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Société Publié le mardi 13 janvier 2015 | AIP

Monographie de Bouaflé, un département aux énormes potentialités économiques, sociales et culturelles

Bouaflé – Chef-lieu de la région de la Marahoué, Bouaflé, ville carrefour, est une importante composante du département du même nom au regard de ses énormes potentialités économiques, sociales et culturelles.

Situation géographique
Le département de Bouaflé est situé au centre-ouest de la Côte d’Ivoire, à 306 km d’Abidjan, la capitale économique et à 59 km de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative. Il s’étend sur une superficie de 4 214,5 km ². Il est limité au nord par les départements de Zuénoula, Béoumi et Sakassou, au sud par le département de Sinfra, à l’est par le département de Tiébissou et le district de Yamoussoukro, et à l’ouest par les départements de Daloa et d’Issia.

Population
Sa population est de 366 245 habitants, selon les chiffres officiels du dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) rendus publics par l’Institut national de la statistique (INS). Elle est essentiellement composée de Gouro, d’Ayahou, de Yowlè et de Malinké.

Les démembrements
Le département de Bouaflé comprend cinq sous-préfectures fonctionnelles, à savoir Bouaflé, Bonon, Zaguieta, Pakouabo et Tibéita et deux autres sous-préfectures en projet, notamment Gbegbessou et N’douffoukankro. Il est doté de deux communes dont Bouaflé et Bonon.

Végétation et activités économiques
Le paysage du département de Bouaflé est caractérisé par la savane arborée et la forêt dense avec quatre saisons : une grande saison sèche, une grande saison pluvieuse, une petite saison sèche et une petite saison pluvieuse. Le département est arrosé par le Bandama et le lac Kossou.

Cette végétation fait de Bouaflé une région essentiellement agricole avec une production de 46.803 tonnes de cacao en 2014, 912 tonnes de café, 1090,7 tonnes de coton et 10212,79 tonnes de produits vivriers.
L’activité industrielle est fortement marquée par l’usine de la Société de limonaderies et brasseries d’Afrique (SOLIBRA).

Infrastructures de base
Le département de Bouaflé dispose, selon les données du Centre national de télédétection et d’informations géographiques (CNTIG), de 123 km de routes bitumées, de 86 km de routes non bitumées et de 1 034 km de pistes rurales.

En matière d’éducation, il dispose de 27 établissements scolaires secondaires dont sept publics et 20 privés, de 377 écoles primaires dont 363 publiques et 14 privées ainsi que deux centres de formation professionnelle, à savoir le centre de formation professionnelle évangélique et l’Institut ivoiro-japonais (IPIG). Le département est doté de 31 structures sanitaires dont un Centre hospitalier régional (CHR). Une école de formation des agents de la police forestière y est également implantée.

Atouts touristiques
Bouaflé reste une destination touristique avec 28 hôtels, un parc national, un barrage, le mont Lotenzia, les rochers de Bonon et la célèbre danse du Zaouli appréciée par feu le Président Félix Houphouët Boigny.

Sa proximité avec Yamoussoukro et son nouveau pont qui sera inauguré jeudi par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, sont des facteurs qui contribuent à son essor économique. Le nouveau pont de Bouaflé permettra d’accroitre la fluidité du trafic routier entre Yamoussoukro et Daloa, et d’améliorer la circulation des personnes et des biens dont la sécurité sera garantie par deux commissariats à Bouaflé et Bonon et trois brigades de gendarmerie.

Interrogé sur les retombées de la construction de ce pont, le président du Conseil régional, Aby Richmond, a indiqué que l’ouvrage permettra de booster l’économie du département avec la présence de plusieurs voyageurs en partance pour le nord, le nord-ouest et le sud de la Côte d’Ivoire.

« Les restaurants, les hôtels, les maquis vont marcher et Bouaflé redeviendra la destination privilégiée en matière de déplacement», a-t-il déclaré, expliquant que les camions qui avaient pris une autre destination à cause de la vétusté de l’ancien pont passeront désormais par Bouaflé.

Le lancement des travaux du nouveau pont s’est effectué en septembre 2012 par le président de la République, Alassane Ouattara. Le coût des travaux est évalué à environ neuf milliards de FCFA et son inauguration est prévue pour le 15 janvier prochain.

Monographie réalisée par Zagadou Alain, chef du bureau régional de l’AIP à Bouaflé.

kkp/ask
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