Issia - Quinze nouveaux cas de lèpre ont été dépistés en 2014 dans le district sanitaire d'Issia, selon le directeur départemental de la Santé (DDS), Dr Akafou Aney Julienne, lors de la Journée mondiale des lépreux célébrée dimanche à Issia (région du Haut-Sassandra).
Selon le docteur Akafou, la lèpre à Issia, avec ses15 nouveaux cas dépistés dont six au stade de mutilation, est en baisse par rapport aux 25 malades signalés en 2013. Cette baisse considérable est saluée par les partenaires qui s'en félicitent, mais les six cas de mutilation interpellent à plus d’efforts pour vaincre le mal.
Elle a indiqué que les foyers résiduels dans les contrées ne seront éteints, malgré les prouesses médicales, que par la solidarité active qui permettra de combattre le préjudice social et moral inhérent à la méfiance, à l’exclusion, à la stigmatisation et à la discrimination à l’égard des personnes atteintes. "Donnons un peu de notre temps, notre appui à la sensibilisation", a conseillé la spécialiste.
"Brisons les chaînes du mutisme, sortons les malades des maisons. Toute personne portant une ou plusieurs tâches sur la peau doit immédiatement se rendre dans le centre de santé le plus proche. Tôt le malade est dépisté et pris en charge, plus les mutilations et les séquelles pourront être évitées", a invité le préfet du département d’Issia, Benjamin Effoly.
(AIP)
bop/ik/kkp/ask
Selon le docteur Akafou, la lèpre à Issia, avec ses15 nouveaux cas dépistés dont six au stade de mutilation, est en baisse par rapport aux 25 malades signalés en 2013. Cette baisse considérable est saluée par les partenaires qui s'en félicitent, mais les six cas de mutilation interpellent à plus d’efforts pour vaincre le mal.
Elle a indiqué que les foyers résiduels dans les contrées ne seront éteints, malgré les prouesses médicales, que par la solidarité active qui permettra de combattre le préjudice social et moral inhérent à la méfiance, à l’exclusion, à la stigmatisation et à la discrimination à l’égard des personnes atteintes. "Donnons un peu de notre temps, notre appui à la sensibilisation", a conseillé la spécialiste.
"Brisons les chaînes du mutisme, sortons les malades des maisons. Toute personne portant une ou plusieurs tâches sur la peau doit immédiatement se rendre dans le centre de santé le plus proche. Tôt le malade est dépisté et pris en charge, plus les mutilations et les séquelles pourront être évitées", a invité le préfet du département d’Issia, Benjamin Effoly.
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