« C’est une excellente idée que d’accroître les infrastructures routières dans le pays. Mais il n’y a pas que cela. Car à côté des infrastructures, les Ivoiriens meurent de faim. A défaut de conduire en tandem ces deux facteurs, il faut réduire le problème de la pauvreté d’abord. Si les Ivoiriens meurent de faim, ils ne circuleront pas sur le pont. Mais j’avoue que c’est une très bonne chose. Le fait que ce pont soit à péage est une habitude qu’il faut avoir. Dans les pays développés, pour la construction et l’entretien des routes, il y a le péage. Maintenant, est-ce que les Ivoiriens vont accepter le péage pour l’entretien des routes ? Tout est une question de niveau de vie. Il faut adapter les coûts de prestation de services au niveau de vie des populations. Or souvent nous voyons simplement l’objectif sans voir ceux qui doivent payer. A partir de ce moment, il y a un déséquilibre. Et le projet même peut mourir. Car les Ivoiriens risquent d’éviter le 3e pont »
Coulisses Publié le jeudi 18 décembre 2014 | L’intelligent d’Abidjan
Amani N’Guessan, vice-président chargé des questions de Défense et de Sécurité au FPI : « C’est une excellente idée que d’accroître les infrastructures routières. Mais il n’y a pas que cela »
© L’intelligent d’Abidjan Par AapointeConférence de presse du président du FPI
Jeudi 20 mars 2014. Abidjan. Riviera Attoban. Le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan anime une conference de presse. Photo : Michel Amani N`guessan.