Abidjan - La justice européenne a annulé, mercredi, "avec effet immédiat", les sanctions de l’Union européenne (UE) contre l’Ivoirien Marcel Gossio, un ancien pilier du régime du président déchu, Laurent Gbagbo, estimant qu’il ne constitue plus un risque pour la stabilité de la Côte d’Ivoire.
Marcel Gossio était sur la liste des personnes sanctionnées par l’UE depuis 2011, au moment des violences postélectorales qui ont fait officiellement 3.000 morts.
Ancien directeur du Port autonome d’Abidjan, il s’était exilé au Maroc à la chute de Laurent Gbagbo, jusqu’à son retour dans son pays début 2014, où il avait affirmé "prendre part à la réconciliation".
Dans son dernier arrêt, le Tribunal de l’UE relève que depuis son retour en Côte d’Ivoire, "M. Gossio n’a pas été arrêté (...) alors qu’il était loisible aux autorités ivoiriennes de le faire." De plus, il a rencontré les autorités du gouvernement et pris position publiquement, à plusieurs reprises, en faveur du processus de paix et de réconciliation nationale.
Il "a également obtenu, fin 2013, le statut de réfugié du HCR (Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés) au Maroc, étant entendu que ce statut ne peut pas être accordé aux personnes dont il y a des raisons sérieuses de penser qu’elles ont commis des crimes graves ou se sont rendues coupables d’agissements contraires aux buts et aux principes des Nations unies", justifie l’UE.
En prenant des sanctions à l'encontre de Marcel Gossio en 2011, l’UE lui reprochait d'être impliqué dans le détournement de fonds publics et dans le financement et l’armement des milices.
"Homme clé du financement du clan Gbagbo et des milices" et "personnage central dans le cadre du trafic illicite d’armes", il était interdit d’entrée ou de passage sur le territoire des Etats membres de l’Union, ses fonds étaient gelés et un mandat d’arrêt international le visait.
"Les fonds conséquents qu’il a détournés et sa connaissance des réseaux illégaux d’armement font qu’il continue de constituer un risque pour la stabilité et la sécurité de la Côte d’Ivoire", ajoutait alors l’UE qui vient de revoir sa position, au regard des faits nouveaux.
(AIP)
cmas
Marcel Gossio était sur la liste des personnes sanctionnées par l’UE depuis 2011, au moment des violences postélectorales qui ont fait officiellement 3.000 morts.
Ancien directeur du Port autonome d’Abidjan, il s’était exilé au Maroc à la chute de Laurent Gbagbo, jusqu’à son retour dans son pays début 2014, où il avait affirmé "prendre part à la réconciliation".
Dans son dernier arrêt, le Tribunal de l’UE relève que depuis son retour en Côte d’Ivoire, "M. Gossio n’a pas été arrêté (...) alors qu’il était loisible aux autorités ivoiriennes de le faire." De plus, il a rencontré les autorités du gouvernement et pris position publiquement, à plusieurs reprises, en faveur du processus de paix et de réconciliation nationale.
Il "a également obtenu, fin 2013, le statut de réfugié du HCR (Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés) au Maroc, étant entendu que ce statut ne peut pas être accordé aux personnes dont il y a des raisons sérieuses de penser qu’elles ont commis des crimes graves ou se sont rendues coupables d’agissements contraires aux buts et aux principes des Nations unies", justifie l’UE.
En prenant des sanctions à l'encontre de Marcel Gossio en 2011, l’UE lui reprochait d'être impliqué dans le détournement de fonds publics et dans le financement et l’armement des milices.
"Homme clé du financement du clan Gbagbo et des milices" et "personnage central dans le cadre du trafic illicite d’armes", il était interdit d’entrée ou de passage sur le territoire des Etats membres de l’Union, ses fonds étaient gelés et un mandat d’arrêt international le visait.
"Les fonds conséquents qu’il a détournés et sa connaissance des réseaux illégaux d’armement font qu’il continue de constituer un risque pour la stabilité et la sécurité de la Côte d’Ivoire", ajoutait alors l’UE qui vient de revoir sa position, au regard des faits nouveaux.
(AIP)
cmas