La crise qui secoue le Front populaire ivoirien et le bras de fer que lui opposent ses camarades n’ont pas ébranlé Pascal Affi N’Guessan ni entamé sa côte de popularité. Mieux le président du FPI gagne la sympathie des militants qui se sont mobilisés hier au Qg à Attoban pour l’écouter et échanger avec lui. L’occasion de la réunion d’échange et d’information a été une belle illustration du regain d’intérêt des militants pour Affi N’Guessan. La grande salle de réunion était pleine et compte tenu de la mobilisation, le nombre de chaises disposées a été augmenté. 60 secrétaires généraux de fédérations étaient effectivement présents. Et 11 autres absents pour des raisons diverses se sont excusés. Des fédéraux sont arrivés de Lakota, Grand Bassam, Kounahiri, Issia, Toumodi, Mankono, Tanda, Bondoukou, Danané, Akoupé, Agboville, M’Batto, Bouaké, Korhogo, Ouangolo, Jacqueville, Sakassou, Kouassi Kouassikro, Prikro, Tiébissou, Adiaké, Daoukro, Bettié, Arrah, Yakassé Attobrou, Doropo, Dimbokro, Tanda. Les secrétaires nationaux chargés des régions étaient aussi nombreux. Ils sont venus de Zuénoula, Dabou, Adzopé, Agboville, Bouaké et de plusieurs régions. Dans leurs différentes interventions, les fédéraux et secrétaires nationaux ont rassuré le président du FPI de leur soutien ferme. Ils lui ont réaffirmé leur fidélité et leur adhésion à sa vision.
«Président, nous te suivons. La personne qui a la carrure pour faire avancer le FPI c’est Affi N’Guessan », a fait remarquer Koffi Emmanuel fédéral de Prikro. « Toumodi est pour l’unité du FPI. Dans nos villages, nos parents paysans ne comprennent pas qu’on puisse confier le parti à Laurent Gbagbo qui est détenu loin de nous. Toumodi est avec Affi N’Guessan », poursuit Yao Amani, secrétaire général de la fédération FPI de Toumodi. « Camarade président, la tension est vive sur le terrain parce que nos militants sont intoxiqués. Nous devons mener des actions pour expliquer les faits et dire la vérité aux militants», indique Ouattara Bourahima responsable de la fédération de Tanda. « La Côte d’Ivoire découvre Affi.
Il ne recule pas devant la moindre épreuve », relève Bahouan Gahi, premier responsable du
FPI à Issia. Pour le fédéral de Tiébissou il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de la crise.
« Quand Affi est sorti de prison, ses tournées ont connu un grand succès. Il faut donc le détruire et le tuer parce qu’il est perçu comme un homme présidentiable », fait entendre Kouassi Béhibro de Tiébissou. « Ils n’ont pas d’état d’âme pour balayer Affi N’Guessan pour ne plus qu’on parle de lui. Affi ne fait que faire et poursuit ce que les intérimaires ont commencé quand il était en prison. Moi qui vous parle, Miaka Ouretto m’a confié qu’il n’est pas pour la politique de la chaise vide. Il m’a dit qu’il était prêt à entrer au gouvernement », souligne Asso, fédéral de M’Batto.
Benjamin KORE
«Président, nous te suivons. La personne qui a la carrure pour faire avancer le FPI c’est Affi N’Guessan », a fait remarquer Koffi Emmanuel fédéral de Prikro. « Toumodi est pour l’unité du FPI. Dans nos villages, nos parents paysans ne comprennent pas qu’on puisse confier le parti à Laurent Gbagbo qui est détenu loin de nous. Toumodi est avec Affi N’Guessan », poursuit Yao Amani, secrétaire général de la fédération FPI de Toumodi. « Camarade président, la tension est vive sur le terrain parce que nos militants sont intoxiqués. Nous devons mener des actions pour expliquer les faits et dire la vérité aux militants», indique Ouattara Bourahima responsable de la fédération de Tanda. « La Côte d’Ivoire découvre Affi.
Il ne recule pas devant la moindre épreuve », relève Bahouan Gahi, premier responsable du
FPI à Issia. Pour le fédéral de Tiébissou il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de la crise.
« Quand Affi est sorti de prison, ses tournées ont connu un grand succès. Il faut donc le détruire et le tuer parce qu’il est perçu comme un homme présidentiable », fait entendre Kouassi Béhibro de Tiébissou. « Ils n’ont pas d’état d’âme pour balayer Affi N’Guessan pour ne plus qu’on parle de lui. Affi ne fait que faire et poursuit ce que les intérimaires ont commencé quand il était en prison. Moi qui vous parle, Miaka Ouretto m’a confié qu’il n’est pas pour la politique de la chaise vide. Il m’a dit qu’il était prêt à entrer au gouvernement », souligne Asso, fédéral de M’Batto.
Benjamin KORE