L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en partenariat avec la Commission électorale indépendante (CEI) organise du jeudi 18 décembre 2014 au vendredi 19 décembre 2014 au siège de l’ONUCI à Abidjan une plate-forme de concertation à l’intention des chargés d’élections, des femmes et des jeunes des partis politiques et groupements politiques et de la société civile de Côte d’Ivoire. L’objectif de ce séminaire est de renforcer les capacités de tous ces acteurs politiques et de les amener à s’approprier le dossier électoral par une implication effective dans le dialogue politique qui se veut inclusif et qui prendra en compte leurs participations et leurs aspirations profondes. Jeudi matin, à l’ouverture de ces assises, le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a tenu à rappeler que « les malheureux évènements qui se sont produits après la proclamation des résultats des élections transparentes (de 2010), inclusives, libres et honnêtes ne sont dus qu’au refus injustifié du verdict des urnes ». C’est pourquoi, il s’est réjoui de l’initiative de formation et de la volonté de la mise en concertation des acteurs du processus électoral par l’ONUCI. Car, il conclut de ce récent et douloureux passé «qu’il doit y avoir, en amont, toute une pédagogie qui soit mise en place, toute une période de sensibilisation, de mobilisation, d’information, de communication qui nous permettent de préparer les esprits aux règles de la démocratie ». Ce qui du reste a déjà commencé à la CEI puisque sa nouvelle configuration est « le reflet de la réalité socio politique, dans toute la richesse de sa complexité ». Pour lui, il est impératif de former les uns est les autres à « l’esprit démocratique ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité en convient en effet puisque selon lui le Gouvernement ne ménage aucun effort pour le « renforcement de la démocratie ». « Le Gouvernement de Côte d’Ivoire voudrait rassurer la Communauté internationale, la société civile, tous les partis politiques qu’il est engagé avec conviction dans la consolidation de la démocratie et de l’Etat de Droit. Nous ferons en sorte que la Côte d’Ivoire organise des élections justes, pacifiques et impartiales pour que la paix continue de prévaloir », a gagé le ministre d’Etat. Il a en outre expliqué que le niveau de la technologie restreint de nos jours les risques de manipulation humaine. Sur ce principe d’ailleurs, il a plaidé auprès de la CEI afin qu’elle use de la technologie pour réduire les délais de proclamation des résultats électoraux. De quoi réjouir Mme Aïchatou Mindaoudou, Représentante Spéciale du Secrétaire générale des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui, les signes d’espoir prospèrent en Côte d’Ivoire, a-t-elle déclaré en ouverture des travaux. Il faut mutualiser les efforts pour maintenir les acquis. Cette élection de 2015 est porteuse d’espoir. Il faut saisir l’opportunité pour tourner la page de 2010. Tout le monde doit jouer sa partition ». 76 séminaristes participent à ces travaux dont les résultats attendus sont entre autres de les sensibiliser aux valeurs de la culture de la paix pour promouvoir un processus électoral apaisé de reconstruction et de réconciliation nationale.
Politique Publié le jeudi 18 décembre 2014 | CEI
L’ONUCI et la CEI engagent les acteurs politiques et la société civile à des élections apaisées
© CEI Par DRL’ONUCI et la CEI engagent les acteurs politiques et la société civile à des élections apaisées
L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en partenariat avec la Commission électorale indépendante (CEI) organise du jeudi 18 décembre 2014 au vendredi 19 décembre 2014 au siège de l’ONUCI à Abidjan une plate-forme de concertation à l’intention des chargés d’élections, des femmes et des jeunes des partis politiques et groupements politiques et de la société civile.
L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en partenariat avec la Commission électorale indépendante (CEI) organise du jeudi 18 décembre 2014 au vendredi 19 décembre 2014 au siège de l’ONUCI à Abidjan une plate-forme de concertation à l’intention des chargés d’élections, des femmes et des jeunes des partis politiques et groupements politiques et de la société civile de Côte d’Ivoire. L’objectif de ce séminaire est de renforcer les capacités de tous ces acteurs politiques et de les amener à s’approprier le dossier électoral par une implication effective dans le dialogue politique qui se veut inclusif et qui prendra en compte leurs participations et leurs aspirations profondes. Jeudi matin, à l’ouverture de ces assises, le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a tenu à rappeler que « les malheureux évènements qui se sont produits après la proclamation des résultats des élections transparentes (de 2010), inclusives, libres et honnêtes ne sont dus qu’au refus injustifié du verdict des urnes ». C’est pourquoi, il s’est réjoui de l’initiative de formation et de la volonté de la mise en concertation des acteurs du processus électoral par l’ONUCI. Car, il conclut de ce récent et douloureux passé «qu’il doit y avoir, en amont, toute une pédagogie qui soit mise en place, toute une période de sensibilisation, de mobilisation, d’information, de communication qui nous permettent de préparer les esprits aux règles de la démocratie ». Ce qui du reste a déjà commencé à la CEI puisque sa nouvelle configuration est « le reflet de la réalité socio politique, dans toute la richesse de sa complexité ». Pour lui, il est impératif de former les uns est les autres à « l’esprit démocratique ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité en convient en effet puisque selon lui le Gouvernement ne ménage aucun effort pour le « renforcement de la démocratie ». « Le Gouvernement de Côte d’Ivoire voudrait rassurer la Communauté internationale, la société civile, tous les partis politiques qu’il est engagé avec conviction dans la consolidation de la démocratie et de l’Etat de Droit. Nous ferons en sorte que la Côte d’Ivoire organise des élections justes, pacifiques et impartiales pour que la paix continue de prévaloir », a gagé le ministre d’Etat. Il a en outre expliqué que le niveau de la technologie restreint de nos jours les risques de manipulation humaine. Sur ce principe d’ailleurs, il a plaidé auprès de la CEI afin qu’elle use de la technologie pour réduire les délais de proclamation des résultats électoraux. De quoi réjouir Mme Aïchatou Mindaoudou, Représentante Spéciale du Secrétaire générale des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui, les signes d’espoir prospèrent en Côte d’Ivoire, a-t-elle déclaré en ouverture des travaux. Il faut mutualiser les efforts pour maintenir les acquis. Cette élection de 2015 est porteuse d’espoir. Il faut saisir l’opportunité pour tourner la page de 2010. Tout le monde doit jouer sa partition ». 76 séminaristes participent à ces travaux dont les résultats attendus sont entre autres de les sensibiliser aux valeurs de la culture de la paix pour promouvoir un processus électoral apaisé de reconstruction et de réconciliation nationale.