Abidjan (Côte d’Ivoire) - La 30è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football s’ouvre le 17 janvier en Guinée Equatoriale où les 16 pays qualifiés repartis en quatre groupes de quatre, tenteront de succéder au Nigéria, tenant du titre, le grand absent de ce tournoi final. Radioscopie du Groupe A.
La Guinée Equatoriale, pays organisateur, le Congo, le Burkina Faso et le Gabon composent le Groupe A basé à Bata, une ville portuaire située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni.
Avec une population de 250 770 habitants, seconde ville de Guinée équatoriale et capitale économique du pays, Bata dispose d'un des plus modernes stades d'Afrique avec 40 000 places couvertes : le stade Nkoantoma. C'est ce joyau architectural construit en 2007 qui accueillera les matches du Groupe A.
Avec six participations à une phase finale de CAN de football (1968-1972-1974-1978-1992-2000), le Congo revient après quinze ans d'absence. Pourtant, après une première expérience à la CAN en 1968, l'équipe du Congo, pour sa seconde participation, en 1972 au Cameroun, déjoue tous les pronostics pour se hisser sur le toit d'Afrique.
En finale, grâce au doublé de Jean-Michel Mbono et au but de François M'Pelé, les Diables rouges du Congo battent le Mali (3-2) et remportent le trophée. L'unique sacre continental pour les Congolais qui ouvrent le bal de la CAN 2015 avec la Guinée Equatoriale le 17 janvier au stade Nkoantoma de Bata.
La plus large victoire du Congo en compétition officielle, c'était le 7 juillet 1976 face au Sao Tome-et-Principe, battu (11-0) et son plus grand revers, le 19 avril 1960 face au Madagascar (1-8).
Younga Mouhani avec 16 buts reste le meilleur buteur de l'histoire des Diables Rouges du Congo, coachés pour cette édition par le Français Claude Le Roy, le sélectionneur à succès en Afrique (champion d'Afrique avec le Cameroun en 1988), avec d'excellents résultats avec le Sénégal, le Ghana… Dans ce groupe A, le Congo se présente comme le grandissime favori.
Le Vice-champion d'Afrique, le Burkina Faso qui est à sa dixième phase finale de CAN après celles de (1978-1996-1998-2000-2002-2004-2010-2012-2013) pourrait contester le leadership du groupe au Congo.
La CAN 1998, organisée au Burkina Faso, marque la première réussite de l'équipe du Burkina Faso emmenée alors par le sélectionneur franco-ivoirien Philippe Bernard Troussier et des joueurs tels que KassoumOuédraogo, Romeo Kambou et Seydou Traoré. Durant cette édition les Etalons soulèvent une énorme ferveur populaire en atteignant pour la première fois les demi-finales.
Lors de la dernière édition en Afrique du Sud (2013), les Etalons du Burkina font sensation en terminant en tête du Groupe C devant le Nigéria, la Zambie (Champion d'Afrique en titre) et l'Ethiopie. Au deuxième et troisième, les poulains du sélectionneur allemand Paul Put sortent le Togo et le Ghana pour s'offrir leur première finale de CAN.
En finale,devant 85 000 spectateurs, les Etalons échouent si près du but, battus (0-1) par les Super Eagles du Nigeria. En compétition officielle, le Burkina Faso, alors Haute Volta, a subi sa plus cuisante défaite (7-0) face à l'Algérie le 30 août 1981 et son large score (4-0) aux dépens de l'Ethiopie le 28 janvier 2013 lors de la CAN 2013. Moumouni Dagano, avec 31 réalisations demeure le meilleur artificier de l'histoire des Etalons du Burkina Faso.
Son adversaire pour son entrée en lice de la compétition, le 17 janvier, s'appelle le Gabon, auréolé de cinq présences à une phase finale de CAN (1994-1996-2000-2010-2012). Hormis en 1996 et 2012 où le Gabon a atteint les quarts de finale, l'Azingo National rebaptisé, en 2000, les Panthères, a toujours été éliminé au premier tour.
Le 2 avril 1995, le Gabon obtient son plus lourd score, en match officiel devant le Bénin battu (7-0) quand les Panthères subissent leur large défaite, le 9 octobre 2006 face à la Côte d'Ivoire (0-5). Guy Roger Nzamba (35 buts) est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection gabonaise.
La Guinée Equatoriale, pays organisateur est à sa seconde participation après la CAN 2012 que ce pays a co-organisée avec le Gabon. Le Nzalang Nacional s'était payé le luxe de s'offrir un quart de finale sous la conduite du sélectionneur espagnol Andoni Goikoetxea, démis de ses fonctions le 30 décembre par l'instance fédérale du football équato-guinéen.
Dans l'histoire de cette sélection la plus large défaite remonte au 13 décembre 1990 face au Congo (0-6), son adversaire en match d'ouverture de la CAN 2015. C'est le 7 septembre 2011 que la Guinée Equatoriale a obtenu son plus large succès (3-0) face à la République centrafricaine. Avec 44 buts, Pedro Bangi est le meilleur buteur de tous les temps de la sélection de Guinée-Equatoriale.
