Abidjan - La justice ivoirienne se prononcera mercredi sur une querelle interne au parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, fortement divisé entre deux camps qui ont chacun fait appel aux instances judiciaires pour trancher, a-t-on appris lundi auprès du parti.
La justice rendra sa décision "mercredi à midi", a déclaré Mamadou Sanogo, chargé de communication de Pascal Affi N'Guessan, l'actuel patron de la formation. M. N'Guessan est candidat à l'investiture face à Laurent Gbagbo, qui tente de reprendre son parti bien qu'il soit emprisonné à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).
Le Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d'opposition au chef de l'Etat Alassane Ouattara, devait tenir congrès la semaine dernière pour désigner son président. Mais la justice, saisie par M. N'Guessan, avait ordonné le report de la manifestation.
Vendredi dernier, la camp Gbagbo a, à son tour, saisi la justice pour qu'elle revienne sur sa décision de report du congrès. Pascal Affi N'Guessan et sa secrétaire générale Agnès Monnet ont été assignés lundi en référé au tribunal de première instance d'Abidjan.
Moins d'un an avant la présidentielle ivoirienne d'octobre 2015, le FPI est plongé dans une crise profonde.
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la CPI le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l'humanité" en lien avec la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
En demandant le report du congrès, Pascal Affi N'Guessan avait aussi appelé la justice à invalider la candidature de l'ancien chef de l'Etat à la présidence du FPI. Une audience se tiendra à ce sujet le 18 décembre.
La présidentielle de 2015 constitue un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de troubles politico-militaires qui ont culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011 et ses quelque 3.000 morts.
La crise est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara, d'ores et déjà candidat à sa réélection l'an prochain.
eak/jf/tsz
La justice rendra sa décision "mercredi à midi", a déclaré Mamadou Sanogo, chargé de communication de Pascal Affi N'Guessan, l'actuel patron de la formation. M. N'Guessan est candidat à l'investiture face à Laurent Gbagbo, qui tente de reprendre son parti bien qu'il soit emprisonné à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).
Le Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d'opposition au chef de l'Etat Alassane Ouattara, devait tenir congrès la semaine dernière pour désigner son président. Mais la justice, saisie par M. N'Guessan, avait ordonné le report de la manifestation.
Vendredi dernier, la camp Gbagbo a, à son tour, saisi la justice pour qu'elle revienne sur sa décision de report du congrès. Pascal Affi N'Guessan et sa secrétaire générale Agnès Monnet ont été assignés lundi en référé au tribunal de première instance d'Abidjan.
Moins d'un an avant la présidentielle ivoirienne d'octobre 2015, le FPI est plongé dans une crise profonde.
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la CPI le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l'humanité" en lien avec la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
En demandant le report du congrès, Pascal Affi N'Guessan avait aussi appelé la justice à invalider la candidature de l'ancien chef de l'Etat à la présidence du FPI. Une audience se tiendra à ce sujet le 18 décembre.
La présidentielle de 2015 constitue un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de troubles politico-militaires qui ont culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011 et ses quelque 3.000 morts.
La crise est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara, d'ores et déjà candidat à sa réélection l'an prochain.
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