San Pedro – Une table-ronde sur la problématique du rôle de la littérature dans l’émergence de la Côte d’Ivoire a été animée par huit écrivains ivoiriens, vendredi, à San Pedro (Sud-ouest), à l’occasion de la 4ème édition de la balnéaire d’Arts et culture de San Pedro, organisée par la direction régionale de la Culture et de la Francophonie.
Ces écrivains soutiennent que l’objectif de l’émergence ne peut être atteint si la littérature, principal moyen de savoir, n’est pas valorisée, expliquant à cet effet que les dirigeants doivent accorder une place primordiale à la littérature. Ils affirment qu’elle est le premier moyen à vulgariser pour ouvrir les esprits à la connaissance et au savoir qui permettent les grands progrès scientifiques et économiques.
"L’émergence vient après la maîtrise de notre langue officielle, le français. L’émergence, c’est le développement et un pays qui ne maîtrise pas la langue officielle ne peut pas évoluer", a expliqué l’écrivaine Régina Yaou, soulignant que l’émergence était incompatible avec l’inculture, les réflexes tribaux et replis identitaires.
Selon N’Da François d’Assise, l’émergence renvoie dans l’esprit du politique au terme développement et concerne toutes les activités de la vie, notamment économiques, sociales, politiques, culturelles.
Or, note-t-il, "Le livre devient l’élément central qui doit impulser l’émergence, car en lisant l’on acquiert des connaissances, des qualités".
L’écrivaine Aminata Traoré a situé l’ampleur du travail à accomplir."Normalement, pour un pays émergent, on ne doit plus parler de traite des enfants, de manque de bibliothèques dans les écoles, de grossesses en milieu scolaire, de mariages précoces, de mariages forcés (…)", a-t-elle dit.
Selon elle, ce sont les poètes, dramaturges, romanciers et essayistes qui doivent porter la voix parce que, quand ceux-ci mettent avec neutralité à nu les problèmes, cela permet d’attirer l’attention des gouvernants et les font réagir pour trouver des solutions.
(AIP)
jmk/kkp/ask
Ces écrivains soutiennent que l’objectif de l’émergence ne peut être atteint si la littérature, principal moyen de savoir, n’est pas valorisée, expliquant à cet effet que les dirigeants doivent accorder une place primordiale à la littérature. Ils affirment qu’elle est le premier moyen à vulgariser pour ouvrir les esprits à la connaissance et au savoir qui permettent les grands progrès scientifiques et économiques.
"L’émergence vient après la maîtrise de notre langue officielle, le français. L’émergence, c’est le développement et un pays qui ne maîtrise pas la langue officielle ne peut pas évoluer", a expliqué l’écrivaine Régina Yaou, soulignant que l’émergence était incompatible avec l’inculture, les réflexes tribaux et replis identitaires.
Selon N’Da François d’Assise, l’émergence renvoie dans l’esprit du politique au terme développement et concerne toutes les activités de la vie, notamment économiques, sociales, politiques, culturelles.
Or, note-t-il, "Le livre devient l’élément central qui doit impulser l’émergence, car en lisant l’on acquiert des connaissances, des qualités".
L’écrivaine Aminata Traoré a situé l’ampleur du travail à accomplir."Normalement, pour un pays émergent, on ne doit plus parler de traite des enfants, de manque de bibliothèques dans les écoles, de grossesses en milieu scolaire, de mariages précoces, de mariages forcés (…)", a-t-elle dit.
Selon elle, ce sont les poètes, dramaturges, romanciers et essayistes qui doivent porter la voix parce que, quand ceux-ci mettent avec neutralité à nu les problèmes, cela permet d’attirer l’attention des gouvernants et les font réagir pour trouver des solutions.
(AIP)
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