Man – La sous-préfecture de Podiagouiné est la circonscription administrative la plus touchée par la lèpre dans le district sanitaire de Man, a révélé dimanche le directeur départemental de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dagnogo Lévelotchin Amara, lors de la célébration de la 62ème Journée mondiale des lépreux qui s’est déroulée au chef-lieu de ladite sous-préfecture.
"Sur les 64 malades de la lèpre en traitement en 2014 dans le district sanitaire, 31 sont de la zone de Podiagouiné, soit un taux de 48,44 %", a indiqué le docteur Dagnogo, justifiant le choix du chef-lieu de la circonscription pour abriter cette commémoration instituée par Raoul Follereau, le "vagabond de la charité".
"La maladie est en progression dans la région", a relevé le directeur départemental de la Santé, incriminant la proximité du Libéria qu’il dit hyper endémique et appelant à se faire dépister dès l’apparition de taches résistant aux traitements dermatologiques classiques.
En 2014, le service de la lèpre du district sanitaire de Man a eu en traitement 64 malades dont 31 hommes et 33 femmes. 17 malades ont été déclarés guéris et 47 sont en traitement.
Du 1er au 24 janvier, trois nouveaux malades ont été dépistés portant le nombre à 50, a révélé le médecin-chef du district sanitaire de Man, invitant les populations au respect des mesures d’hygiène car, a-t-il expliqué, la lèpre est causée par le bacille de Hansen qui prospère dans les milieux malpropres et la promiscuité.
(AIP)
gem/kkp/ask
"Sur les 64 malades de la lèpre en traitement en 2014 dans le district sanitaire, 31 sont de la zone de Podiagouiné, soit un taux de 48,44 %", a indiqué le docteur Dagnogo, justifiant le choix du chef-lieu de la circonscription pour abriter cette commémoration instituée par Raoul Follereau, le "vagabond de la charité".
"La maladie est en progression dans la région", a relevé le directeur départemental de la Santé, incriminant la proximité du Libéria qu’il dit hyper endémique et appelant à se faire dépister dès l’apparition de taches résistant aux traitements dermatologiques classiques.
En 2014, le service de la lèpre du district sanitaire de Man a eu en traitement 64 malades dont 31 hommes et 33 femmes. 17 malades ont été déclarés guéris et 47 sont en traitement.
Du 1er au 24 janvier, trois nouveaux malades ont été dépistés portant le nombre à 50, a révélé le médecin-chef du district sanitaire de Man, invitant les populations au respect des mesures d’hygiène car, a-t-il expliqué, la lèpre est causée par le bacille de Hansen qui prospère dans les milieux malpropres et la promiscuité.
(AIP)
gem/kkp/ask
