Ils étaient face à la presse nationale et internationale hier dans un hôtel d’Abidjan. Des cadres, au sortir de la réunion du bureau politique tenue la veille (jeudi ) , ont tenu à marquer leur désaccord total non seulement à l’appel dit de Daoukro mais aussi et surtout à la tenue d’un congrès extraordinaire tel que décidé par la direction du parti. Cette conférence de presse était animée par le Dr Simplice Yodé Dion, président du Réseau des cadres du Pdci-Rda (Recapdci) entouré par les Professeurs Célestin Atsé Boua et Magloire Kouassi Koffi .Tous membres du bureau politique. Sans voile ni gants, les conférenciers ont balayé du revers de la main ces deux décisions du président de leur parti. « Non, non et non « ont-ils martelé .Et non sans soutenir fermement l’application sans condition des résolutions du 12ème congrès du Pdci-Rda. En témoigne leur propos liminaire…
CONFERENCE DE PRESSE DES JEUNES CADRES MEMBRES DU BUREAU POLITIQUE FACE A LA CRISE AU PDCI-RDA
PROPOS LIMINAIRE
Le mercredi 17 Septembre 2014, à Daoukro, au cours du meeting de clôture de la visite d’Etat du Président de la République, Son Excellence M. Alassane Ouattara, dans la région de l’Iffou, le Président Henri Konan Bédié, a prononcé un discours qui marque un tournant décisif et crucial dans la vie politique ivoirienne.
Dans ce discours, le Président Bédié apporte son soutien ferme à la candidature du Président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2015. Au-delà du soutien personnel, le Président Bédié ira jusqu’à demander à toutes les structures du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et des partis composant le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) de « se mettre en mouvement pour faire aboutir ce projet ». On comprend donc qu’un tel discours justifie que chacun y aille de son commentaire. L’émotion passée, nous, jeunes cadres membres du Bureau politique, avons entrepris d’analyser les propos du Président sans passion, ni fanatisme, mais avec le seul moyen de la raison, principe de rigueur et d’objectivité. Nous avons, au cours de nombreuses séances de travail, entrepris de dégager la pertinence et d’évaluer la faisabilité d’un tel projet. Nos grilles d’analyse se sont surtout basées sur l’opportunité d’un tel appel et son adéquation avec les résolutions du XIIème Congrès du PDCI-RDA d’octobre 2013.
Nous avons pensé que, compte tenu de l’impact politique et social majeur de la déclaration du Président Bédié qui engage non seulement le destin du PDCI-RDA, mais aussi et surtout l’avenir de la Côte d’Ivoire, le Président Bédié aurait été bien inspiré de soumettre la question à un débat démocratique préalable au sein du parti. En ne respectant pas cette exigence élémentaire, l’appel de Daoukro a pris l’allure d’une annonce solitaire en dehors de tout cadre de concertation. On se souvient même que certains partis membres du RHDP comme le MFA ont interprété cet appel comme sectaire et exclusionniste.
Nous avons pensé que cet appel de Daoukro n’était qu’un appel et non une injonction, un mot d’ordre à tous les militants du PDCI pour faire aboutir le projet de candidature RHDP, alors même que certains points de cet appel laissaient penser qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’un soutien personnel d’un cadre de l’Iffou à son jeune frère.
Nous avons pensé enfin que le Bureau politique du 18 décembre 2014 aurait permis de recadrer le débat conformément aux prérogatives de cette instance :
« Le Bureau politique se réunit sous convocation du Président du Parti. Il est chargé, sous l’autorité du Président du Parti :
- d’exécuter les résolutions et les décisions du Congrès et de suivre leur application ;
- de veiller à ce que l’orientation politique générale du parti soit conforme à celle définie par le congrès ».
