Dans quelques heures ce sera la fin de l’année 2014. Toute cette année, les partis politiques ivoiriens se sont évertués à construire des schémas, bâtir des visions et poser des actes dans le sens de consolider l’unité interne ou enraciner leurs bases. Quel bilan peut-on retenir de toutes ces activités politiques au cours de l’année qui prend fin ?
Présidents, secrétaires généraux ou exécutifs de partis, secrétaires de sections, militants de base n’ont pas du tout chômé au cours de l’année 2014 qui s’achève. Congrès, bureaux politiques, meetings, réunions techniques, consultations bi ou tripartites, alliances, tout y est passé au cours de 2014. C’est la vie des partis politiques. Les projections et les enjeux pour 2015 sont nombreux et vitaux pour la vie et la survie de toutes les formations politiques au plan national. L’année 2015 s’annonce donc une année de grandes batailles. S’ils n’ont pas chômé au cours de l’année 2014 au regard des actes posés, il convient de se rendre à l’évidence qu’au plan strictement politique, la moisson a été bien maigre pour ces quatre partis. En effet, l’acte politique majeur posé par le Rdr, parti au pouvoir, au cours de cette année 2014 est sans aucun doute la célébration des 20 ans d’existence de ce parti à Bouaké. C’était le samedi 13 décembre 2014 dans l’ancien stade de Bouaké. Après 20 ans de parcours parsemé d’embûches, de larmes, de sueur et de sang, couronné par son accession au pouvoir d’Etat, l’on aurait cru voir tous les militants du Rdr rassemblés autour de leurs premiers responsables pour une fête de retrouvailles historique. Que non ! C’est dans un stade quasi-vide que la célébration s’est déroulée. Une bien triste moisson qui témoigne, si besoin en était, du mécontentement des militants de base vis-à-vis de la direction du Rdr. Cette direction dit avoir compris le message des militants. Le Pdci-Rda n’est sûrement pas logé à une meilleure enseigne. Le 17 septembre 2014, Alassane Ouattara en visite d’Etat dans l’Iffou terminait sa tournée à Daoukro, ville natale d’Henri Konan Bédié, président du Pdci et allié principal du président de la République dans le cadre du Rhdp. Journée historique ! Le Sphinx de Daoukro, du haut de la chaire d’où il s’adresse à la foule, lance ce qu’il est convenu de nommer ‘’l’Appel de Daoukro’’. Pour rien au monde Henri Konan Bédié ne veut négocier cet appel. Pourtant, l’accueil de cette invite est loin de faire l’unanimité au sein de son parti. Le mécontentement va grandissant. Au point que pro et anti appel de Daoukro, en sont venus aux mains le 18 décembre 2014 lors du dernier bureau politique du Pdci-Rda à Cocody. Au Fpi, le parti de Laurent Gbagbo, la situation n’est guère reluisante. Il y a mécontentement et presque division entre pro-Affi et pro-Gbagbo dans le cadre du contrôle du Fpi. La situation est d’autant plus critique que les deux camps se sont retrouvés devant les tribunaux ivoiriens pour en découdre au nom de la loi. Seul bémol dans cette grisaille, c’est l’attitude et l’atmosphère plutôt bon enfant au sein de l’Udpci, le parti d’Albert Mabri Toikeusse. Cohésion autour du chef, vision claire de soutenir Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2015, mais refus de l’alternance 2020. Puisque Albert Mabri Toikeusse dit être candidat pour la présidentielle de 2020. L’Udpci semble donc être le seul parmi les quatre grandes formations politiques ivoiriennes, à avoir consolidé et maintenu sa cohésion interne, loin des mécontentements constatés çà et là au sein des autres partis politique.
Jean Philippe Okann
Présidents, secrétaires généraux ou exécutifs de partis, secrétaires de sections, militants de base n’ont pas du tout chômé au cours de l’année 2014 qui s’achève. Congrès, bureaux politiques, meetings, réunions techniques, consultations bi ou tripartites, alliances, tout y est passé au cours de 2014. C’est la vie des partis politiques. Les projections et les enjeux pour 2015 sont nombreux et vitaux pour la vie et la survie de toutes les formations politiques au plan national. L’année 2015 s’annonce donc une année de grandes batailles. S’ils n’ont pas chômé au cours de l’année 2014 au regard des actes posés, il convient de se rendre à l’évidence qu’au plan strictement politique, la moisson a été bien maigre pour ces quatre partis. En effet, l’acte politique majeur posé par le Rdr, parti au pouvoir, au cours de cette année 2014 est sans aucun doute la célébration des 20 ans d’existence de ce parti à Bouaké. C’était le samedi 13 décembre 2014 dans l’ancien stade de Bouaké. Après 20 ans de parcours parsemé d’embûches, de larmes, de sueur et de sang, couronné par son accession au pouvoir d’Etat, l’on aurait cru voir tous les militants du Rdr rassemblés autour de leurs premiers responsables pour une fête de retrouvailles historique. Que non ! C’est dans un stade quasi-vide que la célébration s’est déroulée. Une bien triste moisson qui témoigne, si besoin en était, du mécontentement des militants de base vis-à-vis de la direction du Rdr. Cette direction dit avoir compris le message des militants. Le Pdci-Rda n’est sûrement pas logé à une meilleure enseigne. Le 17 septembre 2014, Alassane Ouattara en visite d’Etat dans l’Iffou terminait sa tournée à Daoukro, ville natale d’Henri Konan Bédié, président du Pdci et allié principal du président de la République dans le cadre du Rhdp. Journée historique ! Le Sphinx de Daoukro, du haut de la chaire d’où il s’adresse à la foule, lance ce qu’il est convenu de nommer ‘’l’Appel de Daoukro’’. Pour rien au monde Henri Konan Bédié ne veut négocier cet appel. Pourtant, l’accueil de cette invite est loin de faire l’unanimité au sein de son parti. Le mécontentement va grandissant. Au point que pro et anti appel de Daoukro, en sont venus aux mains le 18 décembre 2014 lors du dernier bureau politique du Pdci-Rda à Cocody. Au Fpi, le parti de Laurent Gbagbo, la situation n’est guère reluisante. Il y a mécontentement et presque division entre pro-Affi et pro-Gbagbo dans le cadre du contrôle du Fpi. La situation est d’autant plus critique que les deux camps se sont retrouvés devant les tribunaux ivoiriens pour en découdre au nom de la loi. Seul bémol dans cette grisaille, c’est l’attitude et l’atmosphère plutôt bon enfant au sein de l’Udpci, le parti d’Albert Mabri Toikeusse. Cohésion autour du chef, vision claire de soutenir Alassane Ouattara pour la présidentielle de 2015, mais refus de l’alternance 2020. Puisque Albert Mabri Toikeusse dit être candidat pour la présidentielle de 2020. L’Udpci semble donc être le seul parmi les quatre grandes formations politiques ivoiriennes, à avoir consolidé et maintenu sa cohésion interne, loin des mécontentements constatés çà et là au sein des autres partis politique.
Jean Philippe Okann