Les candidatures sortent progressivement de l'ombre pour l'élection présidentielle ivoirienne qui aura lieu en octobre 2015.
Après des périodes de suspense et parfois d'hésitations, plusieurs personnalités politiques se dévoilent et expriment ouvertement leur intention de demander le suffrage des Ivoiriens pour le poste de président de la République.
A l'occasion des tournées officielles qu'il a effectuées dans diverses régions du pays, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué qu'il est candidat à sa propre succession.
"Accordez-moi un second mandat pour achever les travaux qui ont été amorcées dans la perspective de l'émergence de notre pays", a noté M. Ouattara.
Fin avril, l'ex-président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire Mamadou Koulibaly, leader du parti Liberté pour la démocratie (LIDER, opposition), a annoncé son intention de briguer la présidence ivoirienne.
M. Koulibaly a indiqué avoir mûri sa décision, notant qu'il n'y a aucune ambiguïté concernant sa candidature.
Martial Ahipeaud, un ex-leader estudiantin, se trouve également dans la course à la présidentielle et espère obtenir la confiance des Ivoiriens.
L'OPPOSITION CREE UNE COALITION
Des partis politiques de l'opposition ivoirienne ont mis en place une coalition pour "mieux" affronter les élections de 2015, notamment l'élection présidentielle, a-t-on appris lundi auprès des formations politiques.
La coalition dénommée "Plate-forme des centristes" comprend "le Renouveau pour la paix et la concorde" (RPC ), le Parti des démocrates républicains (PDR) et le Parti ivoirien des agriculteurs (PIA).
Henriette Lagou, Soko Gbaléhi et Kouassi Bilé, respectivement leaders des partis de l'opposition coalisés ont exprimé leur volonté de participer à toutes les élections pour une prise de pouvoir des centristes.
"Nous entendons promouvoir le renouveau politique en Côte d' Ivoire par des actes forts tels que la restauration de la paix et de la stabilité", ont-ils noté.
La plateforme des centristes se positionne ainsi dans le paysage politique aux côtés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition pro-Ouattara, au pouvoir) et de l'Alliance des forces démocratiques (AFD, opposition, coalition pro-Gbagbo).
La Côte d'Ivoire se prépare pour les élections générales avec en prime l'élection présidentielle prévue pour octobre 2015.
PRO GBAGBO DANS LA COURSE
Le plus jeune parti politique, le Front populaire uni (FPU), créé en 2014, a également dévoilé le nom de son candidat pour le scrutin présidentiel à venir.
A l'occasion de sa rentrée politique samedi à Yopougon, dans l'ouest d'Abidjan, Zadi Djédjé, a annoncé sa candidature.
Proche de l'ex-président Laurent Gbagbo et du leader de son collaborateur Charles Blé Goudé, tous deux en détention à la Cour pénale internationale (CPI), Zadi Djédjé a réitéré son attachement à ceux-ci.
Quant au Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) , il n'a pas encore désigné son candidat de manière officielle.
Ce parti est en proie à des querelles internes que certains militants souhaitent voir cesser afin de déterminer la position définitive de cette formation politique concernant le scrutin de 2015.
Le procès de Laurent Gbagbo, détenu par la Cour pénale internationale (CPI) qui le poursuit pour "crimes contre l'humanité", doit débuter en juillet 2015.
DES PRO OUATTARA AFFRONTERONT OUATTARA
Malgré des consignes de vote donnés par Henri Konan Bédié, allié du président Alassane Ouattara pour une candidature unique de celui-ci au nom de la coalition du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), des pro- Ouattara ont décidé d'affronter Ouattara dans les urnes.
Le député ivoirien Bertin Kouadio Konan dit KKB, ex-responsable des Jeunes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), parti allié au chef de l'Etat Alassane Ouattara, a annoncé le 5 décembre sa candidature à la présidentielle prévue en 2015.
"J'ai décidé de prendre mes responsabilités en posant ma candidature à la convention du PDCI", a annoncé Bertin Kouadio Konan, dans une déclaration, face à la presse.
KKB, militant pour une candidature PDCI, n'a jamais caché son opposition à l'appel de son président qui voulait une union de toute la coalition derrière la candidature de Ouattara.
Outre Bertin Kouadio Konan, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président de l'Union Africaine, Amara Essy, a lui aussi exprimé sa candidature à l'élection présidentielle. Ce diplomate issu du PDCI avait été proposé par des planteurs et a accepté d'être candidat.
L'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, actuel président de la Commission Dialogué, vérité et réconciliation (CDVR), militant lui aussi du PDCI, a fait état de sa volonté de se présenter au scrutin présidentiel de 2015.
LES RECOMMANDATIONS DE L'ONU
Pour des observateurs, le compte à rebours a commencé concernant l'élection présidentielle de 2015 avec les candidatures qui sortent de l'ombre et qui se poursuivront les jours à venir.
Lors d'un déplacement fin février à Daloa (centre-ouest du pays) , la Représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a estimé que "les élections de 2015 seront un tournant dans la vie politique et économique de la Côte d'Ivoire".
Mme Mindaoudou a ainsi appelé les Ivoiriens à surmonter leurs divergences politiques aux fins d'éviter au pays une autre crise post-électorale.
"Les Ivoiriens doivent montrer qu'ils ne veulent plus retourner à la crise électorale de 2010. Pour cela, il faut organiser des élections propres", a-t-elle noté.
A plusieurs occasions, le pouvoir et l'opposition ainsi que les organisations de la société civile ont émis le voeu de voir s'organiser dans le pays une élection présidentielle crédible, transparente et inclusive afin de refermer la "parenthèse électorale douloureuse" de 2010 et 2011.
L'élection présidentielle ivoirienne, tenue en novembre 2010, avait plongé la Côte d'Ivoire dans la plus grave crise de son histoire avec des violences.
