Yamoussoukro - Le directeur de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) Fidèle Sarassoro a confié lundi à Yamoussoukro (centre), lors du séminaire bilan des activités réalisées par l'ADDR en 2014, qu'un nombre important des ex-associés des Forces républicains de Côte d'Ivoire (FRCI) intéressés par la carrière militaire et paramilitaire sont encore réticents au processus DDR qui doit s'achever en juin 2015.
Sarassoro a révélé ''qu'en dehors de l'obstination de certains ex-combattants à vouloir intégrer l'armée'' , d'autres contraintes et défis restent à relever, à savoir le nombre non-négligeable des ex-combattants en dehors du territoire national et la méfiance de certains ex-groupes d'auto-défense (GAD) en exil peu rassurés et peu enclins au retour en Côte d'Ivoire.
Il a préconisé pour la feuille de route 2015, le renforcement de la sensibilisation et la communication notamment dans l'ouest, la contribution des chefs traditionnels, religieux, et des responsables politiques, ainsi que l'appui de l'État-major des commandements militaires et des préfets.
Le directeur de l'ADDR a conseillé dans la même veine, l'identification des ex-combattants leaders, comme agents relais de sensibilisation et l'établissement d'un partenariat avec les associations et Ong nationales et internationales exerçant dans le domaine du DDR.
Estimant que le succès du processus DDR dépend du niveau de sécurité au niveau communautaire, et de la qualité de la cohésion sociale au sein des communautés d'accueil et du suivi psychosocial des ex-combattants, le premier responsable de l'ADDR a suggéré, le désarmement communautaire et la réalisation d'actions qui bénéficient aussi bien aux ex-combattants qu'aux jeunes de la communauté.
Le séminaire-bilan de l'ADDR à Yamoussoukro vise à établir le bilan des activités 2014, dégager les perspectives pour 2015 et dresser une feuille de route, réfléchir au post-DDR et esquisser des propositions à faire aux autorités compétentes, et enfin sensibiliser la chaîne préfectorale et certains maires sur le processus DDR.
nam/ask
Sarassoro a révélé ''qu'en dehors de l'obstination de certains ex-combattants à vouloir intégrer l'armée'' , d'autres contraintes et défis restent à relever, à savoir le nombre non-négligeable des ex-combattants en dehors du territoire national et la méfiance de certains ex-groupes d'auto-défense (GAD) en exil peu rassurés et peu enclins au retour en Côte d'Ivoire.
Il a préconisé pour la feuille de route 2015, le renforcement de la sensibilisation et la communication notamment dans l'ouest, la contribution des chefs traditionnels, religieux, et des responsables politiques, ainsi que l'appui de l'État-major des commandements militaires et des préfets.
Le directeur de l'ADDR a conseillé dans la même veine, l'identification des ex-combattants leaders, comme agents relais de sensibilisation et l'établissement d'un partenariat avec les associations et Ong nationales et internationales exerçant dans le domaine du DDR.
Estimant que le succès du processus DDR dépend du niveau de sécurité au niveau communautaire, et de la qualité de la cohésion sociale au sein des communautés d'accueil et du suivi psychosocial des ex-combattants, le premier responsable de l'ADDR a suggéré, le désarmement communautaire et la réalisation d'actions qui bénéficient aussi bien aux ex-combattants qu'aux jeunes de la communauté.
Le séminaire-bilan de l'ADDR à Yamoussoukro vise à établir le bilan des activités 2014, dégager les perspectives pour 2015 et dresser une feuille de route, réfléchir au post-DDR et esquisser des propositions à faire aux autorités compétentes, et enfin sensibiliser la chaîne préfectorale et certains maires sur le processus DDR.
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