Korhogo - Un festival, dénommé "Festival Sénoufo", a été organisé vendredi et samedi, au stade de Korhogo, en présence du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, en vue de favoriser la cohésion sociale et le développement durable dans les régions du Poro, du Hambol, du Tchologo et de la Bagoué.
Ce festival culturel dont le thème est "Que faire de la culture sénoufo pour une paix durable et un développement durable" a réuni certaines communautés nationales et de la sous-région, à travers des expositions d’objets d’art et d’anciens mets ainsi que des danses traditionnelles et folkloriques.
Le commissaire général du Festival Sénoufo, Coulibaly Gédéon, a indiqué que le brassage culturel national permet de vivre ensemble avec les différences communautés, en vue de favoriser l’union, le partage et le développement économique des régions ivoiriennes.
Il a ajouté que la culture sénoufo doit contribuer à la relance des activités touristiques et économiques de la région du Poro afin de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre "des millions de touristes à l’horizon 2020".
Pour le commissaire général, cette promotion culturelle va renforcer la cohésion sociale qui existe déjà entre les autres communautés et le peule Sénoufo.
Le directeur général du Conseil de la région du Poro a encouragé, pour sa part, les initiateurs de ce festival, estimant que "c’est ensemble, main dans la main, que nous allons pouvoir repositionner le pays sénoufo qui est un pays d’accueil et en faire un pôle de développement industriel, agricole et culturel."
Quant au président de l’Union des ressortissants des Etats membres de la CEDEAO en Côte d’Ivoire (UREM-CEDEAO-CI), Ouédraogo Saïdou Pierre, il a souligné que le fait d’associer la CEDEAO à cette fête est un acte d’intégration.
Selon lui, cet acte prouve que "la CEDEAO n’est pas un vain mot", soulignant que ce festival a permis de découvrir la culture sénoufo bien que certains de ses compatriotes vivent en Côte d’Ivoire depuis 50 ans.
"Chers tuteurs, nous sommes condamnés à vivre ensemble dans ce monde qui devient planétaire. Qui peut encore prétendre être à 100% ivoirien, burkinabé, guinéen, sénégalais, béninois, togolais …, nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, des sangs mêlés, des métis culturels et c’est un atout pour le développement de la Côte d’Ivoire et de notre région ouest-africaine", a fait savoir le président de l’UREM-CEDEAO-CI.
Il a indiqué qu’UREM-CEDEAO-CI s’engage à continuer à travailler avec leurs frères ivoiriens, afin que la terre d’accueil qu’est la Côte d’Ivoire continue d’être un havre de paix.
Ce festival, parrainé par le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a été organisé à 80% par les femmes du Collectif des associations des femmes du district des Savanes, dirigé Mme Coulibaly Diata.
Ce festival a été financé en majorité sur fonds propre et avec le soutien financier de certains ministres, a-t-on appris.
Apk/kp
Ce festival culturel dont le thème est "Que faire de la culture sénoufo pour une paix durable et un développement durable" a réuni certaines communautés nationales et de la sous-région, à travers des expositions d’objets d’art et d’anciens mets ainsi que des danses traditionnelles et folkloriques.
Le commissaire général du Festival Sénoufo, Coulibaly Gédéon, a indiqué que le brassage culturel national permet de vivre ensemble avec les différences communautés, en vue de favoriser l’union, le partage et le développement économique des régions ivoiriennes.
Il a ajouté que la culture sénoufo doit contribuer à la relance des activités touristiques et économiques de la région du Poro afin de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre "des millions de touristes à l’horizon 2020".
Pour le commissaire général, cette promotion culturelle va renforcer la cohésion sociale qui existe déjà entre les autres communautés et le peule Sénoufo.
Le directeur général du Conseil de la région du Poro a encouragé, pour sa part, les initiateurs de ce festival, estimant que "c’est ensemble, main dans la main, que nous allons pouvoir repositionner le pays sénoufo qui est un pays d’accueil et en faire un pôle de développement industriel, agricole et culturel."
Quant au président de l’Union des ressortissants des Etats membres de la CEDEAO en Côte d’Ivoire (UREM-CEDEAO-CI), Ouédraogo Saïdou Pierre, il a souligné que le fait d’associer la CEDEAO à cette fête est un acte d’intégration.
Selon lui, cet acte prouve que "la CEDEAO n’est pas un vain mot", soulignant que ce festival a permis de découvrir la culture sénoufo bien que certains de ses compatriotes vivent en Côte d’Ivoire depuis 50 ans.
"Chers tuteurs, nous sommes condamnés à vivre ensemble dans ce monde qui devient planétaire. Qui peut encore prétendre être à 100% ivoirien, burkinabé, guinéen, sénégalais, béninois, togolais …, nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, des sangs mêlés, des métis culturels et c’est un atout pour le développement de la Côte d’Ivoire et de notre région ouest-africaine", a fait savoir le président de l’UREM-CEDEAO-CI.
Il a indiqué qu’UREM-CEDEAO-CI s’engage à continuer à travailler avec leurs frères ivoiriens, afin que la terre d’accueil qu’est la Côte d’Ivoire continue d’être un havre de paix.
Ce festival, parrainé par le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, a été organisé à 80% par les femmes du Collectif des associations des femmes du district des Savanes, dirigé Mme Coulibaly Diata.
Ce festival a été financé en majorité sur fonds propre et avec le soutien financier de certains ministres, a-t-on appris.
Apk/kp