Abidjan – Le président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques, Charles Koffi, en réfère à la Chancellerie pour voir aboutir leur revendication concernant l’arrestation de Koné Cheick Oumar, Gohourou Claude et consorts, après leur condamnation à 20 ans de prison ferme.
« J’ai l’honneur de vous informer que suite au jugement de Gohourou Ziallo Claude François, Koné Cheick Oumar, Digbeu Léocadie, Awa N’Diaye épouse M’Baye qui ont été condamnés à 20 ans de prison ferme pour des faits d’abus de confiance et de blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de FCFA, ils n’ont pas été placés sous mandat de dépôt », écrit Charles Koffi dans une lettre au Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, dont l’AIP a obtenu copie.
« Pire, Gohourou Claude, après le jugement en cause auquel il n’avait pas pris part s’est rendu au siège de son association sis au marché de Vridi Cité dans la commune de Port-Bouët pour informer les victimes qu’il venait d’être blanchi par la justice, leur demandant individuellement la somme de 3.000 FCFA en vue de leur imminente indemnisation », explique la missive.
Charles Koffi rappelle que suite à une audience avec le ministre Gnénéma Coulibaly, ce dernier l’avait rassuré sur le point du « dilatoire intentionnel orchestré par la justice pour protéger les individus suscités afin de les soustraire de leurs responsabilités pénales ».
« Or la décision (du 13 Janvier) sans mandat de dépôt trahit ledit dilatoire par la possibilité offerte à ces criminels d’interjeter appel de ladite décision de nature à proroger davantage la souffrance des victimes qui ont déjà attendu cinq longues années de procédure », se plaint-il.
« Je sollicite qu’il vous plaise de bien vouloir prendre des mesures urgentes à l’effet de corriger ce dysfonctionnement criant de la justice du fait de cette décision incomplète, ambigüe, complaisante et fantaisiste prise par la chambre des délits économiques du tribunal correctionnel de première instance d’Abidjan Plateau afin de faire cesser ces actes d’escroquerie orchestrée au préjudice desdites victimes par cette association fictive réhabilitée à tort par ladite décision », conclut-il.
Des milliers de victimes restent à indemniser depuis le déversement, en août 2006, de déchets toxiques par le pétrolier Probo Koala au port d’Abidjan, disséminés ensuite dans plusieurs quartiers de la capitale économique ivoirienne.
fmo/cmas
« J’ai l’honneur de vous informer que suite au jugement de Gohourou Ziallo Claude François, Koné Cheick Oumar, Digbeu Léocadie, Awa N’Diaye épouse M’Baye qui ont été condamnés à 20 ans de prison ferme pour des faits d’abus de confiance et de blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de FCFA, ils n’ont pas été placés sous mandat de dépôt », écrit Charles Koffi dans une lettre au Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, dont l’AIP a obtenu copie.
« Pire, Gohourou Claude, après le jugement en cause auquel il n’avait pas pris part s’est rendu au siège de son association sis au marché de Vridi Cité dans la commune de Port-Bouët pour informer les victimes qu’il venait d’être blanchi par la justice, leur demandant individuellement la somme de 3.000 FCFA en vue de leur imminente indemnisation », explique la missive.
Charles Koffi rappelle que suite à une audience avec le ministre Gnénéma Coulibaly, ce dernier l’avait rassuré sur le point du « dilatoire intentionnel orchestré par la justice pour protéger les individus suscités afin de les soustraire de leurs responsabilités pénales ».
« Or la décision (du 13 Janvier) sans mandat de dépôt trahit ledit dilatoire par la possibilité offerte à ces criminels d’interjeter appel de ladite décision de nature à proroger davantage la souffrance des victimes qui ont déjà attendu cinq longues années de procédure », se plaint-il.
« Je sollicite qu’il vous plaise de bien vouloir prendre des mesures urgentes à l’effet de corriger ce dysfonctionnement criant de la justice du fait de cette décision incomplète, ambigüe, complaisante et fantaisiste prise par la chambre des délits économiques du tribunal correctionnel de première instance d’Abidjan Plateau afin de faire cesser ces actes d’escroquerie orchestrée au préjudice desdites victimes par cette association fictive réhabilitée à tort par ladite décision », conclut-il.
Des milliers de victimes restent à indemniser depuis le déversement, en août 2006, de déchets toxiques par le pétrolier Probo Koala au port d’Abidjan, disséminés ensuite dans plusieurs quartiers de la capitale économique ivoirienne.
fmo/cmas