Abidjan - Un numéro vert, le 116, est mis à la disposition des populations pour signaler les cas d’enlèvements d’enfants.
L’information a été donnée mardi, lors du lancement de la campagne de sensibilisation et de mobilisation contre les enlèvements d’enfants initiée par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
En effet, la ministre Anne Désirée Ouloto a relevé, lors de cette rencontre d’échanges avec les familles, les internautes qui sont mobilisés sur les réseaux sociaux contre le fléau, les ONG et représentants de plusieurs ministères, que la Côte d’Ivoire connait aujourd’hui une nouvelle forme de criminalité contre laquelle les populations doivent se mobiliser pour accompagner les forces de sécurité à l’effet de protéger les enfants.
Elle a souligné par ailleurs que "ces criminels" sont en majorité des jeunes "brouteurs" de 15, 17, 19 et 20 ans qui sont prêts à tuer pour s’enrichir. Ce, "avec la complicité de certains marabouts".
Après avoir tiré la sonnette d’alarme et rassuré du fait que le gouvernement compte prendre les mesures idoines pour éradiquer ce fléau qui endeuille des familles, Mme Ouloto a fait savoir que des comités vont sillonner les quartiers d’Abidjan et les villes de l’intérieur pour sensibiliser les populations afin qu’elles se joignent à ce "combat contre le mal".
"Il ne faut pas attendre d’être victime d’enlèvement pour se sentir concerné. Les familles doivent aussi prendre leurs responsabilités et changer de comportement. Elles doivent s’organiser pour accompagner les enfants où qu’ils aillent, à l’école, dans les environs de leur lieu d’habitation", a affirmé la ministre.
Elle a aussi ajouté que les parents doivent aussi apprendre à leurs progénitures à ne pas suivre des inconnus et à rester prudents, même avec des "tontons de quartier" qui les inviteraient dans des endroits isolés.
Des enfants kidnappés parfois aux abords de leurs écoles sont retrouvés sans vie avec des organes amputés ou vidés de leur sang.
Cette série d’enlèvements et de meurtres crée la psychose depuis ces derniers mois à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays, suscitant émoi et indignation au sein des familles, dans les médias et sur les réseaux sociaux qui se mobilisent de plus en plus contre ce fléau, rappelle-t-on.
amak/kkp/ask
L’information a été donnée mardi, lors du lancement de la campagne de sensibilisation et de mobilisation contre les enlèvements d’enfants initiée par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant.
En effet, la ministre Anne Désirée Ouloto a relevé, lors de cette rencontre d’échanges avec les familles, les internautes qui sont mobilisés sur les réseaux sociaux contre le fléau, les ONG et représentants de plusieurs ministères, que la Côte d’Ivoire connait aujourd’hui une nouvelle forme de criminalité contre laquelle les populations doivent se mobiliser pour accompagner les forces de sécurité à l’effet de protéger les enfants.
Elle a souligné par ailleurs que "ces criminels" sont en majorité des jeunes "brouteurs" de 15, 17, 19 et 20 ans qui sont prêts à tuer pour s’enrichir. Ce, "avec la complicité de certains marabouts".
Après avoir tiré la sonnette d’alarme et rassuré du fait que le gouvernement compte prendre les mesures idoines pour éradiquer ce fléau qui endeuille des familles, Mme Ouloto a fait savoir que des comités vont sillonner les quartiers d’Abidjan et les villes de l’intérieur pour sensibiliser les populations afin qu’elles se joignent à ce "combat contre le mal".
"Il ne faut pas attendre d’être victime d’enlèvement pour se sentir concerné. Les familles doivent aussi prendre leurs responsabilités et changer de comportement. Elles doivent s’organiser pour accompagner les enfants où qu’ils aillent, à l’école, dans les environs de leur lieu d’habitation", a affirmé la ministre.
Elle a aussi ajouté que les parents doivent aussi apprendre à leurs progénitures à ne pas suivre des inconnus et à rester prudents, même avec des "tontons de quartier" qui les inviteraient dans des endroits isolés.
Des enfants kidnappés parfois aux abords de leurs écoles sont retrouvés sans vie avec des organes amputés ou vidés de leur sang.
Cette série d’enlèvements et de meurtres crée la psychose depuis ces derniers mois à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays, suscitant émoi et indignation au sein des familles, dans les médias et sur les réseaux sociaux qui se mobilisent de plus en plus contre ce fléau, rappelle-t-on.
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