Tiassalé - Le directeur départemental de la Santé de Tiassalé, Dr Koffi Eugène, a appelé, dimanche, la mobilisation des populations pour venir à bout de la maladie de la lèpre, à l’occasion de la 62ème journée mondiale de la lèpre célébrée dans le monde.
Pour lui, cette maladie invalidante et pernicieuse "dont on ne parle que lors de la journée mondiale ou lorsqu’on rencontre un lépreux marqué physiquement."
C’est pourquoi, Dr Koffi Eugène en appelle à une plus grande sensibilisation sur la maladie, à une solidarité autour des malades.
Si "aucun vaccin n’existe à ce jour, il existe cependant un traitement qui guérit le mal en six ou 12 mois, s’il est dépisté tôt", a déclaré le chef du district sanitaire de Tiassalé qui s’est félicité du recul des cas de contagion dans les départements de Tiassalé et de Taabo qui sont passés de 25 en 2011 à 18 en 2014.
Parmi ces cas, 12 sont à un stade précoce et six, découverts tardivement, qui pourraient laisser des séquelles définitives sur les malades, a expliqué le spécialiste, insistant sur le rappel de l’Organisation mondiale de la santé qui demande de "ne pas oublier la lèpre qui affecte en général des populations rurales pauvres".
Dr Koffi Eugène a recommandé, pour finir, le dépistage précoce, la non-exclusion des malades, le financement et la poursuite de la recherche par les diverses contributions, afin de venir définitivement à bout de la lèpre.
Pour leur part, le premier adjoint au maire de Tiassalé, Besseri Bongo Joseph, et la représentante du président du Conseil Régional, Mme Yapo Louise, ont invité les malades à se faire dépister tôt avant de demander aux populations de ne pas les rejeter.
Présidant la cérémonie, M. Jules Gouesse, préfet de Tiassalé, a dit que cette journée est une fête pour célébrer la solidarité et la charité autour des malades.
Il s’est félicité du recul de la maladie dans le district sanitaire de Tiassalé avant d’encourager le corps médical à poursuivre ses efforts et les populations à les aider.
L’enjeu réel de cette journée est de montrer "notre capacité à nous mobiliser pour stopper les progrès de la lèpre, à mettre fin à l’exclusion des malades et aider à la poursuite de la recherche", a insisté l’autorité préfectorale appuyée par les guides qui ont demandé aux malades de garder la foi et de croire en leur guérison, car la lèpre n’est ni une malédiction, ni une fatalité.
(AIP)
Kd/kp
Pour lui, cette maladie invalidante et pernicieuse "dont on ne parle que lors de la journée mondiale ou lorsqu’on rencontre un lépreux marqué physiquement."
C’est pourquoi, Dr Koffi Eugène en appelle à une plus grande sensibilisation sur la maladie, à une solidarité autour des malades.
Si "aucun vaccin n’existe à ce jour, il existe cependant un traitement qui guérit le mal en six ou 12 mois, s’il est dépisté tôt", a déclaré le chef du district sanitaire de Tiassalé qui s’est félicité du recul des cas de contagion dans les départements de Tiassalé et de Taabo qui sont passés de 25 en 2011 à 18 en 2014.
Parmi ces cas, 12 sont à un stade précoce et six, découverts tardivement, qui pourraient laisser des séquelles définitives sur les malades, a expliqué le spécialiste, insistant sur le rappel de l’Organisation mondiale de la santé qui demande de "ne pas oublier la lèpre qui affecte en général des populations rurales pauvres".
Dr Koffi Eugène a recommandé, pour finir, le dépistage précoce, la non-exclusion des malades, le financement et la poursuite de la recherche par les diverses contributions, afin de venir définitivement à bout de la lèpre.
Pour leur part, le premier adjoint au maire de Tiassalé, Besseri Bongo Joseph, et la représentante du président du Conseil Régional, Mme Yapo Louise, ont invité les malades à se faire dépister tôt avant de demander aux populations de ne pas les rejeter.
Présidant la cérémonie, M. Jules Gouesse, préfet de Tiassalé, a dit que cette journée est une fête pour célébrer la solidarité et la charité autour des malades.
Il s’est félicité du recul de la maladie dans le district sanitaire de Tiassalé avant d’encourager le corps médical à poursuivre ses efforts et les populations à les aider.
L’enjeu réel de cette journée est de montrer "notre capacité à nous mobiliser pour stopper les progrès de la lèpre, à mettre fin à l’exclusion des malades et aider à la poursuite de la recherche", a insisté l’autorité préfectorale appuyée par les guides qui ont demandé aux malades de garder la foi et de croire en leur guérison, car la lèpre n’est ni une malédiction, ni une fatalité.
(AIP)
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