Certains militants du Fpi, depuis quelques jours, sont dans une disposition d’agression lorsqu’ils se rendent au QG de campagne du président Laurent Gbagbo servant de siège à leur parti. Si, de plus en plus, ils ne s’illustrent pas par des propos injurieux, ce sont des attaques quelquefois physiques sur des responsables du secrétariat général. Cela s’est encore avéré dans la soirée du vendredi 19 décembre dernier. Cissé Mariam et ses camarades membres du bureau de la Jfpi ont tenté d’imposer par la force leur présence en improvisant une réunion. A cause de l’heure tardive à laquelle ils ont voulu tenir leur réunion, ils ont été priés de quitter les lieux par les agents de police en faction devant le siège du Fpi. Le quartier n’étant pas totalement sécurisé après l’affrontement, le même jour, entre deux camps rivaux d’ex-rebelles pro-Ouattara.
Le lendemain, samedi 20 décembre, c’est quelques responsables de l’Offpi qui vont supporter assez mal de se voir refuser l’accès à leur siège par les agents des forces l’ordre qui gardent son entrée. En guise de protestation, ces dames, dont certains membres sont de la haute direction du Fpi, vont tenir leur rencontre en pleine rue. Pourtant elles savaient, comme tous les cadres du parti, que des dispositions ont été prises pour réglementer les réunions ou autres rassemblements au QG de campagne du président Laurent Gbagbo. Notamment des mesures conservatoires de sécurité pour l’ensemble des militants et du bâtiment suite à la réouverture de leur siège.
Elles n’ignoraient pas que pour une bonne programmation des salles et une meilleure sécurisation des activités, il été admis que toutes les réunions ou tous les rassemblements, en ses lieux, sont désormais soumis à l’autorisation préalable de la Secrétaire générale du Fpi, Mme Agnès Monnet. Et que son secrétariat met des imprimés à la disposition des militants qui souhaitent faire une activité au QG. Et que pour cela, il leur suffira de remplir ces imprimés et les déposer 24 heures avant la tenue du rassemblement ou de la réunion.
Robert KRASSAULT
Le lendemain, samedi 20 décembre, c’est quelques responsables de l’Offpi qui vont supporter assez mal de se voir refuser l’accès à leur siège par les agents des forces l’ordre qui gardent son entrée. En guise de protestation, ces dames, dont certains membres sont de la haute direction du Fpi, vont tenir leur rencontre en pleine rue. Pourtant elles savaient, comme tous les cadres du parti, que des dispositions ont été prises pour réglementer les réunions ou autres rassemblements au QG de campagne du président Laurent Gbagbo. Notamment des mesures conservatoires de sécurité pour l’ensemble des militants et du bâtiment suite à la réouverture de leur siège.
Elles n’ignoraient pas que pour une bonne programmation des salles et une meilleure sécurisation des activités, il été admis que toutes les réunions ou tous les rassemblements, en ses lieux, sont désormais soumis à l’autorisation préalable de la Secrétaire générale du Fpi, Mme Agnès Monnet. Et que son secrétariat met des imprimés à la disposition des militants qui souhaitent faire une activité au QG. Et que pour cela, il leur suffira de remplir ces imprimés et les déposer 24 heures avant la tenue du rassemblement ou de la réunion.
Robert KRASSAULT