Pr. Mamadou Ouattara, SG de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs du supérieur (CNEC) a donné le mardi 6 janvier 2015, une conférence de presse à l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé. Il s’agissait pour lui, de disculper son mouvement dans le mouvement de grève qui touche l’université Houphouët-Boigny de Cocody et surtout, expliquer la guerre de leadership que connait actuellement la CNEC.
Pr. Ouattara, de prime abord a précisé qu’il avait été élu SG de la CNEC le 12 juillet 2012 et demeure toujours à son poste, en dépit de ce qu’affirme une tendance du mouvement contrôlée par le Pr. Johnson. Selon lui, la CNEC légale n’est ni de près ni de loin associée au soit disant mouvement de grève qui ne touche que l’université de Cocody. « Toutes nos informations corroborent que seule l’université de Cocody respecte en ce moment l’appel à la grève décrétée par la tendance contrôlée par M. Johnson. Les cours se déroulent normalement à Bouaké, Daloa, Korhogo, Yamoussoukro à l’ENS et à l’Insaac », assure le SG de la CNEC. Pour lui, ce mouvement de grève n’a pas son droit d’être, étant entendu que depuis plusieurs mois, des négociations importantes ont lieu entre la CNEC et le Gouvernement. D’ailleurs, une réunion devant se dérouler le lundi 12 janvier 2015 devait en principe mettre une touche finale aux questions liées aux revendications salariales, aux arriérés de salaires, aux primes de logements et de recherche, etc. « Des dates butoirs qui devront être prises en compte en mars prochain, avaient été validées par les ministères de la Fonction publique, du Budget et de l’Enseignement supérieur. Il n’y avait aucune raison pour aller en grève au risque de fragiliser la parole donnée », assure Pr. Ouattara. Il affirme que les sections CNEC de l’Université de Cocody ont décidé pour des raisons purement syndicales, d’entrer en grève. « Ses 3 sections sur les 11 que compte notre coordination ont décrété la grève pour montrer comme elles le prétendent, qu’elles sont rebelles et veulent prendre le pouvoir coûte que coûte. C’est dommage car, cela fragilise notre mouvement et risque de mettre en péril les négociations que nous avions entamées avec le gouvernement », estime Pr. Ouattara. C’est pourquoi il appelle ces camarades à se ressaisir. Surtout que ce n’est qu’à l’université de Cocody que les cours ont été perturbés. Pour rappel, la CNEC fait face à un conflit de leadership entre les professeurs Ouattara et Johnson. Chacun ayant des partisans attendant en principe les élections qui doivent avoir lieu en juillet 2015.
Olivier Guédé
Pr. Ouattara, de prime abord a précisé qu’il avait été élu SG de la CNEC le 12 juillet 2012 et demeure toujours à son poste, en dépit de ce qu’affirme une tendance du mouvement contrôlée par le Pr. Johnson. Selon lui, la CNEC légale n’est ni de près ni de loin associée au soit disant mouvement de grève qui ne touche que l’université de Cocody. « Toutes nos informations corroborent que seule l’université de Cocody respecte en ce moment l’appel à la grève décrétée par la tendance contrôlée par M. Johnson. Les cours se déroulent normalement à Bouaké, Daloa, Korhogo, Yamoussoukro à l’ENS et à l’Insaac », assure le SG de la CNEC. Pour lui, ce mouvement de grève n’a pas son droit d’être, étant entendu que depuis plusieurs mois, des négociations importantes ont lieu entre la CNEC et le Gouvernement. D’ailleurs, une réunion devant se dérouler le lundi 12 janvier 2015 devait en principe mettre une touche finale aux questions liées aux revendications salariales, aux arriérés de salaires, aux primes de logements et de recherche, etc. « Des dates butoirs qui devront être prises en compte en mars prochain, avaient été validées par les ministères de la Fonction publique, du Budget et de l’Enseignement supérieur. Il n’y avait aucune raison pour aller en grève au risque de fragiliser la parole donnée », assure Pr. Ouattara. Il affirme que les sections CNEC de l’Université de Cocody ont décidé pour des raisons purement syndicales, d’entrer en grève. « Ses 3 sections sur les 11 que compte notre coordination ont décrété la grève pour montrer comme elles le prétendent, qu’elles sont rebelles et veulent prendre le pouvoir coûte que coûte. C’est dommage car, cela fragilise notre mouvement et risque de mettre en péril les négociations que nous avions entamées avec le gouvernement », estime Pr. Ouattara. C’est pourquoi il appelle ces camarades à se ressaisir. Surtout que ce n’est qu’à l’université de Cocody que les cours ont été perturbés. Pour rappel, la CNEC fait face à un conflit de leadership entre les professeurs Ouattara et Johnson. Chacun ayant des partisans attendant en principe les élections qui doivent avoir lieu en juillet 2015.
Olivier Guédé