal Affi N'Guessan, son ancien Premier ministre, qui aspire à participer à la présidentielle d'octobre 2015 sous la bannière du FPI.
La présidentielle est un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011 ayant fait plus de 3.000 morts.
M. Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 face à Alassane Ouattara, avait été arrêté en avril 2011 après deux semaines de guerre.
Trois candidats sont pour l'instant déclarés pour le scrutin de 2015: le président Alassane Ouattara, un député de la majorité, Bertin Kouadio Konan, et l'ancien président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition).
jf/eak/tmo
"Je suis venu vous rassurer. Le congrès du FPI aura bel et bien lieu", a déclaré lors d'une conférence de presse Sébastien Dano Djédjé, en charge de l'organisation de ce rassemblement qui doit désigner le chef du principal parti d'opposition.
Le tribunal d'instance d'Abidjan a pourtant "ordonné" mardi, dans une décision lue mercredi par l'AFP, le "report" de cette manifestation prévue de jeudi à dimanche, "dans l'attente du jugement à intervenir sur le fond".
Candidat à sa successsion, l'actuel président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, avait déjà annoncé mardi le report du congrès, disant vouloir éviter "la déchirure" et "la confrontation" en interne.
Il avait assigné le 5 décembre des cadres du FPI en justice pour annuler la candidature de Laurent Gbagbo.
L'ancien chef de l'Etat tente de reprendre la tête du parti qu'il a fondé alors qu'il est emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la Cour pénale internationale (CPI) le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l'humanité" en lien avec les violences postélectorales de 2010-2011.
Le congrès du FPI à Abidjan doit, selon les organisateurs, accueillir 6.000 militants, qui éliront le nouveau président du parti.
Le parti est en proie à de vives divisions entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux de Pascal Affi N'Guessan, son ancien Premier ministre, qui aspire à participer à la présidentielle d'octobre 2015 sous la bannière du FPI.
La présidentielle est un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011 ayant fait plus de 3.000 morts.
M. Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 face à Alassane Ouattara, avait été arrêté en avril 2011 après deux semaines de guerre.
Trois candidats sont pour l'instant déclarés pour le scrutin de 2015: le président Alassane Ouattara, un député de la majorité, Bertin Kouadio Konan, et l'ancien président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition).
jf/eak/tmo