Ce Bureau politique d’hier, au cours duquel nous avons assisté à des scènes d’intimidation et de menaces gratuites des partisans de l’appel de Daoukro, n’a été qu’un simulacre, minutieusement préparé par les apparatchiks du système pour tordre le cou aux Statuts du Parti afin d’opérer un passage en force de l’appel de Daoukro. Ce Bureau politique aurait dû être le lieu de réaffirmer l’évidence politique même, c’est-à-dire la nécessité pour tout parti politique de conquérir le pouvoir d’Etat et de l’exercer. Souvenons-nous que c’est à l’unanimité des délégués présents que le XIIème Congrès a exigé que le PDCI-RDA présente un candidat aux élections présidentielles de 2015. Vu les déclarations de candidature de plusieurs cadres actifs à l’investiture du Parti, le Bureau politique aurait dû en prendre acte et convoquer une convention d’investiture pour que les vaillants militants du PDCI-RDA se choisissent librement leur champion afin de préparer sereinement notre retour au pouvoir.
Hélas ! Mille fois hélas ! Entre temps, l’obstination de l’aile dure de la Direction du PDCI est passée par là. Manipulation éhontée des textes, menaces et intimidations indignes, combines et combinaisons perfides, agressions physiques… Tout y passe pour que la volonté d’un seul devienne la volonté de tous ! Incontestablement, les faucons du Parti sont à l’œuvre. Ils font feu de tout bois. Ils ont pris le Président BEDIE et le PDCI-RDA en otage. C’est tout l’enjeu de ce fameux congrès extraordinaire du 28 février 2015 qui n’aura de caractère extraordinaire que parce qu’il actera la mort programmée du PDCI-RDA, notre famille, notre forteresse, notre refuge !
Militantes, militants, on veut nous résoudre au silence complice. On veut nous résoudre, encore une fois, après la tragédie de noël 1999, à être des suiveurs, des moutons de panurge, des militants sans têtes ! Même dans l’armée, lieu par excellence de la discipline et du respect des consignes, il arrive parfois que les soldats disent non ! A plus forte raison des militants d’un Parti, des citoyens d’une République libre, des Cadres formés dans les plus grandes écoles et universités !
Face aux actes méprisants de la Direction du Parti à leur égard, les militants du PDCI-RDA sont déçus et indignés ! Ils sont démotivés et démobilisés. Ils refusent désormais de payer leur carte de membre. Dans tout le pays, ils manifestent chaque jour leur mécontentement et leur désapprobation face aux manœuvres en cours pour faire de notre grand parti une pièce de Musée, vestige d’un passé glorieux depuis longtemps dépassé.
Au PDCI, les positions sont de plus en plus tranchées ; cette radicalisation peut conduire à une crise d’autorité et de légitimité, et le risque même de scission du Parti n’est pas à exclure. Je vous rappelle que ceux qu’on veut nous contraindre à accompagner aujourd’hui sont sortis du sein du PDCI à la suite d’une crise comme celle que nous connaissons aujourd’hui. Le PDCI-RDA est en danger !
Nous sommes nombreux, nous Cadres, militants et sympathisants du PDCI-RDA, qui estimons avoir été trahis par la Direction du Parti, alors que le XIIème Congrès nous avait confortés dans l’idée que le PDCI présenterait un candidat issu de ses rangs à l’élection présidentielle. Non, ce n’est pas pour soutenir une candidature RHDP que nous avons accepté de modifier les textes du PDCI-RDA pour maintenir le Président BEDIE à la tête du Parti ! Ce n’est pas juste ! Ce n’est pas bon ! Ce n’est pas sérieux ! Le PDCI n’est la propriété privée de personne ! Il nous appartient à tous parce qu’il est le patrimoine spirituel, l’héritage politique indivis que le Père fondateur a laissé à tous ses enfants en leur demandant d’y veiller comme sur la prunelle de leurs yeux ! Trop, c’est trop !
