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Société Publié le vendredi 9 janvier 2015 | Le Bélier Intrépide

Péage au Pont Henri Konan Bédié: les dysfonctionnements persistent

© Le Bélier Intrépide Par Atapointe
Début du péage sur le pont Henri Konan Bédié (HKB)
Le péage sur le pont Henri Konan Bédié (HKB), inauguré le 16 décembre dernier, est effectif depuis le vendredi 02 janvier 2014
Un dysfonctionnement criant dans le paiement du passage sur le pont Henri Konan Bédié a été constaté, depuis le 02 janvier 2015. Nous nous sommes rendus sur les lieux, hier.
Vous les journalistes, vous êtes là et on vole les gens au péage du pont HKB», s’est plaint le conducteur de taxi que nous avons emprunté, mardi dernier au Plateau à destination de Cocody-Angré, siège de notre quotidien. Nous avons pensé à un coup de gueule. Mercredi, rebelote. Kobenan Claude, conducteur de taxi est plus explicite: « quand tu arrives au péage, tu paie l’argent et on ouvre la barre et tu passes sans qu’on te donne un reçu ». La récurrence des plaintes depuis le début de la semaine nous a poussés à aller constater la réalité des faits.

Un agent du service commercial perd son contrôle
Hier jeudi 8 janvier 2015.Nous sommes au quai du pont Henri Konan Bédié. Précisément à la direction de la société qui gère cet édifice architectural. A notre arrivée à 15 heures 30 minutes, les vigiles nous dirigent vers le service commercial alors que nous avons demandé à rencontrer un des responsables pour comprendre pourquoi certains usagers paient le passage sans qu’on leur donne un reçu ? L’un des agents dudit service, derrière sa baie vitrée, nous dit : « je vais vous expliquer ». Et, lorsque je sors mon magnétophone de la poche de mon blouson, il devient hystérique à la vue de cet appareil. Et, il appelle la police à m’arrêter. Je rectifie pour lui dire que je suis venu rencontrer un responsable de la Société de concessionnaire du pont Riviera-Marcory (Socoprim) pour nous expliquer pourquoi certains usagers paient le prix du passage sans que ses services ne leur remettent un reçu. A peine deux minutes, le lieutenant Gnahoré Gohou, chef de l’unité de police détachée au pont HKB, fait son entrée. Après lui avoir expliqué l’incident avec cet employé de Socoprim, dont nous taisons volontairement le nom, le lieutenant Gnahoré m’invite, poliment, à le suivre à son poste.

Des dysfonctionnements criards
Au poste, il nous informe de certaines récriminations des usagers que ses éléments ont résolues. « Certains usagers se sont plaints à nous pour le péage. Et, accompagnés de mes éléments, leurs préoccupations ont été résolues », affirme-t-il. Ce qui confirme les plaintes reçues à notre rédaction. En effet, certains automobilistes, surtout les conducteurs de taxis, ont horreur d’attendre, selon diverses sources. « Dès que la barrière se soulève après le paiement du passage, ils sortent du box et continuent leur route. Alors que le reçu sort après », explique-t-on. Cela peut-il expliquer le fait de ne pas remettre le reçu de chaque usager ? La réponse est non. Selon certaines indiscrétions, la non maîtrise de l’outil par certains agents serait la cause principale de ce dysfonctionnement. Ce qui engendre une autre question : les agents ont-ils été bien formés avant leur prise de service ? La preuve, hier matin une bâchée pick-up qui traverse dans le sens Cocody-Marcory, paye 500 francs CFA à l’aller. A son retour (Marcory-Cocody) quelques minutes après, la machine, selon des indiscrétions, indique que la même bâchée pick-up doit débourser 1 500 francs CFA. Courroux du conducteur. Il aura fallu tout le calme olympien du lieutenant Gnahoré Gohou. « J’ai fait appel au responsable de la société pour que ce problème se résolve », confirme-t-il. A quand la fin des dysfonctionnements qui irritent les usagers du pont Henri Konan Bédié?

Le président Ouattara paie le passage de tous les véhicules de son cortège
Ce qui peut rassurer les Ivoiriens, c’est que les autorités paient pour traverser le pont HKB. « A chaque passage du président Alassane Ouattara, ses services paient le passage des tous les véhicules du cortège. Les 4x4 paient 1500 francs. Même les cargos militaires issus du cortège paient leur passage », révèle le lieutenant Gnahoré. Une nouvelle qui va, peut-être, rassurer les plus sceptiques qui croyaient que le péage ne concerne que le bas peuple .

Par Fulbert Bilé
fulbertbk@gmail.com
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