Selon la dernière parution de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, Monsieur Thierry Tanoh est l’instigateur de la critique dure du Chef de l’Etat ivoirien à l’égard des banques, lors de l’inauguration de la Maison de l’Entreprise (nouveau siège de la CGECI), en Septembre 2014. Je partage cette critique pertinente et objective du Président de la République, Grand économiste / banquier / financier, Ancien Directeur Général de la BCEAO, Ancien Directeur du Département Afrique du FMI, Ancien Directeur Général Adjoint du FMI et Ancien Premier Ministre.
En Côte d’Ivoire, plus de 60% des MPE créées meurent avant d’avoir atteint trois ans d’activités. Les banques sont en sur liquidité mais elles ne facilitent pas l’accès facile au crédit aux petites et moyennes entreprises, aux porteurs de projets, aux petits investisseurs, faute de garantie et de sûreté réelle. Les conditionnalités des banques sont drastiques. Elles ne prêtent qu’aux grandes entreprises sur la base du copinage et de la corruption. En Afrique, ce sont les PME qui créent plus d’emplois permanents, contractuels et temporaires, à la différence des grandes entreprises qui sont abonnées à la fraude et à l’évasion fiscale, au détriment de la collecte et de la sécurisation des recettes des douanes, des finances publiques et du budget d’Etat.
Malgré les efforts louables du Gouvernement ivoirien, en terme de réformes macroéconomiques, sectorielles et structurelles, en dépit de la crédibilité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire, sur les marchés financiers internationaux, certaines banques de la place n’ont toujours pas confiance en la signature de cet Etat.
La plupart des banques en Côte d’Ivoire sont des banques de dépôt et non de crédit à l’économie. À la différence des banques anglo-saxonnes, les banques dans l’espace économique et financier de la francophonie sont lourdement procédurières, difficilement accessibles à la pédagogie et à la sensibilisation sur l’innovation, la compétitivité, l’adaptation, la prise en charge du risque calculé et productif pour un projet dont la durabilité des activités et résultats est certaine / assurée au plan technique, opérationnel, commercial; financier, social et de la protection de l’environnement.
Il convient de noter que Monsieur Thierry Tanoh a commencé à l’Ecole de Commerce d’Abidjan, pour passer par la prestigieuse Havard Business School et la Société Financière Internationale. L’économie bancaire et la culture financière des banques et établissements financiers ne lui sont pas étrangères, en terme de contrôle sur pièce et sur place des performances, manquements, insuffisances, lacunes, arguties juridiques, techniques de saupoudrage et cosmétique en finances publiques et privées.
Laurent Maurice Kouakou
Expert-Consultant
En Côte d’Ivoire, plus de 60% des MPE créées meurent avant d’avoir atteint trois ans d’activités. Les banques sont en sur liquidité mais elles ne facilitent pas l’accès facile au crédit aux petites et moyennes entreprises, aux porteurs de projets, aux petits investisseurs, faute de garantie et de sûreté réelle. Les conditionnalités des banques sont drastiques. Elles ne prêtent qu’aux grandes entreprises sur la base du copinage et de la corruption. En Afrique, ce sont les PME qui créent plus d’emplois permanents, contractuels et temporaires, à la différence des grandes entreprises qui sont abonnées à la fraude et à l’évasion fiscale, au détriment de la collecte et de la sécurisation des recettes des douanes, des finances publiques et du budget d’Etat.
Malgré les efforts louables du Gouvernement ivoirien, en terme de réformes macroéconomiques, sectorielles et structurelles, en dépit de la crédibilité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire, sur les marchés financiers internationaux, certaines banques de la place n’ont toujours pas confiance en la signature de cet Etat.
La plupart des banques en Côte d’Ivoire sont des banques de dépôt et non de crédit à l’économie. À la différence des banques anglo-saxonnes, les banques dans l’espace économique et financier de la francophonie sont lourdement procédurières, difficilement accessibles à la pédagogie et à la sensibilisation sur l’innovation, la compétitivité, l’adaptation, la prise en charge du risque calculé et productif pour un projet dont la durabilité des activités et résultats est certaine / assurée au plan technique, opérationnel, commercial; financier, social et de la protection de l’environnement.
Il convient de noter que Monsieur Thierry Tanoh a commencé à l’Ecole de Commerce d’Abidjan, pour passer par la prestigieuse Havard Business School et la Société Financière Internationale. L’économie bancaire et la culture financière des banques et établissements financiers ne lui sont pas étrangères, en terme de contrôle sur pièce et sur place des performances, manquements, insuffisances, lacunes, arguties juridiques, techniques de saupoudrage et cosmétique en finances publiques et privées.
Laurent Maurice Kouakou
Expert-Consultant