Militantes, militants du PDCI-RDA, on nous a trop trompés ! On nous a trop mentis ! Il est temps de prendre notre destin en mains ! L’heure est venue de nous mobiliser pour sauver le Parti d’Houphouët-Boigny, ce parti que des hommes et des femmes courageux, convaincus, déterminés qui ont résisté à l’avidité et à la cupidité, ont bâti au prix de tant de sang et de sueur versés ! L’heure est venue de donner corps aux aspirations profondes des populations ivoiriennes : celles de voir le PDCI-RDA reprendre le pouvoir d’Etat pour remettre notre pays à l’endroit, sur le chemin de la Paix, du Dialogue et du Progrès ! Car nous sommes plus que jamais convaincus que le PDCI-RDA demeure le plus grand parti politique de notre pays ! Tous les observateurs avertis savent que si on le laisse exprimer le maximum de sa puissance, le PDCI-RDA reviendra au pouvoir en 2015.
Aussi, nous, Jeunes Cadres membres du Bureau politique,
- rejetons vigoureusement l’idée d’un Congrès extraordinaire en février 2015 dans le but de donner un habillage juridique à la forfaiture en cours ;
Recommandons instamment :
- au Président Bédié, Président du Parti, de veiller au strict respect des résolutions du XIIème Congrès du PDCI-RDA dont celle relative à la candidature du PDCI-RDA à l’élection présidentielle de 2015 ;
- A la direction du PDCI-RDA de convoquer sans délai une convention d’investiture du candidat du PDCI-RDA ;
- Aux militants et sympathisants de se mobiliser comme un seul homme pour faire barrage à ce passage en force illégal et illégitime qui se prépare sous nos yeux en envisageant des mesures exceptionnelles capables d’assurer la survie du Parti de Félix Houphouët-Boigny.
- Aux jeunes Cadres, de coaliser leurs forces et de travailler en synergie pour qu’ensemble nous travaillions à libérer le PDCI-RDA afin de défaire les nœuds de notre avenir bloqué et bouché par des gens qui ont fait leur temps ; car il s’agit bel et bien de notre avenir ! Et personne ne peut et ne doit écrire notre avenir pour nous sinon nous-mêmes ! Ils ne peuvent pas avoir fait leur temps hier et vouloir encore faire le notre aujourd’hui ! Préparons-nous au combat contre l’injustice, l’oppression et la terreur ! C’est bien que ce que Houphouët-Boigny et ses valeureux compagnons attendent de nous en ces temps qui tanguent !
Vive le PDCI-RDA digne et conquérant !
Je vous remercie !
Fait à Abidjan, le 19 décembre 2014.
CONFERENCE DE PRESSE DES JEUNES CADRES MEMBRES DU BUREAU POLITIQUE FACE A LA CRISE AU PDCI-RDA
PROPOS LIMINAIRE
Le mercredi 17 Septembre 2014, à Daoukro, au cours du meeting de clôture de la visite d’Etat du Président de la République, Son Excellence M. Alassane Ouattara, dans la région de l’Iffou, le Président Henri Konan Bédié, a prononcé un discours qui marque un tournant décisif et crucial dans la vie politique ivoirienne.
Dans ce discours, le Président Bédié apporte son soutien ferme à la candidature du Président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2015. Au-delà du soutien personnel, le Président Bédié ira jusqu’à demander à toutes les structures du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et des partis composant le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) de « se mettre en mouvement pour faire aboutir ce projet ». On comprend donc qu’un tel discours justifie que chacun y aille de son commentaire. L’émotion passée, nous, jeunes cadres membres du Bureau politique, avons entrepris d’analyser les propos du Président sans passion, ni fanatisme, mais avec le seul moyen de la raison, principe de rigueur et d’objectivité. Nous avons, au cours de nombreuses séances de travail, entrepris de dégager la pertinence et d’évaluer la faisabilité d’un tel projet. Nos grilles d’analyse se sont surtout basées sur l’opportunité d’un tel appel et son adéquation avec les résolutions du XIIème Congrès du PDCI-RDA d’octobre 2013.
