Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le tribunal d’Abidjan-Plateau, présidé par le juge Hamed Souleymane Coulibaly a mis, lundi, en délibéré pour mercredi le procès en référé intenté par le Président du 4è congrès du Front populaire ivoirien (FPI) Dano Djédjé contre Pascal Affi N’guessan.
La justice ivoirienne a ordonné la semaine dernière le report à une date ultérieure de ce congrès du FPI à la demande du Président du parti Pascal Affi N’guessan.
M. Affi N’Guessan et Agnès Monnet, la porte-parole du parti, ont été assignés en référé par Sébastien Dano Djédjé, le Président du Comité d’organisation du congrès qui entend faire annuler le report de ces assises.
‘’ L’affaire a été jugée ce matin (ndlr : lundi) à mon bureau et mise en délibéré pour mercredi’’ a déclaré à APA, le magistrat Hamed Souleymane Coulibaly, sans en dire plus.
Laurent Gbagbo, actuellement, en détention à La Haye et Pascal Affi N’guessan, briguent la présidence du Front populaire ivoirien à l’occasion de ce 4ème congrès ordinaire initialement prévu, du 11 au 14 décembre dernier.
Depuis la validation des candidatures de MM. Gbagbo et Affi par le Comité de contrôle du parti, la tension est montée d’un cran entre pro-Gbagbo et pro-Affi.
Affi N’guessan avait dit ‘’avoir saisi la justice pour une plainte contre X pour falsification de documents, report du congrès et invalidation de la décision du Comité de contrôle’’ qui a validé la candidature de Laurent Gbagbo. ‘’ Tant que la justice ne tranche pas sur ces questions, le congrès n’aura pas lieu’’ avait-il insisté.
Par ailleurs M. Affi N’guessan a affirmé qu’il ‘’ira jusqu’au bout’’ dans la conquête de la présidence du FPI, estimant que ‘’Gbagbo a besoin’’ de lui.
‘’Je ne lâcherai pas et j’irai jusqu’au bout parce que Gbagbo a besoin de moi (…) ‘’, avait ajouté Pascal Affi N’guessan, relevant que ‘’le courrier de Gbagbo est une imitation mal maîtrisée’’. ‘’Je maintiens ma candidature’’, avait encore insisté l’ancien premier ministre ivoirien.
Dans un message aux militants, à l’occasion du lancement de sa campagne pour la présidence du FPI le samedi 06 décembre dernier, Laurent Gbagbo a invité ceux qui contestent sa lettre notariée, à saisir la juridiction internationale de La Haye aux Pays-Bas où ‘’le droit sera dit’’.
HS/ls
La justice ivoirienne a ordonné la semaine dernière le report à une date ultérieure de ce congrès du FPI à la demande du Président du parti Pascal Affi N’guessan.
M. Affi N’Guessan et Agnès Monnet, la porte-parole du parti, ont été assignés en référé par Sébastien Dano Djédjé, le Président du Comité d’organisation du congrès qui entend faire annuler le report de ces assises.
‘’ L’affaire a été jugée ce matin (ndlr : lundi) à mon bureau et mise en délibéré pour mercredi’’ a déclaré à APA, le magistrat Hamed Souleymane Coulibaly, sans en dire plus.
Laurent Gbagbo, actuellement, en détention à La Haye et Pascal Affi N’guessan, briguent la présidence du Front populaire ivoirien à l’occasion de ce 4ème congrès ordinaire initialement prévu, du 11 au 14 décembre dernier.
Depuis la validation des candidatures de MM. Gbagbo et Affi par le Comité de contrôle du parti, la tension est montée d’un cran entre pro-Gbagbo et pro-Affi.
Affi N’guessan avait dit ‘’avoir saisi la justice pour une plainte contre X pour falsification de documents, report du congrès et invalidation de la décision du Comité de contrôle’’ qui a validé la candidature de Laurent Gbagbo. ‘’ Tant que la justice ne tranche pas sur ces questions, le congrès n’aura pas lieu’’ avait-il insisté.
Par ailleurs M. Affi N’guessan a affirmé qu’il ‘’ira jusqu’au bout’’ dans la conquête de la présidence du FPI, estimant que ‘’Gbagbo a besoin’’ de lui.
‘’Je ne lâcherai pas et j’irai jusqu’au bout parce que Gbagbo a besoin de moi (…) ‘’, avait ajouté Pascal Affi N’guessan, relevant que ‘’le courrier de Gbagbo est une imitation mal maîtrisée’’. ‘’Je maintiens ma candidature’’, avait encore insisté l’ancien premier ministre ivoirien.
Dans un message aux militants, à l’occasion du lancement de sa campagne pour la présidence du FPI le samedi 06 décembre dernier, Laurent Gbagbo a invité ceux qui contestent sa lettre notariée, à saisir la juridiction internationale de La Haye aux Pays-Bas où ‘’le droit sera dit’’.
HS/ls