Après la bastonnade d’un de leurs camarades, les instituteurs d’Oumé ont fermé les écoles.
Les instituteurs d'Oumé réunis au sein du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) observent un arrêt de cours depuis lundi. Et ce, jusqu'au 8 janvier. Ils protestent contre la bastonnade et l'expulsion d'un des leurs du village de Louha. Ils ont donc marché sur la préfecture lundi, où ils ont été reçus par le secrétaire général, Houssou Allari. En l'absence du préfet du département, l'enseignant bastonné, Tou Boui Bolou, a été remplacé par un enseignant bénévole. Ce, à la demande de l'inspecteur de l’enseignement primaire, Touapli Toke, avec l'aval de la Direction régionale de l'éducation nationale et de l'enseignement technique (Drenet). Cette décision a été prise pour des raisons de sécurité, selon l'inspecteur. Car, les villageois somment le maître de quitter le village et de libérer la maison qu'il occupe. Ils lui reprochent d'avoir exclu des élèves de sa classe faute d'extraits de naissance. Et surtout, d'avoir cocufié un villageois de Louha. C'est donc exacerbés par ces actes que le 2 janvier, des villageois ont battu l'enseignant indésirable avant de l’expulser manu militari du village, avec sa famille. Sa maison a été barricadée. Saisi, le Midd se dit déçu par l'attitude des villageois, et condamne cette violence exercée sur leur collègue. La structure syndicale dénonce aussi le mutisme de l'inspecteur de l'enseignement primaire, qu'ils assimilent à une complicité avec les villageois. «Celui qui doit nous protéger nous livre à la vindicte villageoise. Nous sommes orphelins», s'est indigné N'Da Douffou Hervé, le secrétaire de la section Midd d'Oumé et porte- parole des grévistes. Houssou Allari les a appelés au calme et à la retenue. Le secrétaire général de la préfecture d'Oumé promet une rencontre d'échange ce mercredi entre les différentes parties impliquée pour aplanir le différend.
Ladji Ouattara à Oumé
Les instituteurs d'Oumé réunis au sein du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) observent un arrêt de cours depuis lundi. Et ce, jusqu'au 8 janvier. Ils protestent contre la bastonnade et l'expulsion d'un des leurs du village de Louha. Ils ont donc marché sur la préfecture lundi, où ils ont été reçus par le secrétaire général, Houssou Allari. En l'absence du préfet du département, l'enseignant bastonné, Tou Boui Bolou, a été remplacé par un enseignant bénévole. Ce, à la demande de l'inspecteur de l’enseignement primaire, Touapli Toke, avec l'aval de la Direction régionale de l'éducation nationale et de l'enseignement technique (Drenet). Cette décision a été prise pour des raisons de sécurité, selon l'inspecteur. Car, les villageois somment le maître de quitter le village et de libérer la maison qu'il occupe. Ils lui reprochent d'avoir exclu des élèves de sa classe faute d'extraits de naissance. Et surtout, d'avoir cocufié un villageois de Louha. C'est donc exacerbés par ces actes que le 2 janvier, des villageois ont battu l'enseignant indésirable avant de l’expulser manu militari du village, avec sa famille. Sa maison a été barricadée. Saisi, le Midd se dit déçu par l'attitude des villageois, et condamne cette violence exercée sur leur collègue. La structure syndicale dénonce aussi le mutisme de l'inspecteur de l'enseignement primaire, qu'ils assimilent à une complicité avec les villageois. «Celui qui doit nous protéger nous livre à la vindicte villageoise. Nous sommes orphelins», s'est indigné N'Da Douffou Hervé, le secrétaire de la section Midd d'Oumé et porte- parole des grévistes. Houssou Allari les a appelés au calme et à la retenue. Le secrétaire général de la préfecture d'Oumé promet une rencontre d'échange ce mercredi entre les différentes parties impliquée pour aplanir le différend.
Ladji Ouattara à Oumé