Les quatre équipes du Groupe A ont un dénominateur commun. Aucune d'elles n'a jamais participé à une phase finale de Coupe du monde de football.
HS/ls
La Guinée Equatoriale, pays organisateur, le Congo, le Burkina Faso et le Gabon composent le Groupe A basé à Bata, une ville portuaire située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni.
Avec une population de 250 770 habitants, seconde ville de Guinée équatoriale et capitale économique du pays, Bata dispose d'un des plus modernes stades d'Afrique avec 40 000 places couvertes : le stade Nkoantoma. C'est ce joyau architectural construit en 2007 qui accueillera les matches du Groupe A.
Avec six participations à une phase finale de CAN de football (1968-1972-1974-1978-1992-2000), le Congo revient après quinze ans d'absence. Pourtant, après une première expérience à la CAN en 1968, l'équipe du Congo, pour sa seconde participation, en 1972 au Cameroun, déjoue tous les pronostics pour se hisser sur le toit d'Afrique.
En finale, grâce au doublé de Jean-Michel Mbono et au but de François M'Pelé, les Diables rouges du Congo battent le Mali (3-2) et remportent le trophée. L'unique sacre continental pour les Congolais qui ouvrent le bal de la CAN 2015 avec la Guinée Equatoriale le 17 janvier au stade Nkoantoma de Bata.
La plus large victoire du Congo en compétition officielle, c'était le 7 juillet 1976 face au Sao Tome-et-Principe, battu (11-0) et son plus grand revers, le 19 avril 1960 face au Madagascar (1-8).
Younga Mouhani avec 16 buts reste le meilleur buteur de l'histoire des Diables Rouges du Congo, coachés pour cette édition par le Français Claude Le Roy, le sélectionneur à succès en Afrique (champion d'Afrique avec le Cameroun en 1988), avec d'excellents résultats avec le Sénégal, le Ghana… Dans ce groupe A, le Congo se présente comme le grandissime favori.
Le Vice-champion d'Afrique, le Burkina Faso qui est à sa dixième phase finale de CAN après celles de (1978-1996-1998-2000-2002-2004-2010-2012-2013) pourrait contester le leadership du groupe au Congo.
La CAN 1998, organisée au Burkina Faso, marque la première réussite de l'équipe du Burkina Faso emmenée alors par le sélectionneur franco-ivoirien Philippe Bernard Troussier et des joueurs tels que KassoumOuédraogo, Romeo Kambou et Seydou Traoré. Durant cette édition les Etalons soulèvent une énorme ferveur populaire en atteignant pour la première fois les demi-finales.
Lors de la dernière édition en Afrique du Sud (2013), les Etalons du Burkina font sensation en terminant en tête du Groupe C devant le Nigéria, la Zambie (Champion d'Afrique en titre) et l'Ethiopie. Au deuxième et troisième, les poulains du sélectionneur allemand Paul Put sortent le Togo et le Ghana pour s'offrir leur première finale de CAN.
En finale,devant 85 000 spectateurs, les Etalons échouent si près du but, battus (0-1) par les Super Eagles du Nigeria. En compétition officielle, le Burkina Faso, alors Haute Volta, a subi sa plus cuisante défaite (7-0) face à l'Algérie le 30 août 1981 et son large score (4-0) aux dépens de l'Ethiopie le 28 janvier 2013 lors de la CAN 2013. Moumouni Dagano, avec 31 réalisations demeure le meilleur artificier de l'histoire des Etalons du Burkina Faso.
Son adversaire pour son entrée en lice de la compétition, le 17 janvier, s'appelle le Gabon, auréolé de cinq présences à une phase finale de CAN (1994-1996-2000-2010-2012). Hormis en 1996 et 2012 où le Gabon a atteint les quarts de finale, l'Azingo National rebaptisé, en 2000, les Panthères, a toujours été éliminé au premier tour.
Le 2 avril 1995, le Gabon obtient son plus lourd score, en match officiel devant le Bénin battu (7-0) quand les Panthères subissent leur large défaite, le 9 octobre 2006 face à la Côte d'Ivoire (0-5). Guy Roger Nzamba (35 buts) est le meilleur buteur de l'histoire de la sélection gabonaise.
La Guinée Equatoriale, pays organisateur est à sa seconde participation après la CAN 2012 que ce pays a co-organisée avec le Gabon. Le Nzalang Nacional s'était payé le luxe de s'offrir un quart de finale sous la conduite du sélectionneur espagnol Andoni Goikoetxea, démis de ses fonctions le 30 décembre par l'instance fédérale du football équato-guinéen.
Dans l'histoire de cette sélection la plus large défaite remonte au 13 décembre 1990 face au Congo (0-6), son adversaire en match d'ouverture de la CAN 2015. C'est le 7 septembre 2011 que la Guinée Equatoriale a obtenu son plus large succès (3-0) face à la République centrafricaine. Avec 44 buts, Pedro Bangi est le meilleur buteur de tous les temps de la sélection de Guinée-Equatoriale.
Les quatre équipes du Groupe A ont un dénominateur commun. Aucune d'elles n'a jamais participé à une phase finale de Coupe du monde de football.
HS/ls
