Après les paroles de bonnes intentions, le défi est de passer à l’acte pour la lutte contre le terrorisme.
La traque des auteurs présumés de l'attentat sanglant contre Charlie Hebdo et de la prise d'otages en France s'est achevée dans le sang vendredi soir avec la mort des deux frères Kouachi en Seine-et-Marne, de leur complice Amedy Coulibaly et de plusieurs otages à ‘’Porte de Vincennes’’. Le bilan de ces trois jours de cauchemars se chiffre comme suit : 20 morts, dont les trois terroristes, et une vingtaine de blessés.
Comme il fallait s’y attendre, des vagues de condamnations n’ont pas manqué de pleuvoir à travers le monde. De l’Amérique en Asie en passant par l’Europe et l’Afrique, presque tout le monde a marqué son indignation devant ces actes d’un autre âge.
Des marches spontanées ont même été organisées dans les grandes capitales du monde pour manifester la solidarité de la communauté internationale aux victimes et à leurs proches et pour marquer leur refus de la barbarie. Finis ces moments émotifs, et pour ne pas que toutes les bonnes résolutions qui ont été prises restent des vœux pieux, il convient de passer à l’action. Le partage de renseignements doit être renforcé partout dans le monde. Sur la question, les Européens annoncent leur intention d’accroître la coopération dans le domaine sécuritaire. Mais leur marge de manœuvre est étroite. Il faut donc une grande concertation des chefs d’Etat, mais également de tous les peuples. Les chefs d’Etat, partout dans le monde doivent être intraitables sur la question du terrorisme pour mettre un terme à son avancée. Établir aussi une liste européenne d’individus à surveiller étroitement implique toutefois une coopération entre l’ensemble des services de renseignements des États de l’Union Européenne. La perspective est ambitieuse. Car s’ils collaborent de manière bilatérale et multilatérale, les services de renseignements nationaux restent réticents à toute systématisation européenne. La nouvelle donne implique que les Etats cèdent un peu d’une compétence régalienne stratégique.
Pas d’amalgame
En France et aussi partout ailleurs, les populations doivent veiller à garder l’esprit de solidarité et ne surtout pas tomber dans le risque de stigmatisation de certaines communautés raciales et religieuses. Gagner le combat du vivre ensemble. Cela sous-entend qu’il faut au préalable intégrer toutes les communautés noire, arabe, etc, dans la société française. Leur permettre d’avoir accès à des formations de qualité devant aboutir à des emplois décents.
Le renforcement du contrôle aux frontières extérieures de l’espace Schengen fait aussi partie des pistes à explorer. Cette mesure suscite davantage d’adhésion. « Le code Schengen consiste à pratiquer un contrôle minimum pour les ressortissants européens qui entrent dans cet espace ». Sur la question, le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, plaide pour un rétablissement des contrôles à l’intérieur de l’espace Schengen, sans aller « à l’encontre du principe de libre circulation » mais dans le but que « les personnes qui présenteraient un risque ou sur lesquelles il existerait des doutes fondés, n’utilisent pas la liberté de mouvement au détriment de notre liberté et de notre sécurité».
Ténin Bè Ousmane et DM (stagiaire)
La traque des auteurs présumés de l'attentat sanglant contre Charlie Hebdo et de la prise d'otages en France s'est achevée dans le sang vendredi soir avec la mort des deux frères Kouachi en Seine-et-Marne, de leur complice Amedy Coulibaly et de plusieurs otages à ‘’Porte de Vincennes’’. Le bilan de ces trois jours de cauchemars se chiffre comme suit : 20 morts, dont les trois terroristes, et une vingtaine de blessés.
Comme il fallait s’y attendre, des vagues de condamnations n’ont pas manqué de pleuvoir à travers le monde. De l’Amérique en Asie en passant par l’Europe et l’Afrique, presque tout le monde a marqué son indignation devant ces actes d’un autre âge.
Des marches spontanées ont même été organisées dans les grandes capitales du monde pour manifester la solidarité de la communauté internationale aux victimes et à leurs proches et pour marquer leur refus de la barbarie. Finis ces moments émotifs, et pour ne pas que toutes les bonnes résolutions qui ont été prises restent des vœux pieux, il convient de passer à l’action. Le partage de renseignements doit être renforcé partout dans le monde. Sur la question, les Européens annoncent leur intention d’accroître la coopération dans le domaine sécuritaire. Mais leur marge de manœuvre est étroite. Il faut donc une grande concertation des chefs d’Etat, mais également de tous les peuples. Les chefs d’Etat, partout dans le monde doivent être intraitables sur la question du terrorisme pour mettre un terme à son avancée. Établir aussi une liste européenne d’individus à surveiller étroitement implique toutefois une coopération entre l’ensemble des services de renseignements des États de l’Union Européenne. La perspective est ambitieuse. Car s’ils collaborent de manière bilatérale et multilatérale, les services de renseignements nationaux restent réticents à toute systématisation européenne. La nouvelle donne implique que les Etats cèdent un peu d’une compétence régalienne stratégique.
Pas d’amalgame
En France et aussi partout ailleurs, les populations doivent veiller à garder l’esprit de solidarité et ne surtout pas tomber dans le risque de stigmatisation de certaines communautés raciales et religieuses. Gagner le combat du vivre ensemble. Cela sous-entend qu’il faut au préalable intégrer toutes les communautés noire, arabe, etc, dans la société française. Leur permettre d’avoir accès à des formations de qualité devant aboutir à des emplois décents.
Le renforcement du contrôle aux frontières extérieures de l’espace Schengen fait aussi partie des pistes à explorer. Cette mesure suscite davantage d’adhésion. « Le code Schengen consiste à pratiquer un contrôle minimum pour les ressortissants européens qui entrent dans cet espace ». Sur la question, le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, plaide pour un rétablissement des contrôles à l’intérieur de l’espace Schengen, sans aller « à l’encontre du principe de libre circulation » mais dans le but que « les personnes qui présenteraient un risque ou sur lesquelles il existerait des doutes fondés, n’utilisent pas la liberté de mouvement au détriment de notre liberté et de notre sécurité».
Ténin Bè Ousmane et DM (stagiaire)