Korhogo – L'approvisionnement du grand marché de Korhogo en protéine animale, notamment la viande de bœuf, connait une baisse en raison de la saison sèche, ont expliqué des bouchers à l'AIP.
La plupart des étals aux environs de 11 heures sont vides, a constaté l’AIP. Cependant, on observe par endroits quelques maigres morceaux sur des étagères où des femmes se bousculent pour s'approvisionner.
"Si tu as vu qu’il n'y a plus de viande au marché, c'est parce qu'il y a manque d’animaux. Maintenant (...) le temps est sec; il ne pleut plus et le bœuf coût cher. Les gens quittent à Abidjan pour venir acheter le bœuf à Korhogo.
Nous, on ne peut plus acheter beaucoup de viande comme avant pour vendre", a expliqué un boucher, Bah Dramane.
Un autre, Diko Aboulaye, renchérit : "Le bœuf est trop cher maintenant (...). Ceux qui restent à côté ici ne sont pas très en forme". Les éleveurs sont obligés d'aller faire paître le bétail dans des contrées plus éloignées, du fait de la sécheresse.
Diko Brahiman, quant à lui, impute la situation aux taxes, affirmant : "Si le marché est dur, c’est à cause des taxes du gouvernement, de la mairie et des tracasseries routières". Il ajoute que le prix du bœuf varie entre 350.000 FCFA et 400.000 FCFA. Ce qui est excessif pour les commerçants de Korhogo qui sont obligés de d’acheter des bœufs à moindre coût, c’est-à-dire autour de 150.000 FCFA et 200.000FCFA.
Le directeur régional des Ressources animales et halieutiques de Korhogo, Coulibaly Desseintien, relève qu'en moyenne 15 à 20 bœufs étaient abattus quotidiennement. Mais après les fêtes de fin d’année, "c’est en moyenne 8 à 15 bœufs qui sont abattus par jour".
apk/kkp/ask
La plupart des étals aux environs de 11 heures sont vides, a constaté l’AIP. Cependant, on observe par endroits quelques maigres morceaux sur des étagères où des femmes se bousculent pour s'approvisionner.
"Si tu as vu qu’il n'y a plus de viande au marché, c'est parce qu'il y a manque d’animaux. Maintenant (...) le temps est sec; il ne pleut plus et le bœuf coût cher. Les gens quittent à Abidjan pour venir acheter le bœuf à Korhogo.
Nous, on ne peut plus acheter beaucoup de viande comme avant pour vendre", a expliqué un boucher, Bah Dramane.
Un autre, Diko Aboulaye, renchérit : "Le bœuf est trop cher maintenant (...). Ceux qui restent à côté ici ne sont pas très en forme". Les éleveurs sont obligés d'aller faire paître le bétail dans des contrées plus éloignées, du fait de la sécheresse.
Diko Brahiman, quant à lui, impute la situation aux taxes, affirmant : "Si le marché est dur, c’est à cause des taxes du gouvernement, de la mairie et des tracasseries routières". Il ajoute que le prix du bœuf varie entre 350.000 FCFA et 400.000 FCFA. Ce qui est excessif pour les commerçants de Korhogo qui sont obligés de d’acheter des bœufs à moindre coût, c’est-à-dire autour de 150.000 FCFA et 200.000FCFA.
Le directeur régional des Ressources animales et halieutiques de Korhogo, Coulibaly Desseintien, relève qu'en moyenne 15 à 20 bœufs étaient abattus quotidiennement. Mais après les fêtes de fin d’année, "c’est en moyenne 8 à 15 bœufs qui sont abattus par jour".
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