« La Chine ne suivra pas le chemin des colons occidentaux en Afrique », a annoncé le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, le 12 janvier à Nairobi, deuxième étape de sa tournée africaine après le Soudan.
«Nous n’emprunterons absolument pas le chemin des colons occidentaux, et nous n’allons absolument pas sacrifier l'environnement et les intérêts à long terme de l'Afrique», a déclaré le ministre à la télévision chinoise Central Television. M. Yi répond ainsi aux critiques selon lesquelles l’appétit gargantuesque de la Chine pour les matières premières africaines l’a conduit à mener des projets dommageables pour l’environnement et les populations locales.
Outre le Soudan et le Kenya, le ministre des Affaires étrangères en Afrique devrait visiter également le Cameroun, la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo au cours de sa tournée africaine.
L’empire du Milieu cherche depuis environ deux décennies à mettre la main sur les ressources naturelles dont regorge l’Afrique pour préserver les taux de croissance enviable qu’il enregistre. Mais la grande implication de Pékin dans l’exploitation de ces ressources naturelles abondantes et variées a été assimilée à une forme de néocolonialisme par certains dirigeants africains qui remettent en question le bénéficie des projets chinois pour le continent surtout que les investisseurs originaires de ce vaste pays émergent apportent souvent matériel et main-d’œuvre dans leurs bagages.
En juillet 2014, le gouvernement chinois avait déjà révélé que plus de la moitié de l’aide au développement versée entre 2010 et 2012 (14 milliards de dollars) a été versée à des pays africains. Pékin avait aussi précisé que ses investissements en Afrique couvrent, au delà des industries extractives, les secteurs de l’agriculture, la santé et les projets d’infrastructures.
«Nous n’emprunterons absolument pas le chemin des colons occidentaux, et nous n’allons absolument pas sacrifier l'environnement et les intérêts à long terme de l'Afrique», a déclaré le ministre à la télévision chinoise Central Television. M. Yi répond ainsi aux critiques selon lesquelles l’appétit gargantuesque de la Chine pour les matières premières africaines l’a conduit à mener des projets dommageables pour l’environnement et les populations locales.
Outre le Soudan et le Kenya, le ministre des Affaires étrangères en Afrique devrait visiter également le Cameroun, la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo au cours de sa tournée africaine.
L’empire du Milieu cherche depuis environ deux décennies à mettre la main sur les ressources naturelles dont regorge l’Afrique pour préserver les taux de croissance enviable qu’il enregistre. Mais la grande implication de Pékin dans l’exploitation de ces ressources naturelles abondantes et variées a été assimilée à une forme de néocolonialisme par certains dirigeants africains qui remettent en question le bénéficie des projets chinois pour le continent surtout que les investisseurs originaires de ce vaste pays émergent apportent souvent matériel et main-d’œuvre dans leurs bagages.
En juillet 2014, le gouvernement chinois avait déjà révélé que plus de la moitié de l’aide au développement versée entre 2010 et 2012 (14 milliards de dollars) a été versée à des pays africains. Pékin avait aussi précisé que ses investissements en Afrique couvrent, au delà des industries extractives, les secteurs de l’agriculture, la santé et les projets d’infrastructures.