Abidjan - Le polémiste Dieudonné sera jugé en correctionnelle pour "apologie du terrorisme", a annoncé une source judiciaire française, mercredi.
Visé depuis lundi par une enquête, il a été placé en garde à vue à Paris, mercredi matin, après avoir publié dans un statut Facebook, dimanche, "Je me sens Charlie Coulibaly", en référence à Amedy Coulibaly, qui a tué le 8 janvier une policière à Montrouge et quatre personnes dans un magasin casher de Paris.
Le parquet de Paris a décidé de convoquer Dieudonné "à une audience ultérieure" à l'issue de sa garde à vue, qui doit s'achever mercredi soir. Il avait été arrêté le matin à son domicile d'Eure-et-Loir par la police judiciaire parisienne.
Le délit d'apologie du terrorisme peut être puni d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. Mais cette peine peut être portée jusqu'à sept ans et 100 000 euros si les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.
Avant l'annonce de sa convocation devant le tribunal, l'un de ses avocats, Me Jacques Verdier, avait dénoncé un acte démesuré, réfutant que le polémiste ait pu inciter directement à des actes de terrorisme par ses propos. "Je pense qu'on est dans la démesure la plus totale, démesure qui conduit à diligenter pas moins de dix policiers à son domicile pour l'interpeller pour des actes qui seraient des actes d'apologie du terrorisme", a-t-il déclaré.
cmas
Visé depuis lundi par une enquête, il a été placé en garde à vue à Paris, mercredi matin, après avoir publié dans un statut Facebook, dimanche, "Je me sens Charlie Coulibaly", en référence à Amedy Coulibaly, qui a tué le 8 janvier une policière à Montrouge et quatre personnes dans un magasin casher de Paris.
Le parquet de Paris a décidé de convoquer Dieudonné "à une audience ultérieure" à l'issue de sa garde à vue, qui doit s'achever mercredi soir. Il avait été arrêté le matin à son domicile d'Eure-et-Loir par la police judiciaire parisienne.
Le délit d'apologie du terrorisme peut être puni d'une peine allant jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. Mais cette peine peut être portée jusqu'à sept ans et 100 000 euros si les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne.
Avant l'annonce de sa convocation devant le tribunal, l'un de ses avocats, Me Jacques Verdier, avait dénoncé un acte démesuré, réfutant que le polémiste ait pu inciter directement à des actes de terrorisme par ses propos. "Je pense qu'on est dans la démesure la plus totale, démesure qui conduit à diligenter pas moins de dix policiers à son domicile pour l'interpeller pour des actes qui seraient des actes d'apologie du terrorisme", a-t-il déclaré.
cmas