Après des périodes de suspense et parfois d'hésitations, plusieurs personnalités politiques se dévoilent et expriment ouvertement leur intention de demander le suffrage des Ivoiriens pour le poste de président de la République.
A l'occasion des tournées officielles qu'il a effectuées dans diverses régions du pays, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué qu'il est candidat à sa propre succession.
"Accordez-moi un second mandat pour achever les travaux qui ont été amorcées dans la perspective de l'émergence de notre pays", a noté M. Ouattara.
Fin avril, l'ex-président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire Mamadou Koulibaly, leader du parti Liberté pour la démocratie (LIDER, opposition), a annoncé son intention de briguer la présidence ivoirienne.
M. Koulibaly a indiqué avoir mûri sa décision, notant qu'il n'y a aucune ambiguïté concernant sa candidature.
Martial Ahipeaud, un ex-leader estudiantin, se trouve également dans la course à la présidentielle et espère obtenir la confiance des Ivoiriens.
L'OPPOSITION CREE UNE COALITION
Des partis politiques de l'opposition ivoirienne ont mis en place une coalition pour "mieux" affronter les élections de 2015, notamment l'élection présidentielle, a-t-on appris lundi auprès des formations politiques.
La coalition dénommée "Plate-forme des centristes" comprend "le Renouveau pour la paix et la concorde" (RPC ), le Parti des démocrates républicains (PDR) et le Parti ivoirien des agriculteurs (PIA).
Henriette Lagou, Soko Gbaléhi et Kouassi Bilé, respectivement leaders des partis de l'opposition coalisés ont exprimé leur volonté de participer à toutes les élections pour une prise de pouvoir des centristes.
"Nous entendons promouvoir le renouveau politique en Côte d' Ivoire par des actes forts tels que la restauration de la paix et de la stabilité", ont-ils noté.
La plateforme des centristes se positionne ainsi dans le paysage politique aux côtés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition pro-Ouattara, au pouvoir) et de l'Alliance des forces démocratiques (AFD, opposition, coalition pro-Gbagbo).
La Côte d'Ivoire se prépare pour les élections générales avec en prime l'élection présidentielle prévue pour octobre 2015.
PRO GBAGBO DANS LA COURSE
Le plus jeune parti politique, le Front populaire uni (FPU), créé en 2014, a également dévoilé le nom de son candidat pour le scrutin présidentiel à venir.
A l'occasion de sa rentrée politique samedi à Yopougon, dans l'ouest d'Abidjan, Zadi Djédjé, a annoncé sa candidature.
Proche de l'ex-président Laurent Gbagbo et du leader de son collaborateur Charles Blé Goudé, tous deux en détention à la Cour pénale internationale (CPI), Zadi Djédjé a réitéré son attachement à ceux-ci.
Quant au Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) , il n'a pas encore désigné son candidat de manière officielle.
Ce parti est en proie à des querelles internes que certains militants souhaitent voir cesser afin de déterminer la position définitive de cette formation politique concernant le scrutin de 2015.
Le procès de Laurent Gbagbo, détenu par la Cour pénale internationale (CPI) qui le poursuit pour "crimes contre l'humanité", doit débuter en juillet 2015.
DES PRO OUATTARA AFFRONTERONT OUATTARA
Malgré des consignes de vote donnés par Henri Konan Bédié, allié du président Alassane Ouattara pour une candidature unique de celui-ci au nom de la coalition du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), des pro- Ouattara ont décidé d'affronter Ouattara dans les urnes.
Le député ivoirien Bertin Kouadio Konan dit KKB, ex-responsable des Jeunes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), parti allié au chef de l'Etat Alassane Ouattara, a annoncé le 5 décembre sa candidature à la présidentielle prévue en 2015.
"J'ai décidé de prendre mes responsabilités en posant ma candidature à la convention du PDCI", a annoncé Bertin Kouadio Konan, dans une déclaration, face à la presse.
KKB, militant pour une candidature PDCI, n'a jamais caché son opposition à l'appel de son président qui voulait une union de toute la coalition derrière la candidature de Ouattara.
Outre Bertin Kouadio Konan, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président de l'Union Africaine, Amara Essy, a lui aussi exprimé sa candidature à l'élection présidentielle. Ce diplomate issu du PDCI avait été proposé par des planteurs et a accepté d'être candidat.
L'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, actuel président de la Commission Dialogué, vérité et réconciliation (CDVR), militant lui aussi du PDCI, a fait état de sa volonté de se présenter au scrutin présidentiel de 2015.
LES RECOMMANDATIONS DE L'ONU
Pour des observateurs, le compte à rebours a commencé concernant l'élection présidentielle de 2015 avec les candidatures qui sortent de l'ombre et qui se poursuivront les jours à venir.
Lors d'un déplacement fin février à Daloa (centre-ouest du pays) , la Représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a estimé que "les élections de 2015 seront un tournant dans la vie politique et économique de la Côte d'Ivoire".
Mme Mindaoudou a ainsi appelé les Ivoiriens à surmonter leurs divergences politiques aux fins d'éviter au pays une autre crise post-électorale.
"Les Ivoiriens doivent montrer qu'ils ne veulent plus retourner à la crise électorale de 2010. Pour cela, il faut organiser des élections propres", a-t-elle noté.
A plusieurs occasions, le pouvoir et l'opposition ainsi que les organisations de la société civile ont émis le voeu de voir s'organiser dans le pays une élection présidentielle crédible, transparente et inclusive afin de refermer la "parenthèse électorale douloureuse" de 2010 et 2011.
L'élection présidentielle ivoirienne, tenue en novembre 2010, avait plongé la Côte d'Ivoire dans la plus grave crise de son histoire avec des violences.