Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les soldats de 1ère et de 2ème classe, à l'origine des événements de jeudi, au nouveau camp militaire d'Akouédo (Est d'Abidjan) seront traduits devant le Tribunal militaire et radiés, annonce le gouvernement dans un communiqué transmis, samedi, à APA dans la capitale économique ivoirienne.
"Très tôt le jeudi 18 décembre 2014 aux environs de 6 heures du matin, un groupe de soldats de 1ère et de 2ème Classe, s’estimant éligibles au paiement d’arriérés de solde, ont érigé des barrages autour du 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouédo. Or, ceux-ci ayant été régulièrement engagés et payés depuis juin 2011, n’y ont pas droit", explique le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi.
Saisi, ajoute le texte, "le Président de la République, chef suprême des armées, a instruit le Ministre en charge de la Défense de prendre les mesures qui s’imposent".
Devant ces "fautes graves et manquements à la discipline militaire", Paul Koffi Koffi a demandé au Chef d’Etat-Major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), le Général de corps d'armée Soumaïla Bakayoko de "rétablir l’ordre et la discipline".
"Les militaires auteurs de ces actes ont été immédiatement mis aux arrêts. Les soldats concernés seront traduits devant le Tribunal militaire et radiés", poursuit le communiqué , rappelant que "la discipline étant la force principale des armées, les militaires de toutes catégories et de tous grades sont tenus de s’y conformer scrupuleusement".
Des soldats issus de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles ayant intégré les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, armée régulière) avaient grogné en novembre dernier pour réclamer le paiement d'arriérés de salaire et leur avancement en grade.
Suite aux négociations, les 8000 soldats concernés sont parvenus à un accord avec le gouvernement. Au regard du montant important (près de 20 milliards de FCFA) pour satisfaire les revendications de ces militaires, il a été notamment convenu que le paiement des arriérés qui remontent à 2009 ‘'s'échelonne sur six mois''.
LS/APA
"Très tôt le jeudi 18 décembre 2014 aux environs de 6 heures du matin, un groupe de soldats de 1ère et de 2ème Classe, s’estimant éligibles au paiement d’arriérés de solde, ont érigé des barrages autour du 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouédo. Or, ceux-ci ayant été régulièrement engagés et payés depuis juin 2011, n’y ont pas droit", explique le ministre auprès du président de la République chargé de la défense, Paul Koffi Koffi.
Saisi, ajoute le texte, "le Président de la République, chef suprême des armées, a instruit le Ministre en charge de la Défense de prendre les mesures qui s’imposent".
Devant ces "fautes graves et manquements à la discipline militaire", Paul Koffi Koffi a demandé au Chef d’Etat-Major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), le Général de corps d'armée Soumaïla Bakayoko de "rétablir l’ordre et la discipline".
"Les militaires auteurs de ces actes ont été immédiatement mis aux arrêts. Les soldats concernés seront traduits devant le Tribunal militaire et radiés", poursuit le communiqué , rappelant que "la discipline étant la force principale des armées, les militaires de toutes catégories et de tous grades sont tenus de s’y conformer scrupuleusement".
Des soldats issus de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles ayant intégré les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, armée régulière) avaient grogné en novembre dernier pour réclamer le paiement d'arriérés de salaire et leur avancement en grade.
Suite aux négociations, les 8000 soldats concernés sont parvenus à un accord avec le gouvernement. Au regard du montant important (près de 20 milliards de FCFA) pour satisfaire les revendications de ces militaires, il a été notamment convenu que le paiement des arriérés qui remontent à 2009 ‘'s'échelonne sur six mois''.
LS/APA