Nous avons pensé que, compte tenu de l’impact politique et social majeur de la déclaration du Président Bédié qui engage non seulement le destin du PDCI-RDA, mais aussi et surtout l’avenir de la Côte d’Ivoire, le Président Bédié aurait été bien inspiré de soumettre la question à un débat démocratique préalable au sein du parti. En ne respectant pas cette exigence élémentaire, l’appel de Daoukro a pris l’allure d’une annonce solitaire en dehors de tout cadre de concertation. On se souvient même que certains partis membres du RHDP comme le MFA ont interprété cet appel comme sectaire et exclusionniste.
Nous avons pensé que cet appel de Daoukro n’était qu’un appel et non une injonction, un mot d’ordre à tous les militants du PDCI pour faire aboutir le projet de candidature RHDP, alors même que certains points de cet appel laissaient penser qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’un soutien personnel d’un cadre de l’Iffou à son jeune frère.
Nous avons pensé enfin que le Bureau politique du 18 décembre 2014 aurait permis de recadrer le débat conformément aux prérogatives de cette instance :
« Le Bureau politique se réunit sous convocation du Président du Parti. Il est chargé, sous l’autorité du Président du Parti :
- d’exécuter les résolutions et les décisions du Congrès et de suivre leur application ;
- de veiller à ce que l’orientation politique générale du parti soit conforme à celle définie par le congrès ».
Ce Bureau politique d’hier, au cours duquel nous avons assisté à des scènes d’intimidation et de menaces gratuites des partisans de l’appel de Daoukro, n’a été qu’un simulacre, minutieusement préparé par les apparatchiks du système pour tordre le cou aux Statuts du Parti afin d’opérer un passage en force de l’appel de Daoukro. Ce Bureau politique aurait dû être le lieu de réaffirmer l’évidence politique même, c’est-à-dire la nécessité pour tout parti politique de conquérir le pouvoir d’Etat et de l’exercer. Souvenons-nous que c’est à l’unanimité des délégués présents que le XIIème Congrès a exigé que le PDCI-RDA présente un candidat aux élections présidentielles de 2015. Vu les déclarations de candidature de plusieurs cadres actifs à l’investiture du Parti, le Bureau politique aurait dû en prendre acte et convoquer une convention d’investiture pour que les vaillants militants du PDCI-RDA se choisissent librement leur champion afin de préparer sereinement notre retour au pouvoir.
Hélas ! Mille fois hélas ! Entre temps, l’obstination de l’aile dure de la Direction du PDCI est passée par là. Manipulation éhontée des textes, menaces et intimidations indignes, combines et combinaisons perfides, agressions physiques… Tout y passe pour que la volonté d’un seul devienne la volonté de tous ! Incontestablement, les faucons du Parti sont à l’œuvre. Ils font feu de tout bois. Ils ont pris le Président BEDIE et le PDCI-RDA en otage. C’est tout l’enjeu de ce fameux congrès extraordinaire du 28 février 2015 qui n’aura de caractère extraordinaire que parce qu’il actera la mort programmée du PDCI-RDA, notre famille, notre forteresse, notre refuge !
Militantes, militants, on veut nous résoudre au silence complice. On veut nous résoudre, encore une fois, après la tragédie de noël 1999, à être des suiveurs, des moutons de panurge, des militants sans têtes ! Même dans l’armée, lieu par excellence de la discipline et du respect des consignes, il arrive parfois que les soldats disent non ! A plus forte raison des militants d’un Parti, des citoyens d’une République libre, des Cadres formés dans les plus grandes écoles et universités !
Face aux actes méprisants de la Direction du Parti à leur égard, les militants du PDCI-RDA sont déçus et indignés ! Ils sont démotivés et démobilisés. Ils refusent désormais de payer leur carte de membre. Dans tout le pays, ils manifestent chaque jour leur mécontentement et leur désapprobation face aux manœuvres en cours pour faire de notre grand parti une pièce de Musée, vestige d’un passé glorieux depuis longtemps dépassé.
