Abidjan – Des victimes des déchets toxiques déversés, en 2006, dans différents quartiers d’Abidjan attendent que le verdict du procès en cours soit dit mardi, espérant que le droit accordera une réparation du préjudice qu’ils disent avoir subi.
"Nous souhaitons que le verdict soit dit et que la décision soit assortie d’exécution provisoire en dépit de tout droit de recours", a confié à l’AIP, vendredi, Traoré Lamine, membre d’une association de victimes, soulignant sa foi en la justice.
Selon ce juriste, les investigations menées par son organisation et plusieurs cabinets prouvent qu’il y a eu bel et bien délit de faux et usage de faux dans des documents administratifs, abus de confiance portant sur des numéraires (…) au détriment des victimes.
Ces victimes ont manifesté fin novembre devant la Haute autorité pour la bonne gouvernance et mercredi devant l’Assemblée nationale pour demander une commission d’enquête parlementaire, menaçant d’entrer en grève de la faim si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Une plainte a été déposée contre les auteurs présumés d’un détournement de la somme de 4.658 milliards de FCFA due aux victimes des déchets toxiques déversés à plusieurs endroits de la ville d’Abidjan en août 2006.
Le parquet avait requis 20 ans de prison ferme et 20 millions de FCFA d’amende à l’encontre de chacun des prévenus, sans préjudice d’un mandat d’arrêt individuel.
Le délibéré avait été fixé au mardi 29 juillet, avant d’être reporté au 11 novembre, puis une seconde fois au 16 décembre.
(AIP)
Aaa/kp
"Nous souhaitons que le verdict soit dit et que la décision soit assortie d’exécution provisoire en dépit de tout droit de recours", a confié à l’AIP, vendredi, Traoré Lamine, membre d’une association de victimes, soulignant sa foi en la justice.
Selon ce juriste, les investigations menées par son organisation et plusieurs cabinets prouvent qu’il y a eu bel et bien délit de faux et usage de faux dans des documents administratifs, abus de confiance portant sur des numéraires (…) au détriment des victimes.
Ces victimes ont manifesté fin novembre devant la Haute autorité pour la bonne gouvernance et mercredi devant l’Assemblée nationale pour demander une commission d’enquête parlementaire, menaçant d’entrer en grève de la faim si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Une plainte a été déposée contre les auteurs présumés d’un détournement de la somme de 4.658 milliards de FCFA due aux victimes des déchets toxiques déversés à plusieurs endroits de la ville d’Abidjan en août 2006.
Le parquet avait requis 20 ans de prison ferme et 20 millions de FCFA d’amende à l’encontre de chacun des prévenus, sans préjudice d’un mandat d’arrêt individuel.
Le délibéré avait été fixé au mardi 29 juillet, avant d’être reporté au 11 novembre, puis une seconde fois au 16 décembre.
(AIP)
Aaa/kp