Bouaké (Côte d’Ivoire) - L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) a signé, lundi, à Bouaké (379 Km au Nord d’Abidjan et fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles),une convention avec l’Association des démobilisés de Côte d’Ivoire (ADCI), en vue de la collecte d’armes de guerre encore en circulation dans le pays, a constaté APA sur place dans la métropole du Nord.
‘'Cette convention a été signée avec l'ADCI pour permettre d'une part, à cette Association de faire le suivi des ex-combattants déjà réintégrés, d'aider l'ADDR à la sensibilisation des ex-combattants et d'autres part, à aider l'ADDR, au désarment des ex-combattants'' a expliqué le chargé de communication et des relations extérieures de l'ADDR, Boureïma Ould Haïdara.
Poursuivant, le Représentant du Directeur général de l'ADDR a dit être en mission, au compte du président Alassane Ouattara, qui a donné ‘'un mandat impératif'' à son institution, afin de réintégrer au plus tard en juin 2015, tous les ex-combattants de Côte d'Ivoire.
‘'Nous avons déjà fait un bon parcours de 60% de personnes réintégrées. Pour le reste nous demandons un peu de patience, car personne ne sera laissée en route, comme nous l'a recommandé le chef de l'Etat'' a-t-il rassuré.
Pour sa part le Président de l'ADCI, Sorry Kaba, a vivement salué cette signature de convention, car pour lui, beaucoup d'armes de guerre sont encore détenues par des ex-combattants. ‘'Oui, il ya encore des armes qui ne sont pas encore déposées'' a-t-il dit sans préciser de chiffres.
‘'Nous connaissons nos frères d'armes, et si nous allons vers eux, ils accepteront de les déposer, parce qu'ils nous font plus confiance'' a poursuivi M. Kaba, lançant un appel aux ex-combattants à déposer les armes qu'ils détiennent encore illégalement.
‘'Je demande à tous ceux qui ont encore des armes à les déposer, l'avenir du pays en dépend. En le faisant, nous garantissons des élections apaisées en 2015'' a-t-il conclu.
La cérémonie a pris fin avec la remise par l'ADDR, d'un lot de matériels de bureau à l'ADCI, composé de 30 chaises, d'un bureau, d'un fauteuil de bureau, d'une imprimante, d'un ordinateur complet de bureau et de 5 cartons de papier rame.
Créée en 2012, l'ADDR assure avoir réussi l'intégration dans la vie civile de 60% des 74.000 ex-combattants, soit près de 44.000 personnes. La réintégration des 30 000 autres ex-combattants coûtera un peu plus de 37 milliards de FCFA.
Selon le Directeur général de l'ADDR, Fidèle Sarassoro, "au regard de l'engouement" des autorités politiques et des partenaires, sa structure ambitionne d'achever ce processus en juin 2015. 26.000 armes, notamment des (fusils d'assaut) Kalachnikov, des obus, des grenades, ainsi que 650.000 munitions, ont déjà été collectées en deux ans en Côte d'Ivoire, dans le cadre de ce processus de désarmement.
La patronne de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Aïchatou Mindaoudou a estimé récemment à Abidjan que "le pays s'achemine vers des élections en 2015" et qu'il "est important (...) de créer les conditions d'une situation sécuritaire plus calme et plus rassurante".
CK/ls/APA
‘'Cette convention a été signée avec l'ADCI pour permettre d'une part, à cette Association de faire le suivi des ex-combattants déjà réintégrés, d'aider l'ADDR à la sensibilisation des ex-combattants et d'autres part, à aider l'ADDR, au désarment des ex-combattants'' a expliqué le chargé de communication et des relations extérieures de l'ADDR, Boureïma Ould Haïdara.
Poursuivant, le Représentant du Directeur général de l'ADDR a dit être en mission, au compte du président Alassane Ouattara, qui a donné ‘'un mandat impératif'' à son institution, afin de réintégrer au plus tard en juin 2015, tous les ex-combattants de Côte d'Ivoire.
‘'Nous avons déjà fait un bon parcours de 60% de personnes réintégrées. Pour le reste nous demandons un peu de patience, car personne ne sera laissée en route, comme nous l'a recommandé le chef de l'Etat'' a-t-il rassuré.
Pour sa part le Président de l'ADCI, Sorry Kaba, a vivement salué cette signature de convention, car pour lui, beaucoup d'armes de guerre sont encore détenues par des ex-combattants. ‘'Oui, il ya encore des armes qui ne sont pas encore déposées'' a-t-il dit sans préciser de chiffres.
‘'Nous connaissons nos frères d'armes, et si nous allons vers eux, ils accepteront de les déposer, parce qu'ils nous font plus confiance'' a poursuivi M. Kaba, lançant un appel aux ex-combattants à déposer les armes qu'ils détiennent encore illégalement.
‘'Je demande à tous ceux qui ont encore des armes à les déposer, l'avenir du pays en dépend. En le faisant, nous garantissons des élections apaisées en 2015'' a-t-il conclu.
La cérémonie a pris fin avec la remise par l'ADDR, d'un lot de matériels de bureau à l'ADCI, composé de 30 chaises, d'un bureau, d'un fauteuil de bureau, d'une imprimante, d'un ordinateur complet de bureau et de 5 cartons de papier rame.
Créée en 2012, l'ADDR assure avoir réussi l'intégration dans la vie civile de 60% des 74.000 ex-combattants, soit près de 44.000 personnes. La réintégration des 30 000 autres ex-combattants coûtera un peu plus de 37 milliards de FCFA.
Selon le Directeur général de l'ADDR, Fidèle Sarassoro, "au regard de l'engouement" des autorités politiques et des partenaires, sa structure ambitionne d'achever ce processus en juin 2015. 26.000 armes, notamment des (fusils d'assaut) Kalachnikov, des obus, des grenades, ainsi que 650.000 munitions, ont déjà été collectées en deux ans en Côte d'Ivoire, dans le cadre de ce processus de désarmement.
La patronne de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Aïchatou Mindaoudou a estimé récemment à Abidjan que "le pays s'achemine vers des élections en 2015" et qu'il "est important (...) de créer les conditions d'une situation sécuritaire plus calme et plus rassurante".
CK/ls/APA