Daloa - Le mot d’ordre de grève lancé par la coordination nationale des greffiers de Côte d’Ivoire pour 72 heures est largement suivi au tribunal de première instance et à la cour d’appel de Daloa où pratiquement tous les greffiers ont débrayé en vue de protester contre le rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à leur statut.
Selon la présidente de l’Union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire (UNAGCI), section de Daloa, Me Diané Céline Nadège, sur un ensemble de 45 agents en poste au tribunal, seulement trois ont refusé d’observer le mot d’ordre de grève.
Par contre, elle a indiqué que toutes les juridictions du ressort de la cour d’appel sont paralysées, avec notamment les dysfonctionnements constatés dans les tribunaux et leurs sections, du fait de cette grève qui court du 27 au 29 janvier 2015.
Me Diané Céline a expliqué que depuis plusieurs années, les greffiers attendent le décret d’application d’une ordonnance prise en leur faveur en 2008.
La grève que nous observons, a-t-elle dit, est pour nous un moyen d’exprimer notre désapprobation vis-à-vis de la tutelle, parce qu’il est difficile d’admettre que sur 15 projets de loi soumis à l’Assemblée nationale lors de sa dernière session, seul celui des greffiers fasse l’objet d’un rejet.
Elle a précisé que la question d’une nouvelle loi par rapport à leur statut n’est plus à l’ordre du jour. Mais, que les grévistes revendiquent aujourd’hui le décret d’application de l’ordonnance 2008-16 du 16 février 2008 portant statut des greffiers et publié en son temps au journal officiel de la République de Côte d’Ivoire.
(AIP)
yy/kkp/ask
Selon la présidente de l’Union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire (UNAGCI), section de Daloa, Me Diané Céline Nadège, sur un ensemble de 45 agents en poste au tribunal, seulement trois ont refusé d’observer le mot d’ordre de grève.
Par contre, elle a indiqué que toutes les juridictions du ressort de la cour d’appel sont paralysées, avec notamment les dysfonctionnements constatés dans les tribunaux et leurs sections, du fait de cette grève qui court du 27 au 29 janvier 2015.
Me Diané Céline a expliqué que depuis plusieurs années, les greffiers attendent le décret d’application d’une ordonnance prise en leur faveur en 2008.
La grève que nous observons, a-t-elle dit, est pour nous un moyen d’exprimer notre désapprobation vis-à-vis de la tutelle, parce qu’il est difficile d’admettre que sur 15 projets de loi soumis à l’Assemblée nationale lors de sa dernière session, seul celui des greffiers fasse l’objet d’un rejet.
Elle a précisé que la question d’une nouvelle loi par rapport à leur statut n’est plus à l’ordre du jour. Mais, que les grévistes revendiquent aujourd’hui le décret d’application de l’ordonnance 2008-16 du 16 février 2008 portant statut des greffiers et publié en son temps au journal officiel de la République de Côte d’Ivoire.
(AIP)
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