Accusés d’agression, vol et destruction de biens par Cissé Sékou, commando marin, les frères Dago ont réussi à démasquer le témoin de ce dernier, en l’occurrence sa femme, Tanoh-Cissé. A la barre, celle-ci s’est dédit non sans céder à la colère.
Au lendemain de la crise postélectorale, nombreux sont les jeunes ivoiriens qui ont été arrêtés et jetés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) sur dénonciation. Dago Wilfried (étudiant) et ses cadets Dago Pascal Cyrille (élève), Dago Anicet (coiffeur) en ont fait les frais. Les faits se déroulent le 3 mars 2011. Cissé Sékou, accusé d’apporter gît et couvert aux rebelles, est agressé et dépouillé de ses biens dont la somme de 5 millions Fcfa, à un barrage d’auto défense. Dans l’euphorie, des jeunes mettent le feu à sa voiture puis à son domicile. Huit mois plus tard, soit le mardi 29 novembre de la même année, Dago Wilfried errait paisiblement lorsqu’il est pris au collet par l’épouse de l’infortuné, Tanoh Cissé. Qui l’accuse de faire partie des bourreaux de son mari. Suite à cette agression, le concerné se rend au commissariat pour déposer une plainte. Il est arrêté sur le champ. Informés, ses frères Dago Pascal Cyrille et Dago Anicet se rendent au commissariat. « Ce sont ses frères. Ils sont tous dedans ». C’est sur cette accusation que les frères Dago sont arrêtés et jetés à la Maca pour y perdre 4 années de leur vie. A la barre, la confrontation leur a permis de démasquer dame Cissé. Suite à leurs questions pertinentes, il s’est avéré que cette dernière n’était pas présente au moment des faits, s’appuyant uniquement sur les dires de son époux. Puis, à aucun moment, elle et son mari n’ont déposé une plainte. C’est seulement après l’arrestation des frères Dago qu’ils constituent des dossiers à leur encontre en vue d’une indemnisation. La plaignante ne démord pas dans ses déclarations erronées.
Ainsi, son mari porterait encore les séquelles de son agression, 4 ans après, à telle enseigne qu’il n’a pu se rendre au tribunal. Pourtant, il s’est rendu en personne, selon elle, au commissariat le 29 novembre 2011, date de l’arrestation des frères Dago. Pour finir, elle franchit le rubicond des contrevérités. Sa seule preuve matérielle incriminant les frères Dago est une photo prise avec Hervé Siaba. Qu’elle qualifie de parrain de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Toujours, selon elle, cette photo aurait été prise lors d’un meeting durant lequel il exhortait les jeunes à s’attaquer aux ressortissants du Nord. Une accusation battue en brèche par les prévenus. La photo ayant été prise en réalité pendant un tournoi de football parrainé par ledit Hervé Siaba.
Cyrille Nahin
Au lendemain de la crise postélectorale, nombreux sont les jeunes ivoiriens qui ont été arrêtés et jetés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) sur dénonciation. Dago Wilfried (étudiant) et ses cadets Dago Pascal Cyrille (élève), Dago Anicet (coiffeur) en ont fait les frais. Les faits se déroulent le 3 mars 2011. Cissé Sékou, accusé d’apporter gît et couvert aux rebelles, est agressé et dépouillé de ses biens dont la somme de 5 millions Fcfa, à un barrage d’auto défense. Dans l’euphorie, des jeunes mettent le feu à sa voiture puis à son domicile. Huit mois plus tard, soit le mardi 29 novembre de la même année, Dago Wilfried errait paisiblement lorsqu’il est pris au collet par l’épouse de l’infortuné, Tanoh Cissé. Qui l’accuse de faire partie des bourreaux de son mari. Suite à cette agression, le concerné se rend au commissariat pour déposer une plainte. Il est arrêté sur le champ. Informés, ses frères Dago Pascal Cyrille et Dago Anicet se rendent au commissariat. « Ce sont ses frères. Ils sont tous dedans ». C’est sur cette accusation que les frères Dago sont arrêtés et jetés à la Maca pour y perdre 4 années de leur vie. A la barre, la confrontation leur a permis de démasquer dame Cissé. Suite à leurs questions pertinentes, il s’est avéré que cette dernière n’était pas présente au moment des faits, s’appuyant uniquement sur les dires de son époux. Puis, à aucun moment, elle et son mari n’ont déposé une plainte. C’est seulement après l’arrestation des frères Dago qu’ils constituent des dossiers à leur encontre en vue d’une indemnisation. La plaignante ne démord pas dans ses déclarations erronées.
Ainsi, son mari porterait encore les séquelles de son agression, 4 ans après, à telle enseigne qu’il n’a pu se rendre au tribunal. Pourtant, il s’est rendu en personne, selon elle, au commissariat le 29 novembre 2011, date de l’arrestation des frères Dago. Pour finir, elle franchit le rubicond des contrevérités. Sa seule preuve matérielle incriminant les frères Dago est une photo prise avec Hervé Siaba. Qu’elle qualifie de parrain de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Toujours, selon elle, cette photo aurait été prise lors d’un meeting durant lequel il exhortait les jeunes à s’attaquer aux ressortissants du Nord. Une accusation battue en brèche par les prévenus. La photo ayant été prise en réalité pendant un tournoi de football parrainé par ledit Hervé Siaba.
Cyrille Nahin