Au PDCI, les positions sont de plus en plus tranchées ; cette radicalisation peut conduire à une crise d’autorité et de légitimité, et le risque même de scission du Parti n’est pas à exclure. Je vous rappelle que ceux qu’on veut nous contraindre à accompagner aujourd’hui sont sortis du sein du PDCI à la suite d’une crise comme celle que nous connaissons aujourd’hui. Le PDCI-RDA est en danger !
Nous sommes nombreux, nous Cadres, militants et sympathisants du PDCI-RDA, qui estimons avoir été trahis par la Direction du Parti, alors que le XIIème Congrès nous avait confortés dans l’idée que le PDCI présenterait un candidat issu de ses rangs à l’élection présidentielle. Non, ce n’est pas pour soutenir une candidature RHDP que nous avons accepté de modifier les textes du PDCI-RDA pour maintenir le Président BEDIE à la tête du Parti ! Ce n’est pas juste ! Ce n’est pas bon ! Ce n’est pas sérieux ! Le PDCI n’est la propriété privée de personne ! Il nous appartient à tous parce qu’il est le patrimoine spirituel, l’héritage politique indivis que le Père fondateur a laissé à tous ses enfants en leur demandant d’y veiller comme sur la prunelle de leurs yeux ! Trop, c’est trop !
Militantes, militants du PDCI-RDA, on nous a trop trompés ! On nous a trop mentis ! Il est temps de prendre notre destin en mains ! L’heure est venue de nous mobiliser pour sauver le Parti d’Houphouët-Boigny, ce parti que des hommes et des femmes courageux, convaincus, déterminés qui ont résisté à l’avidité et à la cupidité, ont bâti au prix de tant de sang et de sueur versés ! L’heure est venue de donner corps aux aspirations profondes des populations ivoiriennes : celles de voir le PDCI-RDA reprendre le pouvoir d’Etat pour remettre notre pays à l’endroit, sur le chemin de la Paix, du Dialogue et du Progrès ! Car nous sommes plus que jamais convaincus que le PDCI-RDA demeure le plus grand parti politique de notre pays ! Tous les observateurs avertis savent que si on le laisse exprimer le maximum de sa puissance, le PDCI-RDA reviendra au pouvoir en 2015.
Aussi, nous, Jeunes Cadres membres du Bureau politique,
- rejetons vigoureusement l’idée d’un Congrès extraordinaire en février 2015 dans le but de donner un habillage juridique à la forfaiture en cours ;
Recommandons instamment :
- au Président Bédié, Président du Parti, de veiller au strict respect des résolutions du XIIème Congrès du PDCI-RDA dont celle relative à la candidature du PDCI-RDA à l’élection présidentielle de 2015 ;
- A la direction du PDCI-RDA de convoquer sans délai une convention d’investiture du candidat du PDCI-RDA ;
- Aux militants et sympathisants de se mobiliser comme un seul homme pour faire barrage à ce passage en force illégal et illégitime qui se prépare sous nos yeux en envisageant des mesures exceptionnelles capables d’assurer la survie du Parti de Félix Houphouët-Boigny.
- Aux jeunes Cadres, de coaliser leurs forces et de travailler en synergie pour qu’ensemble nous travaillions à libérer le PDCI-RDA afin de défaire les nœuds de notre avenir bloqué et bouché par des gens qui ont fait leur temps ; car il s’agit bel et bien de notre avenir ! Et personne ne peut et ne doit écrire notre avenir pour nous sinon nous-mêmes ! Ils ne peuvent pas avoir fait leur temps hier et vouloir encore faire le notre aujourd’hui ! Préparons-nous au combat contre l’injustice, l’oppression et la terreur ! C’est bien que ce que Houphouët-Boigny et ses valeureux compagnons attendent de nous en ces temps qui tanguent !
Vive le PDCI-RDA digne et conquérant !
Je vous remercie !
Fait à Abidjan, le 19 décembre 2014.